Confinement : les commerçants devront encore attendre pour pouvoir rouvrir

Publié le 12 novembre 2020 à 20h02, mis à jour le 12 novembre 2020 à 22h08

Source : JT 20h Semaine

Les commerces dits "non essentiels" restent fermés pour les quinze prochains jours. Mais, ils pourraient être autorisés à rouvrir à partir du 1er décembre si les conditions sanitaires s'améliorent.

Ils souhaitaient à tout prix une réouverture des magasins de jouets dès demain. Ce jeudi soir, le gouvernement en a décidé autrement. Selon Jean Castex, "les commerces fermés au titre du confinement le resteront donc encore pour quinze jours supplémentaires". "Je suis déçu de ces annonces et je pense que ça va être ce soir l'état d'esprit des milliers de salariés du jouet", exprime Rodolphe Brondy, responsable des achats - Village JouéClub. Pour cette enseigne, patienter encore quinze jours n'est pas sans conséquence.

Rester fermé, c'est aussi le pire des scénarios pour ce vendeur de prêt à porter à Vincennes (Val-de-Marne). Il est difficile pour lui de vendre ses collections en "click and collect" . Pour Roger Zarrouk, responsable - Magasin de vêtements "Spotland", "un vêtement, ça s'essaie, ça se touche ça se regarde....". Certes, ce commerçant peut déjà bénéficier d'aide jusqu'à 10 000 euros par mois.

Le gouvernement veut aussi inciter les bailleurs à baisser les loyers des commerçants, grâce à un crédit d'impôt de 50%. À Lille (Nord), Adrien Smith, cogérant salon de coiffure "Carte Blanche", a accueilli la nouvelle avec plus d'espoir. Ce coiffeur est prêt à renforcer le protocole sanitaire en décembre s'il le faut. Mais pour rattraper le retard, il devra aussi travailler plus.

ertains commerçants n'ont en revanche pas attendus les annonces du gouvernement pour rouvrir aux clients. C'est le cas de ce vendeur de stylos à Toulouse (Haute-Garonne), qui respecte à sa manière les consignes sanitaires. Philippe Léon, gérant du magasin "Toulouse Stylos" ne cache pas son mécontentement. "Si la vraie raison est le problème sanitaire, les gens sont beaucoup plus en sécurité dans un petit commerce indépendant que dans une grande surface", explique-t-il. Mais en levant leur rideau, il encourt 135 euros d'amende. Une sanction loin d'être dissuasive pour ces commerçants qui dise être au bord de la faillite.


La rédaction de TF1info

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