"Parent 1" et "Parent 2" à l'école : face à la polémique, la mesure devrait être aménagée

Publié le 17 février 2019 à 15h36
"Parent 1" et "Parent 2" à l'école : face à la polémique, la mesure devrait être aménagée
Source : AFP / illustration

POLÉMIQUE - En lieu et place des mentions "parent 1" et "parent 2" dans les formulaires scolaires, la co-rapporteure du projet de loi "pour une école de la confiance" opère finalement une marche arrière et va proposer un système de cases à cocher. La mesure vise à consacrer l'homoparentalité d'un point de vue administratif.

Beaucoup de bruit pour rien ? L'amendement au projet de loi "pour une école de la confiance", qui proposait d'inscrire les mentions "parent 1" et "parent 2" dans les formulaires scolaires, pourrait finalement être modifié. La mesure, adoptée mardi dernier et permettant de consacrer l'homoparentalité d'un point de vue administratif, avait suscité de vives réactions.  

Les désaccords sont majoritairement survenus dans les rangs des personnalités LR. La porte-parole Les Républicains Lydia Guirous a ainsi fustigé ce qu'elle a appelé une "négation des genres". Quant au député Xavier Breton, il a évoqué une "pensée unique et politiquement correcte ne correspondant pas à la réalité". 

Deuxième lecture

Sous le feu des critiques, la co-rapporteure LaREM, Anne-Christine Lang, a donc décidé de proposer un autre amendement en vue de la seconde lecture du texte au Sénat, où la droite est majoritaire. Son idée : des cases "père" et "mère" à cocher selon la situation de chacun et de chacune. "J'ai proposé effectivement qu'on puisse mettre deux fois 'père' et deux fois 'mère' et que les gens entourent les cases qui les concernent. Tous les couples seront au même niveau, il n'y a pas de hiérarchie ni de discrimination. Au fond, tout le monde s'y retrouve, les gens qui sont attachés à l'appellation 'père' et 'mère' mais aussi les couples homos", explique-t-elle. Cet amendement, selon France Info, sera proposé d'ici quelques semaines. 

Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement invité du Grand Jury ce dimanche 17 février, a vu dans cette alternative "la voie de la raison".


La rédaction de TF1info

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