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La République en marche a dévoilé jeudi une partie de ses candidats aux législatives. Et cette dernière n'a pas obtenu "l'assentiment" de François Bayrou, président du Modem. Ce dernier a même prévu de convoquer, ce vendredi, le bureau politique du Modem "en souhaitant que dans les heures qui viennent, un mouvement de raison permette des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente", a déclaré celui qui s'était rallié au fondateur d'En marche en février dernier.
Mais ce matin sur LCI, Benjamin Griveaux, porte-parole d'En marche, a voulu apaiser les choses : "Ils ne sont pas fâchés", a-t-il assuré. "Il ne faut pas exagérer les déclarations qui ont été faites hier soir par François Bayrou." Il a rappelé que pour être investi candidat LREM (La République en marche) pour les législatives, "il fallait répondre à trois critères : la parité, le renouvellement et la compétence. C'est au regard de ces critères-là qu'on a regardé dans chaque circonscription qui était le ou la meilleur(e) candidat(e)."
"Je suis certain que parmi les circonscriptions qui restent, il y a aussi des gens du Modem formidables qui pourront être investis", a-t-il ajouté, laissant entendre que les quelques 150 députés manquant à LREM pourront comprendre de nombreuses personnalités du Modem.
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