Dans quel état d'esprit êtes-vous au lendemain de votre victoire face à Alain Fillola (PS) ?
A l'annonce des résultats, j'étais euphorique, heureux de ma victoire (52,16 % contre 47,84 % soit 341 voix d'avance, ndlr). Tout au long de la campagne je pensais pouvoir l'emporter mais jamais je n'avais imaginé avec un écart aussi important. Mais très vite, une fois la joie passée, j'ai pris conscience de l'immensité de la tâche. Il va falloir se retrousser les manches pour les Balmanais.
Comme Balma, d'autres villes de l'agglomération toulousaine (Fenouillet, Saint-Orens, Rieumes) ont basculé à droite….
Il y a une prise de conscience des habitants de la couronne toulousaine et des habitants de la Haute-Garonne qu'il n'y avait pas eu d'alternance depuis longtemps. Ils ont eu envie de changement et que les barons locaux laissent la place. Lors des six mois de ma campagne, j'ai souvent entendu les gens me dire que quatre mandats (Alain Fillola est élu maire depuis 1995, ndlr) c'était trop. Me concernant, je ne briguerai aucun mandat législatif ou cantonal, je suis là pour m'occuper des habitants de Balma.
Pensez-vous que le contexte national a pu peser lors de ce premier tour des élections municipales ?
Oui mais à la marge. 1 ou 2 % des électeurs ont peut-être voulu sanctionner le gouvernement. Mais c'est tout. En tout cas,
lors de ma campagne
je me suis attaché à développer des thématiques locales, à aucun moment dans mes interventions ou dans mes meetings j'ai abordé les thématiques nationales. J'ai uniquement parlé d'urbanisme et de cadre de vie.
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