Benoît Hamon joue la transparence et dévoile son patrimoine

Publié le 16 février 2017 à 21h16, mis à jour le 16 février 2017 à 21h25
Benoît Hamon joue la transparence et dévoile son patrimoine

LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ - Alors que François Fillon est dans la tourmente avec l'affaire Penelope, Benoît Hamon joue la transparence. Le candidat à la présidentielle a publié ce jeudi sa situation financière.

Benoît Hamon a décidé de mettre cartes sur table. Le candidat a dévoilé ce jeudi, et de façon spontanée, son patrimoine. Le député des Yvelines anticipe ainsi l'obligation légale de publier sa déclaration. Tout candidat ayant réuni les 500 parrainages nécessaires doit en effet s'y soumettre avant le 9 avril.

Premier bien déclaré : un appartement acheté en son nom en 2006 pour 112.000 euros et pour lequel il a emprunté 100.000 euros. La localisation, elle, n'est pas indiquée. Le député des Yvelines a également acquis en 2016 un appartement de 108 m², dont il possède 46% des parts. Il a souscrit pour cet achat un prêt de 580.348 euros, le prix du bien s’établissant à 700.000 euros.

Hamon roule en Corsa

Le reste de son patrimoine est constitué d'une Opel Corsa achetée en 2006 et de 61.067 euros versés sur un fonds de retraite volontaire à Bruxelles, lié à ses fonctions de député européen de 2004 à 2009. Côté revenus, Benoît Hamon a perçu en tout 93.600 euros d'indemnités d'élu, son seul revenu. La rémunération et le patrimoine de sa compagne, cadre du groupe de luxe LVMH, ne figurent pas dans la déclaration. Le couple est lié par un Pacs, pour lequel le régime de la séparation des biens s'applique.

Ses gros donateurs seront connus

Régis Juanico, trésorier de la campagne du candidat, a par ailleurs présenté dix mesures lors d'une conférence de presse. L'une d'elle concerne la divulgation de "l'identité des personnes dont les dons ou le total des dons est supérieur à 2.500 euros, avec leur accord préalable". En novembre, Benoît Hamon avait interpellé Emmanuel Macron en lui réclamant la publication de la liste de ses donateurs. Le candidat d'En Marche! avait refusé, se retranchant derrière le secret fiscal.

Par ailleurs, le candidat socialiste s'engage "à publier les noms des lobbyistes rencontrés" durant sa campagne. Il compte également porter "à six ans, pour toutes les élections, la durée d'inéligibilité que peut prononcer le juge en cas d'infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales".


La rédaction de TF1info

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