Gérard Collomb (PS) : Le maire sortant, qui brigue un troisième mandat consécutif, fait figure de grand favori. Victorieux au premier tour en 2008, les choses pourraient cette fois être un peu plus compliquées pour lui : division de la gauche, possible vote sanction vis-à-vis du gouvernement ou volonté de renouvellement sont autant de facteurs qui peuvent le faire (un peu) trembler.
Michel Havard (UMP-UDI) : Le challenger aux allures de gendre idéal, vainqueur de la primaire UMP en juin dernier, est parvenu à rallier l’UDI à sa cause. Celui qui répète à qui veut l’entendre que "voter Collomb, c’est soutenir Hollande" a également passé une bonne partie de sa campagne à tenter de se faire connaître des Lyonnais. L’opération séduction a-t-elle porté ses fruits ? Réponse dimanche.
Christophe Boudot (FN) : Après avoir réalisé un score dérisoire en 2008 (4,15 %), le Front National espère au moins tripler son score cette année. Pour sa première campagne municipale, Christophe Boudot a martelé qu’il était "le candidat de la rupture" et a d’ores et déjà indiqué que ses candidats se maintiendraient partout ils le pourront. De quoi ouvrir la voie à un possible triangulaire au second tour.
Etienne Tête et Emeline Baume (EELV) : Alliés à Gérard Collomb lors des dernières municipales, les Verts font cette fois-ci cavalier seul, avec pour objectif de peser au maximum sur le scrutin du premier tour. La barre des "10 % + X" est espérée afin de s’offrir une vraie légitimité entre les deux tours.
Aline Guitard (Front de Gauche-Gram) : La liste "Lyon Citoyenne et Solidaire", emmenée notamment par Nathalie Perrin-Gilbert, maire du Ier arrondissement et ancienne protégée de Gérard Collomb, se veut être une alternative à gauche pour les déçus du maire sortant. Son score potentiel reste une belle inconnue.
Eric Lafond
(Sans étiquette) : Le candidat centriste avait obtenu un peu plus de 6 % des voix en 2008 sous la bannière du Modem. Désormais suspendu par le parti, il entend entre autres surfer sur le désamour des électeurs pour les appareils politiques pour se faire une place dans le scrutin. A voir s’il fusionnera avec un candidat entre les deux tours s’il en a la possibilité.
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