ANTI-FILLON - Henri Guaino a réagi mardi matin sur RTL aux menaces qui pèsent sur une nouvelle investitures aux législatives s'il persiste à être candidat à la présidentielle contre François Fillon, désigné par les primaires de la droite.
Il ne lâchera rien. Henri Guaino, menacé de perdre sa circonscription dans les Yvelines aux prochaines législatives s'il persiste à se présenter contre François Fillon, candidat désigné de sa famille politique, ne compte pas abandonner sa croisade.
Malgré la menace explicite du député fillonniste Jean-François Lamour, en charge des investitures chez Les Républicains, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui avait gagné sa circonscription en 2012, ne s'en laisse pas compter. Voici ce qu'il rétorque, mardi 27 décembre au matin sur RTL :
Ils sont rigolos ces politiciens, ils n'ont jamais rien obtenu de moi par le chantage !
Henri Guaino
Et le député des Yvelines de poursuivre : "Mon but n'est pas de préserver à tout prix une circonscription. Ils peuvent toujours décider ce genre de chose..." Seul contre tous ? Henri Guaino l'assure : les 500 parrainages qu'il doit réunir pour être candidat à la présidentielle "rentrent doucement, normalement. C'est faisable, je dors sur mes deux oreilles".
Opposé au programme de François Fillon, qu'il décrit comme "une politique punitive, de purge pour rien qui ne fera que nourrir les extrêmes", le député gaulliste en est certain : "Ce projet n'exprime pas la philosophie de ma famille politique". Et d'ailleurs, conclut-il : "La droite, ce n'est pas la France".