RIPOSTE - Invitée d'Europe 1 mercredi matin, la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez a poursuivi sa contre-attaque après l'ouverture d'une enquête sur son assistante parlementaire faisant suite à une dénonciation du Front national.
Marielle de Sarnez poursuit sa contre-offensive. Après avoir annoncé mardi déposer plainte pour "dénonciation calomnieuse" contre Sophie Montel, l'eurodéputée FN qui l'accuse d'avoir une collaboratrice parlementaire rémunérée pour une autre activité, la ministre des Affaires européennes a attaqué le Front national mercredi sur Europe 1.
L'ex-députée européenne Modem, qui assure qu'elle n'était "pas informée de l'enquête" ouverte après la dénonciation par le FN de 19 eurodéputés (dont elle), dénonce un coup politique du parti de Marine Le Pen :
Je ne peux pas supporter que le FN salisse les parlementaires honnêtes pour faire oublier ses turpitudes. Nous, quand nous avons des assistants parlementaires, ils font leur boulot
Marielle de Sarnez
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"Ce qui est reproché au FN, ce sont des emplois fictifs"
La ministre a poursuivi sa contre-attaque en évoquant les poursuites contre le FN, soupçonné lui-même d'emplois fictifs au Parlement européen. "Ce qui a été reproché au FN, ce sont des emplois fictifs : le Parlement européen finance des assistants parlementaires qui ne travaillent pas pour leur député. Ce n'est pas le cas de mes assistants parlementaires".
Tout en assurant ne pas être "accro au pouvoir", la ministre n'envisage pas une second de démissionner. "Ce qui m'intéresse, c'est de faire avancer les choses".