Dans son champ de vision, ses militants regroupés sur le Vieux-Port . Nul doute que Patrick Mennucci espère voir le phénomène se reproduire au soir du second tour des municipales. Sur son estrade, le candidat socialiste à la mairie de Marseille harangue les sympathisants venus écouter son discours. Meeting après meeting les mots sont de plus en plus durs pour son rival : Jean-Claude Gaudin, «une murène dans son trou au large du frioul » ne sortant de sa cache « que pour mordre ».
Duel au soleil, mais à distance avec son rival UMP. Le bureau de Jean-Claude Gaudin n’est pas loin. La tête de liste socialiste accuse justement le candidat maire de « dormir dans son bureau pendant que la ville s’enfonce ». Au candidat PS de s’interroger : « que ferait-il 6 ans de plus [s’il était réélu ] » ?
Patrick Buisson et Front national
Pourtant, le candidat veut cogner plus fort encore et profite de l’actualité agitée de l’UMP pour bousculer le candidat de la droite républicaine ; notamment de l’affaire Buisson : « Patrick Buisson était conseiller personnel de Jean-Claude Gaudin en 1986 quand il a fait la fusion avec le FN pour diriger le conseil régional », clame le candidat socialiste.
Autre cible du candidat Mennucci, le Front national. La liste dirigée par Stéphane Ravier est créditée de 20% d'intentions de vote et le candidat profite de cette menace pour faire monter la sauce. « L’alternative c’est nous. Qu’est-ce qu’ils proposent pour la culture et pour les places de crèche dans la ville ? Rien ! Ils ne proposent que la xénophobie ». Patrick Mennucci renforce ses attaques sur ses adversaires, peut-être une réaction
face aux derniers sondages le donnant perdant face à Jean-Claude Gaudin
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