ENTREPRISES - Pour de nombreuses professions, ce 1er juin coïncide avec le début de la fin du "Quoi qu'il en coûte". Toutes les aides débloquées par le gouvernement pour faire face à la crise commencent à disparaître aujourd'hui.
L’État vient d'annoncer quinze milliards d'euros d'aide supplémentaire pour accompagner la reprise d'activités. À Dijon (Côte-d'Or), Amandine Rodriguez, esthéticienne à la boutique "Douceur d'Ongles", a fait une croix dessus. Elle ne s'attend à aucun versement ce mois-ci et c'est regrettable. "Maintenant, on travaille pour renflouer les caisses et payer ce qu'on a à payer", a-t-elle affirmé. Une fin des aides progressive, c'est ce que souhaite le gouvernement.
Pour des stocks invendus, le magasin de vêtements "Mysoko" a pu toucher 8000 euros d'aide. Un soutien important, mais qui ne compense qu'un tiers des pertes. "Ça couvre une petite partie, mais pas la totalité. On a toute une collection qu'on n'a pas pu vendre", a expliqué le gérant Patrick Bruno.
Malgré les difficultés, les clients sont au rendez-vous. Un soulagement pour Isabelle Laraque, responsable de la boutique de bijoux "Terre de Lune". Pour les secteurs du tourisme et de la culture, les salles de sport, l'hôtellerie ainsi que la restauration, l'État indemnisera encore 40% des pertes en juin.