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Fidèle jusqu'au bout. Alors que la candidature de François Hollande n'est plus du tout naturelle pour de nombreux responsables socialistes, sa ministre de l'Education nationale n'en démord pas : le chef de l'Etat doit se représenter en 2017.
Jugeant ce quinquennat "trop court", Najat Vallaud-Belkacem a plaidé sur LCI, lundi matin, en faveur "d'un nouveau quinquennat pour avoir tous les résultats souhaités". Car, selon son argumentaire, les réformes mises en place en 2012, comme le recrutement des enseignants dans l'Education, "ne prennent effet que quatre ou cinq ans plus tard", et "les Français ne voient pas suffisamment l'effet". Un peu plus tard, elle observe que "nous vivons dans une ère de l'immédiateté, les gens ne comprennent pas qu'il faille un an et demi pour adopter une loi".
La ministre juge aussi que "nous avons besoin de continuité dans l'action conduite. Cette action menée depuis 2012 est bonne". Ainsi, "sans hésitation", elle juge encore que François Hollande, même contesté par son propre camp, est "le candidat naturel" et qu'il aurait pu se passer d'une primaire.
Et d'estimer, à l'attention des détracteurs de François Hollande, que "ceux qui l'on fait élire en 2012 doivent assumer totalement son bilan". Pas sûr qu'elle parvienne à convaincre Arnaud Montebourg, Benoit Hamon ou Emmanuel Macron.
La ministre devrait en revanche trouver un terrain d'entente avec le philosophe Bernard-Henri Lévy, qui "rêve" d'un nouveau mandat de François Hollande.
Vincent Michelon
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