YouTube : le nombre de "Je n'aime pas" masqué sous les vidéos

Thomas Guien avec AFP
Publié le 11 novembre 2021 à 10h02
YouTube : le nombre de "Je n'aime pas" masqué sous les vidéos
Source : MARTIN BUREAU / AFP

RESTRICTION - YouTube a annoncé mercredi que le nombre de "Je n'aime pas" sous les vidéos diffusées sur sa plateforme serait désormais masqué, afin de protéger les créateurs d'attaques ciblées.

YouTube n'aime plus les "Je n'aime pas". Le réseau social a annoncé mercredi que les mentions négatives sous les vidéos diffusées sur sa plateforme serait désormais masqué. Objectif ? Protéger les créateurs du harcèlement et des attaques ciblées.

"Nous voulons créer un environnement inclusif et respectueux qui permette aux créateurs de connaître le succès et de s'exprimer en toute sécurité", a indiqué YouTube dans un communiqué. Dans le détail, les utilisateurs auront toujours la possibilité de cliquer sur le bouton "Je n'aime pas ce contenu", mais ils ne verront plus s'afficher le décompte d'avis négatifs. Les créateurs, eux, pourront prendre connaissance du nombre de pouces pointés vers le bas dans leur espace privé YouTube Studio, où ils peuvent consulter différentes données sur leur chaîne. 

"Protéger les créateurs du harcèlement"

"Cette nouveauté fait partie des nombreuses mesures que nous prenons pour continuer à protéger les créateurs du harcèlement", a ajouté la plateforme, qui fait partie de l'empire Google. YouTube précise avoir conduit un test en début d'année auprès de certains créateurs pour déterminer si le fait de ne pas afficher le bouton "Je n'aime pas" limitait le nombre de clics négatifs. Les résultats se sont avérés concluants, notamment pour les petits créateurs, débutants comme confirmés.

Depuis mai, les utilisateurs de Facebook et d'Instagram ont eux la possibilité de masquer le nombre de "Like" que recueillent leurs publications.

Les grands réseaux sociaux et plateformes de vidéos sont fréquemment visés par des élus, des régulateurs et des associations, qui estiment qu'ils n'en font pas assez pour lutter contre le harcèlement en ligne. Facebook concentre actuellement l'essentiel de ces critiques : l'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg traverse l'une des pires crises de son histoire après les révélations d'une lanceuse d'alerte et ex-employée qui accuse Facebook de faire passer les profits avant la sécurité de ses utilisateurs.


Thomas Guien avec AFP

Tout
TF1 Info