NKM assure qu'elle va réduire les impôts de 100 millions d'euros par an

Publié le 4 mars 2014 à 14h56
NKM assure qu'elle va réduire les impôts de 100 millions d'euros par an

MUNICIPALES 2014 - La candidate UMP à Paris a présenté ce mardi matin le volet financement de son programme. Il inclut une baisse des impôts des Parisiens de 100 millions d'euros par an dès 2015 si elle est élue.

Jusqu'à présent, elle promettait de ne pas les augmenter . Mais trois semaines avant le premier tour, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a finalement décidé d'aller plus loin : elle s'engage désormais à baisser les impôts des Parisiens , et ce, dès 2015. Objectif : 100 millions d'euros par an sur la mandature.

Cette baisse passerait par la diminution de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (80 millions), de la taxe de balayage (10 millions d'euros), et du montant des cotisations foncières (10 millions). "Notre démarche a consisté à trouver des marges de manœuvres" a-t-elle indiqué, dénonçant les "pratiques de mauvaise gestion”, de l'actuelle majorité.

"Malthusianisme" pour le PS

Régulièrement attaquée par ses adversaires de ne pas chiffrer ses propositions, qui comprennent des volets ambitieux comme l'extension des horaires des services publics, le réaménagement de plusieurs pôles parisiens ou le développement des caméras de vidéosurveillance, la candidate UMP a dégainé un document de 63 pages . "On n’a pas tout imprimé pour épargner quelques arbres", sourit-elle en conférence de presse.

Au total, la candidate UMP prévoit de dépenser 7 milliards d'euros sur la mandature, contre 8,5 milliards pour sa rivale socialiste Anne Hidalgo. "Je veux trouver des financements innovants afin que de nombreux investissements ne coûtent au final rien à la collectivité", a-t-elle précisé, en indiquant qu'elle mettrait en place un plan d'économie d'un milliard d'euros sur six ans. Il serait obtenu en mettant fin "à des pratiques de mauvaise gestion", en réduisant le train de vie de la mairie ou en diminuant les effectifs de la ville de 2500 postes. "Il s'agirait de départ à la retraite non remplacés" détaille-t-elle.

"On voit bien que les droites parisiennes reviennent au malthusianisme qui a tant coûté aux Parisiens en termes de sous-équipement, notamment à l’Est, et qui a été sévèrement sanctionné en 2001", a contre-attaqué Rémi Féraud, le porte-parole d'Anne Hidalgo (PS), dans un communiqué . Il estime également que "le plan social envisagé par Madame Kosciusko-Morizet (...) est impossible quand elle envisage, entre autres, d’étendre les horaires de manière significative et donc d’augmenter les effectifs".


La rédaction de TF1info

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