Partager cette vidéo sur :
L'ambiance était tellement glaciale que même le fait de se serrer la main ne semble pas être allé de soi. Mercredi 3 mai 2017 au soir, à la fin du débat opposant les deux finalistes dans la course à l'Elysée, Marine Le Pen s'est très vite levée tandis qu'Emmanuel Macron a préféré rester assis quelques minutes de plus. Avant qu'ils se serrent finalement la main.
En vidéo
La candidate du Front national n'a presque pas parlé avec Christophe Jakubyszyn et Nathalie Saint-Cricq, les journalistes présentateurs ayant tenté (en vain) d'arbitrer les échanges tendus entre les deux prétendants aux plus hautes fonctions de l'Etat. Puis, lorsqu'elle quitte le plateau de télévision, rapportent nos confrères du Parisien, elle s'agace que personne ne s'empresse de la saluer et lâche : "Je n'ai pas les mains moites", avant de filer vers son équipe. Ses proches enfoncent le clou, à l'instar de Sébastien Chenu, conseiller régional FN dans les Hauts-de-France, qui lui précise l'avoir trouvé "froid, même robotique".
Autre ambiance dans le camp de son adversaire : les applaudissements retentissent depuis les loges des proches du candidat d'En Marche ! Cette poignée de main tardive entre les duettistes n'est pas sans rappeler l'intox qui a circulé sur le compte de Macron, qui se laverait les mains après avoir serré les main des ouvriers, selon une rumeur fantaisiste régulièrement relayée par la fachosphère sur les réseaux sociaux depuis un an. A l'origine, un article du site d'information parodique Gorafi datant de juin 2016 dans lequel un Macron imaginaire déclare : "Quand je serre la main d’un pauvre, je me sens sale pour toute la journée".
Suivez la présidentielle sur notre page spéciale
Le 7 mai, retrouvez les résultats sur notre page spéciale
"Captatio benevolentiae", "Carabistouille", "chicaya"... Connaissez-vous les expressions rétro employées par Emmanuel Macron ?
Remaniement : après les nominations de Dussopt et Gény-Stephann, (re)découvrez la composition du gouvernement
Val-d'Oise : le Conseil constitutionnel annule l'élection de la députée LREM Isabelle Muller-Quoy
Macron annonce des emplois francs en banlieue : pourquoi la discrimination positive crispe-t-elle autant ?