COMITÉ D'ACCUEIL - Peu avant le début du meeting de la candidate du FN à la présidentielle ce dimanche après-midi à Nantes, des manifestants hostiles à sa venue s'en sont pris à des bus transportant des militants du parti..
Ils répondaient à un appel à organiser une opération escargot pour "nasser le Zénith", où se tenait le meeting de Marine Le Pen, ce dimanche après-midi à Nantes : une cinquantaine de manifestants anti-FN s'en sont pris à des autocars transportant des élus et militants du parti d'extrême droite sur la route nationale N137 reliant Rennes à Nantes.
"A 20 km avant d'arriver à Nantes, il y avait des jeunes qui étaient sur le côté, encagoulés. Ils ont stoppé la circulation et se sont attaqués à moi et à mon collègue avec des bâtons et des barres de fer", a déclaré la conductrice d'un des autocars, Alda Pereira, à l'AFP .
Escortés par la gendarmerie
L'un des véhicules a été recouvert de peinture, avant d'être escorté jusqu'au Zénith par des camionnettes de gendarmerie. La circulation a été momentanément bloquée dans les deux sens. Des pompiers sont également intervenus pour maîtriser un départ de feu. "Trois bus, deux venant de Rennes et un de Vitré ont été attaqués. Il y avait un barrage, la voie était bloquée, et ils ont brûlé des pneus. On ne pouvait plus avancer", a déclaré Emeric Salmon, conseiller régional FN de Bretagne, à l'AFP .
Au moins une centaine de camions de CRS étaient déployés aux abords du Zénith tandis qu'aux ronds-points, les policiers procédant à des contrôles routiers.
Emmanuel Macron réagit sur Twitter
Sur son compte Twitter, Le candidat d'En Marche ! à la présidentielle a condamné l'attaque des bus du FN, "comme toutes violences". "Pour moi le débat, c'est idées contre idées, projet contre projet", a ajouté l'un des "deux oppposants" ciblés par Marine Le Pen lors de son meeting.
Je condamne l'attaque d'un bus du FN à Nantes, comme toutes violences. Pour moi le débat c'est idées contre idées, projet contre projet. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 26 février 2017