VOTRE AVIS – C’est une bonne vieille tradition française. Comme lors de chaque scrutin présidentiel, ils sont (très) nombreux à se présenter, sans garantie d’obtenir les 500 signatures. Sympathique, vain ou nécessaire ? La Médiasphère vous a posé la question.
Ils seraient, d’après eux, les mal-aimés de la campagne. A l’approche du premier tour de l’élection présidentielle, les "petits" candidats s’invitent sur les plateaux de télé. Lundi soir, c’est François Asselineau, le président de l’Union populaire républicaine (UPR) qui a réussi à la surprise générale à obtenir les 500 parrainages, qui avait les faveurs du 20 heures de TF1.
Comme lui, Philippe Poutou, Rama Yade ou encore Jean Lassalle comptent bien faire entendre leurs propositions. De là à rattraper leur retard de temps de parole… En 2012, ils étaient 10 à avoir récolté les 500 parrainages nécessaires pour présenter leur candidature aux Français. Cette année, ils sont déjà 8 sur la ligne de départ.
François Asselineau, donc. Mais aussi François Fillon (Les Républicains), Emmanuel Macron (En marche !), Benoît Hamon (PS), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Marine Le Pen (Front national) et Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise).
Pour les autres, la course de fond s’annonce difficile… Mais ont-ils tous leur place ? C’est la question que La Médiasphère, l'émission médias de LCI, est allée poser dans ce micro-trottoir. Si la plupart des personnes interrogées sont, dans l’ensemble, assez indulgentes avec ces candidatures, la majorité nous ont avoué ne même pas connaître leur nom...
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