François Fillon ne veut plus répondre sur les "affaires" : "Ce ne sont pas les médias qui décident des questions, qui décident de la campagne"

Publié le 20 avril 2017 à 11h59
François Fillon ne veut plus répondre sur les "affaires" : "Ce ne sont pas les médias qui décident des questions, qui décident de la campagne"

NON, C'EST NON - François Fillon ne veut pas laisser sa mise en examen parasiter ses derniers jours de campagne. "Ce n'est pas les médias qui décident de la campagne", rétorquait ce matin le candidat de la droite sur RTL.

Non, c'est non. François Fillon l'avait promis il y a un mois, ce n'est pas à trois jours du scrutin qu'il va céder : pas question pour le candidat de la droite d'évoquer les "affaires" en cours et sa mise en examen. Il a justifié jeudi matin sur RTL l'annulation d'une interview prévue avec Le Monde car le quotidien du soir souhaitait l'interroger sur ces sujets et il a refusé. Pour le candidat, pas question de se laisser imposer des questions par les journalistes...

Il y a une chose qui est très importante pour moi, c'est que ce ne sont pas les médias qui décident du tempo, qui décident des questions, qui décident de la campagne
François Fillon

Conscient que la formule pose un problème - la presse est, a priori, libre de décider les questions qu'elle souhaite poser -, François Fillon précise : 

Chacun pose les questions qu'il veut, mais moi je réponds à qui j'ai envie de répondre
François Fillon

Des relations compliquées

Depuis le début de sa campagne, François Fillon entretient des relations compliquées avec les médias. Il les avait accusés, au lendemain de la primaire, de déformer sa proposition concernant la réforme de la Sécurité sociale, qu'il a bien modifiée après sa victoire. C'est surtout après les révélations concernant l'emploi de sa femme Penelope puis la mise en examen du couple que les relations se sont détériorées, François Fillon dénonçant un complot contre sa candidature et laissant entendre que la presse soutenait Emmanuel Macron

Récemment, plusieurs journalistes ont fait les frais physiquement de ces tensions, pris pour cible par des militants lors des meetings du candidat de la droite. Des manifestations de "colère" que l'intéressé avait dit "comprendre sans les excuser".

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Vincent MICHELON

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