ETATS-UNIS - S’il perd la bataille pour la Maison Blanche, Donald Trump a déjà trouvé des excuses : les médias sont “corrompus” et l’élection “truquée”. Quand à son adversaire, Hillary Clinton, elle serait “dopée”, a-t-il étrangement sous-entendu samedi.
En difficulté dans les sondages, Trump ne semble pas vouloir changer sa ligne de conduite consistant à multiplier les sorties tonitruantes, notamment à l’encontre de son adversaire. Dernière en date : après avoir à de multiples reprises estimé qu’Hillary Clinton était trop faible ou malade, voilà qu’il la sous-entend droguée… ou plutôt dopée.
"Je ne sais pas ce qui se passe avec elle: au début de son dernier débat, elle était gonflée à bloc. A la fin, elle pouvait à peine rejoindre sa voiture", a-t-il lancé samedi à Portsmouth, dans le New Hampshire. "Les athlètes doivent passer un contrôle anti-dopage, je pense que nous devrions passer un test anti-dopage avant le débat. Pourquoi pas?"
Les médias mettent en avant des mensonges éhontés pour la faire élire
Donald Trump
Un dopage qui fausserait la compétition ? Donald Trump est allé plus beaucoup plus loin, dénonçant, dans une violente diatribe, une élection “truquée” par des médias “corrompus”. Ils “mettent en avant des allégations complètement fausses et des mensonges éhontés afin de la faire élire", a lancé le magnat de l'immobilier. "Nous ne laisserons pas cela se passer", a-t-il martelé.
L'équipe Clinton a dénoncé "des tentatives honteuses visant à discréditer une élection quelques semaines avant qu'elle n'ait lieu". Mais Donald Trump ne fait que répéter des accusations proférées en août : “Croyez moi, il faudra qu’on fasse attention le 8 novembre, car cette élection sera truquée”, déclarait-il alors. Et lors de la primaire, déjà, il n’avait pas hésité à accuser son concurrent Ted Cruz de tricherie…