Piratages contre Macron : "Les attaques viennent d'Ukraine" selon Laurence Haïm

Publié le 15 février 2017 à 11h58
Piratages contre Macron : "Les attaques viennent d'Ukraine" selon Laurence Haïm

CYBER-ATTAQUES - Laurence Haïm, porte-parole d'Emmanuel Macron, assure que le site En Marche ! a été victime de 4000 piratages en un mois. Elle désigne comme responsables "des gens venant d'Ukraine".

Le piratage informatique se mêle à la course à l'Elysée. Laurence Haïm, porte-parole du candidat Emmanuel Macron pour l'international, était l'invitée de la matinale de LCI, mercredi 15 février 2017. Elle est revenue sur les soupçons d'ingérence russe dans l'élection présidentielle alors que le site En Marche ! a fait l'objet de tentatives d'attaques informatiques.

"Ce n'est pas du tout de la paranoïa [...] Notre site a été victime de 4000 attaques en un mois", assure l'ancienne correspondante d'iTélé et Canal + à Washington. Dans son édition du 8 février, Le Canard enchaîné en avait comptabilisé 1922. Une information qui intervient alors que les rumeurs qui feraient d'Emmanuel Macron une cible du Kremlin vont bon train. Entre autres indices, l'interview donnée au site-pro-russe Sputnik News par le député LR Nicolas Dhuicq, où ce dernier assurait que celui-ci était "soutenu par un très riche lobby gay". Et les informations de Russia Today - aussi financé par Moscou - selon lesquelles Julian Assange aurait des révélations à faire sur les échanges de mails entre le candidat et Hillary Clinton.

"J'espère que le Kremlin maintiendra sa neutralité"

Dans ce qui sonne comme un voeu pieux, la porte-parole "espère que le Kremlin maintiendra sa neutralité absolue [...] dans le processus démocratique". Selon elle, "les attaques au quotidien" de leur système informatique sont en fait commises "par des gens notamment venant d'Ukraine". Leur but : "Avoir des informations sur les 185.000 adhérents et accéder à des courriels échangés sur notre stratégie de campagne". Des agissements, à ses yeux, "impossibles dans une démocratie".

Celle qui a suivi, pour les médias à l'époque, l'élection américaine qui a conduit Donald Trump au pouvoir, assure que "des attaques similaires à l'encontre d'Hillary Clinton ont eu des conséquences" sur le choix du vainqueur. D'où son "appel à la vigilance des plus hautes autorités françaises".  


Laurence VALDÉS

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