La fermeture des salons de thé, un gros manque à gagner pour les pâtissiers

REPORTAGE - Les salons de thé subissent les conséquences des restrictions liées au Covid. N'ayant pas droit aux indemnités, certains doivent mettre des effectifs au chômage et le chiffre d'affaires se divise en deux.
Au milieu de cette crise et des restrictions y afférentes, on parle souvent de la fermeture des bars et restaurants, mais beaucoup moins des salons de thé. Pourtant, ils ont la même interdiction de servir des clients. Mais quand ils sont accolés à une boulangerie, comme c'est souvent le cas, ils ne sont pas indemnisés. Ce qui représente un gros manque à gagner.
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C'est une situation difficile que Julien Froelich, patron d'une boulangerie-pâtisserie à Sarreguemines (Moselle), subit. En temps normal, il peut accueillir jusqu'à 30 personnes dans son salon de thé. Aujourd'hui, les clients n'ont plus le droit de s'y asseoir.
Depuis près d'un an, avec les différentes restrictions, le salon a cumulé sept mois de fermeture et a perdu la moitié de son chiffre d'affaires. Face à la baisse des ventes, certains salariés sont au chômage partiel. Néanmoins, les boulangeries continuent à travailler, mais leur équilibre financier est menacé.
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