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Emannuel Macron, le candidat du mouvement En Marche a tenu son premier grand meeting ce samedi 10 décembre, porte de Versailles à Paris. Accueilli en rock star par plus de 10.000 personnes, l'ancien ministre de l'Economie a entamé dès 17h une véritable démonstration de force. L'ex-banquier d'affaires s'est autoproclamé "candidat du travail", avant d'énoncer ses propositions notamment en matière d'emploi.
"Je veux ce soir vous parler des premières batailles, celles contre le chômage, tout ce qui assigne à résidence une partie de nos concitoyens, la bataille économique et sociale, c'est la première bataille", a-t-il clamé
Emmanuel Macron a affirmé vouloir maintenir la durée légale du travail hebdomadaire à 35 heures, soulignant la nécessité "d'une régle simple et lisible" pour tous. Il a poursuivi, en proposant "renforcer la négociation au niveau des branches, des secteurs d'activité et des entreprises". "Des "accords majoritaires" dans les entreprises permettraient "de modifier le nombre d'heures supplémentaire que l'on travaille, de modifier l'organisation..." a-t-il ajouté.
Le candidat hors primaire de la gauche a également réitéré sa proposition de supprimer les cotisations maladies et chômage payés par les salariés, transférées sur une hausse de la CSG. "Je demande un effort net à deux catégories: les revenus du capital (...) et la moitié des retraités les plus aisés, pour leurs enfants et petits-enfants", a-t-il ajouté. Seuls les 40% de retraités les plus modestes et les chômeurs seront épargnés par cette hausse. Sous les applaudissements de la salle, il a assuré que les salaires nets augmenteraient pour tous, "salariés et indépendants".
Emmanuel Macron a promis de maintenir "les allègements de cotisation déjà décidés ces dernières années" et "transformer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègements de charges pérennes".
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L'ancien ministre a également énoncé ses priorités en matière de sécurité : le recrutement, s'il est élu président, de 10.000 policiers et gendarmes et le rétablissement de la "police de proximité", supprimée par Nicolas Sarkozy. "Il n'y a pas de liberté qui vaille si chaque jour on a peur", a fait valoir Emmanuel Macron, ajoutant que "l'autorité de l'Etat doit être intangible et notre autorité inflexible".
Le candidat a souligné que "d'autres propositions viendront jusqu'à la fin février sur l'éducation, l'Europe, l'environnement, la culture, la défense, la sécurité, l'agriculture".
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