FUTUR - Lors de sa première conférence de presse depuis l'élection de son successeur, Barack Obama a confié ses "inquiétudes" pour l'avenir, mais tenté de rassurer les pays alliés en tenant un discours plus modéré que d'ordinaire sur Donald Trump.
S’il a appelé à une "transition en douceur", Barack Obama est inquiet depuis l’élection de Donald Trump. Lors d’une conférence de presse, le futur-ex-président américain a confié ses "inquiétudes" à propos de la prise de pouvoir du magnat de l’immobilier, qui sera effective le 20 janvier 2017, et pour laquelle la sélection des hiérarques de son administration a débuté. "Est-ce que j'ai des inquiétudes ? Absolument. Bien sûr que j'ai des inquiétudes. Lui et moi divergeons sur tout un tas de sujets", a-t-il reconnu.
Obama se montre rassurant
Alors qu’il n'a cessé d'affirmer que Donald Trump était inapte à diriger la première puissance mondiale dotée de la force nucléaire, il a jugé lundi que son successeur n'était pas "un idéologue". "Je crois qu'au bout du compte, c'est un pragmatique. Et cela peut lui être utile, à partir du moment où il a de bonnes personnes autour de lui et qu'il sait clairement où il va", a-t-il déclaré.
En outre, si Barack Obama a soutenu Hillary Clinton et ridiculisé à plusieurs reprises le républicain lors de ses allocutions, il tente désormais de rassurer ses alliés : les Etats-Unis doivent rester "un phare de l'espérance" et la "nation indispensable" pour le monde. Confiant, le président américain a également assuré qu’en dépit de ce qu’il avait annoncé, son successeur ne pourrait pas défaire l'accord de contrôle du programme nucléaire iranien ou celui de l'ONU sur le climat paraphé à Paris fin 2015.