Crise sanitaire : ces commerces qui continuent de s'endetter pour payer leurs factures

REPORTAGE - Dans un hôtel du Loiret, les chambres restent désespérément vides. Avec la crise, les clients ont déserté.
La crise a impacté l'hôtel "Relais Maximilien" à Sully-sur-Loire (Loiret). Sa gérante, Solène Merlin, doit pourtant continuer à entretenir l'établissement. "On est obligé de chauffer et d'allumer l'électricité (...) même s'il est vide", explique-t-elle. A la clé, 800 euros d'électricité à payer chaque mois, et en face presque aucune recette.
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Avec son mari, ils ont pu reporter la facture de l'électricité lors du premier confinement. Mais avec le second, les voilà désormais endettés. Leur fournisseur d'énergie réclame plus de 5 000 euros sous peine de coupure. Une procédure tout à fait légale contrairement aux particuliers, car il n'y a pas de trêve hivernale pour les professionnels. Le couple se sent impuissant.
Ils comptent désormais sur le fonds de solidarité pour éponger leurs dettes. Comme eux, des milliers de petits commerçants se retrouvent avec la crise en situation de précarité énergétique. Après deux mois de fermeture, une restauratrice d'Agen, elle aussi endettée, surveille de près sa consommation d'électricité.
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