Présidentielle aux États-Unis : quand les enfants font campagne

PRÉSIDENTIELLE - Aux Etats-Unis, certains enfants s'investissent en politique. Pour preuve, Millie et Isabel, deux fillettes d'une dizaine d'années, consacrent une partie de leur temps à faire campagne pour leurs idoles, respectivement Donald Trump et Hillary Clinton. Comme les adultes, elles se rendent aux meetings, démarchent leurs compatriotes par téléphone ou sur le terrain, font de la publicité... Elles considèrent que c'est ainsi qu'elles agiront sur leur avenir.
"Bonjour, allez-vous voter pour Hillary Clinton à l'élection ?" Isabel pose cette question plusieurs fois par jour lorsqu'elle fait du porte à porte près de Washington. La fillette soutient la candidate démocrate car "elle est la plus qualifiée des candidats et elle sera une bonne présidente". À l'inverse, Millie, 11 ans, soutient le candidat républicain, Donald Trump. Selon elle, il "ne parle pas, il agit. Les autres politiques ne font que parler, parler, parler... Ils n'agissent pas".
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Des convictions déjà bien marquées pour leur jeune âge. Et pour les faire valoir, elles n'hésitent pas à s'investir dans la campagne. Millie par exemple s'est déjà rendue à de nombreux meetings de Donald Trump, son idole. Et pour convaincre les électeurs, les fillettes font du porte à porte, s'affichent dans la rue avec des pancartes et vêtues de t-shirts floqués de slogans.
Selon Isabel, cet investissement personnel est important pour son futur. Et elle ne le voit pas sous un gouvernement de Donald Trump. "C'est une brute avec tout le monde. Je ne l'aime pas. Il est répugant et tous ses discours sont répugnants", assure la fillette. Millie, elle, ne voit pas son avenir dans un pays présidé par Hillary Clinton. Elle affirme qu'elle serait "inapte à gouverner". "Les gens disent qu'elle a de l'expérience. Je suis d'accord, elle a de l'expérience. Une mauvaise expérience !".
Si leurs idoles ne remportent pas l'élection présidentielle le 8 novembre prochain, Millie confie qu'elle restera dans son lit à pleurer durant plusieurs jours. Isabel, elle, envisage même de quitter les États-Unis. Mais elle avoue aimer son pays énormément.
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