Pour Philippe de Villiers, si Emmanuel Macron n'est pas socialiste, c'est grâce à Jeanne d'Arc

Publié le 18 octobre 2016 à 10h57
Pour Philippe de Villiers, si Emmanuel Macron n'est pas socialiste, c'est grâce à Jeanne d'Arc

MIRACLE - Invité politique de LCI, Philippe de Villiers est revenu mardi matin sur sa rencontre avec Emmanuel Macron au Puy du Fou, en août dernier. L'ex-ministre avait alors expliqué qu'il n'était "pas socialiste". Un "miracle" dû à Jeanne d'Arc, s'amuse l'ex-candidat souverainiste à la présidentielle.

C'était il y a deux mois. Emmanuel Macron, tout à sa quête de Jeanne d'Arc, avait rendu visite au Puy du Fou à l'un des fervents défenseurs de cette figure historique, Philippe de Villiers. Sur place, l'ancien ministre de l'Economie - qui annoncera une éventuelle candidature pour 2017 en décembre ou janvier - avait rendu hommage à l'ancien candidat souverainiste à la présidentielle, en sa qualité "d'entrepreneur culturel" et artisan de ce parc d'attraction à succès.

Un brin provoc', Emmanuel Macron avait alors profité de l'occasion de cette visite pour expliquer (ou confirmer) aux journalistes : "L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste". Avec le recul, la scène amuse beaucoup Philippe de Villiers, qui y voit un effet de l'anneau de Jeanne d'Arc, célèbre relique que l'ex-ministre était venu contempler. Un petit trait d'esprit formulé mardi matin sur LCI : 

Il y a eu un miracle de l’anneau de Jeanne d’Arc. Il était devant, il a été pris de trépignements. Il s’est retourné vers les journalistes et là, il a dit : 'je ne suis plus socialiste'.
Philippe de Villiers

Miracle incomplet

Philippe de Villiers poursuit sa blague : "J'ai voulu alors le ramener devant l'anneau pour qu'il y ait une deuxième miracle, pour qu'il dise 'je ne suis plus mondialiste, je ne suis plus européiste', mais ça n'a pas marché".

Lors de la fameuse rencontre, Emmanuel Macron avait justifié ses échanges avec ce représentant de la droite dure, qui chante les louanges de Marion Maréchal-Le Pen, en jugeant que "notre pays est paralysé parfois par une espèce de sectarisme". "Il y a des divergences, elles sont réelles", avait-il poursuivi. "C'est normal, c'est la vie politique. Philippe de Villiers a ses convictions que je respecte, j'ai les miennes, sur l'Europe, sans doute sur la société française. Mais nous appartenons à un même pays".


Vincent MICHELON

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