EN DIRECT - COP26 : Boris Johnson évoque une joie "teintée de déception"

Publié le 14 novembre 2021 à 16h57, mis à jour le 15 novembre 2021 à 9h23

Source : TF1 Info

SOMMET MONDIAL - La COP26 a adopté ce samedi un "pacte de Glasgow" destiné à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, mais sans assurer de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres. Suivez les dernières infos.

Ce live est à présent terminé. 

NUCLÉAIRE ET RENOUVELABLE


"La Chine et l'Inde, comme la France et l'Europe, peuvent se passer du nucléaire", a estimé sur LCI Sandrine Rousseau, présidente du conseil politique de Yannick Jadot, candidat à la présidentielle des Verts. "Construire de nouvelles centrales, c'est plus cher que d'investir dans les renouvelables", a-t-elle assuré, déclarant également que "ce n'est pas une solution privilégiée au niveau mondial, seule la France investit autant dans le nucléaire". 


Au sujet de la Chine, la finaliste a la primaire des Verts a assuré que cet Etat est maintenant devenu un pays riche capable de sobriété énergétique, et qu'il faut par ailleurs faire en sorte que l'Inde "ne fasse pas les mêmes erreurs que nous avons faites". Ces deux pays devraient miser davantage sur un mix énergétique renouvelable et moins d'énergies fossiles à son sens. "Le défi que nous avons est de faire en sorte que les pays qui s’enrichissent aujourd’hui ne le fassent pas de la même manière que nous [les pays riches, ndlr] l’avons fait", a-t-elle estimé.  

"JE SUIS TRÈS INQUIÈTE" 


"Cela aurait pu être pire, mais ce qu'il s'est passé à la COP26 est grave", a estimé sur LCI dans l'Interview Politique Sandrine Rousseau, présidente du conseil politique de Yannick Jadot, candidat à la présidentielle des Verts. Décrivant "une COP décisive sur un moment de bascule", elle a jugé que "l'on a pas évité le pire parce que l'Europe n'était pas unie face à la Chine et l'Inde, et que la France a défendu le nucléaire contre vents et marées". 


"C'est comme si on était dans un aveuglement sur ce qui est en train de se passer", a-t-elle glissé. "Je suis très inquiète et nous devrions tous l'être", a-t-elle ajouté, expliquant que certains pays avaient pris moins d'engagements que lors de la COP21 en 2015. La finaliste de la primaire des Verts a également estimé qu'une organisation internationale en charge du contrôle du respect de l'Accord de Paris devrait voir le jour pour s'assurer que les engagements soient respectés.


Cet Accord de Paris avait fixé pour objectif un réchauffement de l'atmosphère pas au-delà de 1,5°C, mais la feuille de route des Etats à la sortie de cette COP26 table plutôt sur 2,4°C de réchauffement. "À 2 degrés, la situation bascule", s'est alarmé Sandrine Rousseau : "le niveau des mers augmente entre 50 centimètres et 300 entre 2050 et 2100", a-t-elle indiqué, rappelant qu'un milliard de personnes vivent le long des côtes. "La déstabilisation géopolitique est majeure", a-t-elle assuré. 


"Maintenant chaque État doit faire un effort, il ne faut pas s’en remettre à un accord international", a-t-elle jugé, estimant aussi que "l'Europe a quelque chose à jouer d’historique en étant la force qui montre l’exemple mais aujourd'hui elle n’y est pas arrivée". 

COMPROMIS


Face aux nombreuses critiques soulevées par l'accord conclu samedi 13 novembre par les 200 pays réunis à Glasgow (Écosse), Barbara Pompili préfère voir le verre à moitié plein.

ANTONIO GUTERRES DÉÇU MAIS DÉTERMINÉ


"Nous devons mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles. Supprimer progressivement le charbon. Mettre un prix sur le carbone. Protéger les communautés vulnérables. Et honorer l'engagement de 100 milliards de dollars de financement climatique pour soutenir les pays en développement. Nous n'y sommes pas parvenus lors de la COP26, mais nous avons des bases pour progresser", écrit ce dimanche sur Twitter Antonio Guterres. 


Le secrétaire général de l'ONU regrette que la volonté politique collective n'ait "pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions" entre pays. Pour lui, "il est temps de passer en mode 'urgence'".

FAUT-IL DES PÉRIODES SANS CHASSE ?


"La question ne peut pas se résoudre de manière globale et doit se faire territoire par territoire", selon Barbara Pompili.

RÉFUGIÉS CLIMATIQUES


Va-t-il falloir créer un statut de réfugié climatique ? "Des pays sont d'ores et déjà menacés de disparaître (…) C'est fort probable qu'on doive accueillir des réfugiés demain, et il faudra trouver le meilleur moyen de le faire", a prévenu Barbara Pompili dans Le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.

NUCLÉAIRE : "UNE ÉNERGIE SURVEILLÉE"


Le nucléaire est-il une énergie sûre ? "C'est une énergie surveillée avec des mesures de sûreté très dure (...) nous avons une Autorité de Sureté Nucléaire qui tient la route", assure Barbara Pompili

NUCLÉAIRE


"Le nucléaire pose un certain nombre de problèmes", sur les déchets et les "questions de sûreté", dit Barbara Pompili dans Le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. "Si des nouveaux réacteurs sont construits, ils ne pourront pas être en fonctionnement avant 15 ans. D'ici là, on continue le travail", ajoute-t-elle.

"IL FAUT BAISSER NOTRE DEMANDE EN ÉLECTRICITÉ", ASSURE B. POMPILI


Pour faire face à une augmentation de "15% d'ici à 2035" de la demande en électricité, il faut "baisser notre consommation" et "investir massivement dans les énergies renouvelables", au risque d'un "blackout", explique Barbara Pompili dans le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.

ÉOLIENNES


"Il va falloir augmenter la capacité installée des éoliennes sur terre" d'ici à 2035, confirme Barbara Pompili, qui évoque une production "2,5 à 4 fois" plus grande que ce qui existe aujourd'hui.

BARBARA POMPILI : "LE TOUT ÉLECTRIQUE DANS L'AUTOMOBILE D'ICI A 2035"


"Toute l'industrie automobile devrait passer à l'électrique d'ici à 2035", mais la France envisage de laisser "un petit peu de temps" pour l'hybride "jusqu'à 2040", explique Barbara Pompili dans le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.


Sur ce sujet, la ministre de la Transition écologique écorche au passage EELV leur reprochant de "rester dans la théorie, alors qu'on parle de la vie des gens".

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE


Après la COP26, l'objectif de maintenir le réchauffement à 1,5 degré est-il tenable ? "Il faudra que tous les pays respectent leurs engagements, sinon, ce sera très grave", avertit Barbara Pompili dans le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.

COP26 : "CE N'EST PAS LE TEXTE LE PLUS AMBITIEUX", SOULIGNE B. POMPILI


Invitée du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a reconnu que les conclusions de la COP26 était "un texte de compromis" qui "n'est pas le plus ambitieux du monde". 


"Le combat écologique n'est jamais terminé, mais quand vous avez un certain nombre de pays qui s'engagent à sortir du charbon, ce sont des millions de tonnes de CO2 évités et ça, ça a été favorisé par cette COP", a-t-elle ajouté précisant par ailleurs que "sans cette COP26, il n'y aurait pas d'engagement pour réduire les émissions de méthane de 30% d'ici à 2030".

JEAN JOUZEL : "LES DÉCISIONS POLITIQUES PAS AU RENDEZ-VOUS"


"Il y a eu quelques avancées sur des aspects notamment techniques", juge sur LCI le climatologue Jean Jouzel. "Les décisions à caractère politique ne sont pas du tout au rendez-vous. Nous ne sommes pas sur la trajectoire du 1,5 degré." 

"Il y a un manque de solidarité entre pays riches et pays pauvres."

UN "PACTE DE GLASGOW" PAS À LA HAUTEUR DES ATTENTES


La COP26 de Glasgow s'est refermé avec un accord en demi-teinte, adopté dans la douleur, pour intensifier la lutte contre le réchauffement climatique. À l'instar de la militante Greta Thunberg, qui ne se berçait pas d'illusion, de nombreuses ONG ont exprimé leur déception.

"CETTE COP A ÉTÉ UTILE", ASSURE POMPILI


Dans les colonnes du JDD, à paraître dimanche, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a estimé que "cette COP a été utile". "Jusqu'au dernier moment, nous aurions pu échouer, ce ne sera pas le cas. C'est un compromis entre des exigences très différentes, mais qui fait avancer le combat climatique, notamment en finalisant les instruments de mises en œuvre de l'accord de Paris. Comme toujours avec la transition écologique, il nous reste beaucoup de chemin à parcourir", a-t-elle ajouté.


"Ce n'était pas la COP de la dernière chance, mais celle de l'action. La COP, c'est une accélération, pas une conclusion. La pression a fonctionné : il n'y a eu ni recul ni statu quo, mais des avancées. Le combat climatique se porte mieux après cette COP", a affirmé l'ancienne membre d'EELV. "On va, à ce stade, toujours vers un réchauffement très important qui n'est pas en phase avec les objectifs de l'accord de Paris et qui n'est pas soutenable pour la planète ; mais on est entrés dans le dur, on se confronte aux conséquences économiques et sociales du changement climatique. Il y a des obstacles, c'est normal. Mais il faut persévérer, car nous n'avons pas le choix."

THUNBERG RÉSUME LA COP26 À DU "BLA, BLA, BLA"


La COP26 s'est résumée à du "bla, bla, bla", a accusé la jeune militante suédoise Greta Thunberg, reprenant des accusations adressées par avance aux dirigeants du monde. "Maintenant que la COP26 touche à sa fin, méfiez-vous d'un tsunami de 'greenwashing' et des retombées médiatiques pour qualifier en quelque sorte le résultat de 'bon', 'progrès', 'espoir' ou 'un pas dans la bonne direction'", a-t-elle dénoncé.


"Le vrai travail continue en dehors de ces salles. Et nous n'abandonnerons jamais, jamais", a déclaré sur Twitter la figure emblématique du mouvement Fridays for Future. 

LES OBJECTIFS DE L'ACCORD DE PARIS "MAINTENUS EN VIE" POUR L'UE


La Commission européenne a estimé que le "Pacte de Glasgow" adopté samedi par les 200 pays de la COP26 avait "maintenu en vie les objectifs de l'accord de Paris". "Nous avons progressé dans la réalisation des trois objectifs que nous nous étions fixés au début de la COP26", a indiqué la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué.


"Premièrement, obtenir des engagements de réduction des émissions afin de ne pas dépasser la limite de 1,5°C de réchauffement de la planète. Deuxièmement, atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars par an de financement climatique pour les pays en développement et vulnérables. Et enfin, obtenir un accord sur le 'manuel d'utilisation' de l'accord de Paris. (...) Cela nous rend confiants sur le fait que nous pouvons offrir à l'humanité un espace sûr et prospère sur cette planète. Mais il n'y aura pas de temps à perdre : un travail difficile nous attend encore", a ajouté la cheffe de l'exécutif européen.

BORIS JOHNSON SUR LE PACTE


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé samedi soir que l'accord sur le changement climatique conclu un peu plus tôt à la COP26 de Glasgow (Royaume-Uni) était "un grand pas en avant", ajoutant toutefois qu'il y avait "encore énormément à faire".


"Il y a encore énormément à faire dans les années qui viennent", a déclaré M. Johnson. "Mais l'accord d'aujourd'hui est un grand pas en avant, et ce qui est important est que nous avons le premier accord international jamais conclu pour réduire l'utilisation du charbon et un plan pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré" de plus qu'à l'ère pré-industrielle, a-t-il ajouté.

ANTONIO GUTERRES SUR L'ACCORD DE LA COP26


"La catastrophe climatique frappe toujours à la porte", malgré la conclusion d'un accord samedi à la COP26 de Glasgow (Royaume-Uni), a averti ce samedi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.


La conférence mondiale sur le climat a débouché sur "des pas en avant bienvenus, mais ce n'est pas assez", a estimé dans un communiqué le patron des Nations unies, qui avait quitté Glasgow et se trouvait en route pour le siège de l'organisation à New York.

FATALISME


"Pour les objectifs politiques les plus éphémères, des gouvernements puissants viennent peut-être de signer notre arrêt de mort", écrit ce samedi soir, après la signature de Pacte de Glasgow, l'écrivain britannique et éditorialiste pour The Guardian, George Monbiot.

Urgent

UN ACCORD EN DEMI-TEINTE


La COP26 a adopté samedi un "pacte de Glasgow" destiné à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, mais sans assurer de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.


L'adoption définitive du texte est intervenue à l'issue de deux semaines de négociations éprouvantes, d'un coup de marteau du président britannique de la conférence mondiale sur le climat et après des changements de dernière minute introduits par la Chine et l'Inde sur la question des énergies fossiles.

URSULA VON DER LEYEN SUR LA COP26


"Gardons notre ambition intacte pour les dernières heures de la COP26", enjoint sur Twitter la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.


"L'opportunité d'écrire l'Histoire nous appartient. Plus encore, il est de notre devoir d'agir maintenant", poursuit-elle. "Nous devons accentuer les engagements pour réduire de façon importante les émissions lors de cette décennie et pour aller vers la neutralité carbone en 2050."

GRETA THUNBERG SUR LA COP26


"Maintenant que la COP26 arrive à sa fin, prenez garde au tsunami de greenwashing et de propagande médiatique pour qualifier le résultat de "bon", de "progrès", d'"espoir" ou de"un pas dans la bonne direction", tweete ce samedi la militante écologiste Greta Thunberg.

INDE


Alors que New Delhi a ordonné ce samedi la fermeture des écoles pour une semaine et envisage d'instaurer un confinement pour protéger la population d'un nuage de pollution, l'Inde a défendu ce samedi à la COP26 le droit à "un usage responsable" des énergies fossiles.


"Comment peut-on s'attendre à ce que les pays en développement puissent faire des promesses sur l'élimination progressive des subventions au charbon et aux combustibles fossiles ?", questionne le représentant indien alors que le projet de déclaration finale de la COP26 mentionne pour la première fois une limitation de ces énergies.

COLÈRE


"La COP26 a échoué, il est temps de se rebeller." Dans un communiqué publié ce samedi, le mouvement de désobéissance civile Extinction Rebellion appelle à agir.


À midi ce samedi, des militants ont déjà perturbé un défilé festif dans la ville de Londres, "le cœur des investissements dans les combustibles fossiles au Royaume-Uni". Ils réclament la fin de tous les investissements britanniques dans ce type d'énergie.

DÉCEPTION


"Le dernier texte de la COP26 est une gifle pour ceux qui subissent déjà les pertes et les dommages causés par le changement climatique", estime au micro de la BBC Teresa Anderson, responsable de l'ONG ActionAid International.

ATTENTE


La conférence internationale sur le climat COP26 est "le moment de vérité" pour la planète, a déclaré ce samedi à Glasgow (Écosse) son président, le Britannique Alok Sharma au cours d'une séance plénière devant les délégués de quelque 200 pays.


"C'est le moment de vérité pour notre planète et c'est aussi le moment de vérité pour nos enfants et nos petits enfants", a-t-il dit, admettant que le monde n'avait pas tenu les promesses faites lors de l'adoption de l'accord de Paris en 2015, mais que le projet de déclaration finale de la COP26 "reconnaissait ce fait et appelait à y répondre".

UNION


"Nous réussirons ou échoueront ensemble", a déclaré ce samedi après-midi le président de la COP26, Alok Sharma.


Après un marathon de deux semaines de négociations qui a déjà débordé de près de 24 heures, Londres espère malgré tout toujours conclure ce samedi la COP26 en "gardant en vie" l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

AVANCÉE


Le président de la COP26, Alok Sharma, a appelé ce samedi les délégués à accepter le projet de déclaration diffusé un peu plus tôt dans la journée, jugeant qu'il est "équilibré" et "fait réellement avancer les choses pour tout le monde".


"Tout le monde a pu s'exprimer et j'espère que mes collègues apprécieront ce qui est sur la table", a déclaré Alok Sharma lors de la séance plénière, ajoutant que la conférence devait prendre fin "cet après-midi" après de longues heures de prolongation.

NEW DELHI FERME SES ÉCOLES À CAUSE DE LA POLLUTION


New Delhi a ordonné samedi la fermeture des écoles pour une semaine, en raison de la pollution atmosphérique qui a atteint des niveaux alarmants ces derniers jours, au dernier jour la COP26. "À partir de lundi, les écoles seront fermées pour que les enfants n'aient pas à respirer de l'air pollué", a déclaré à la presse le ministre en chef de la capitale indienne Arvind Kejriwal.

LA COP26 ÉBAUCHE SA DÉCLARATION FINALE


Un nouveau projet de déclaration finale de la COP26 sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 


Le texte mis en ligne par la présidence britannique ne fait par contre aucune mention d'un mécanisme spécifique pour compenser les "pertes et préjudices" déjà subis par les pays les plus pauvres et exposés aux effets du réchauffement, une de leurs revendications fortes et un des points très controversés des négociations.


"Mon intention est que nous mettions un terme à cette COP cet après midi", a-t-il dit d'un ton ferme alors que cette 26e conférence internationale sur le climat organisée à Glasgow en Ecosse devait officiellement prendre fin vendredi après deux semaines d'âpres discussions menées jour et nuit.

LES NÉGOCIATIONS BUTENT ENCORE SUR LE FINANCEMENT


La présidence britannique de la COP26 avait donné rendez-vous à 9h ce samedi, après avoir annoncé la veille jouer les prolongations pour parvenir à une déclaration finale. À l'heure dite, aucun nouveau document n'a pourtant été rendu public. Les négociations butent toujours sur l'épineuse question de l'aide financière aux pays pauvres.

DEAL OR NO DEAL ?


Les quelque 200 pays signataires de l'accord de Paris remettent l'ouvrage sur le métier samedi pour tenter d'arracher enfin à la COP26 un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète. Une troisième version du texte de la déclaration finale est attendue dans la journée, alors que des points de désaccords subsistent. 


Au cœur des tensions, il y a l'enveloppe financière pour aider les pays les plus pauvres - les moins responsables du changement climatique, mais en première ligne face à ses impacts - à réduire leurs émissions et à se préparer à affronter tempêtes, canicules et sécheresses qui se multiplient. 


Les pays en développement ont aussi mis sur la table une proposition pour créer un mécanisme spécifique de prise en compte des "pertes et préjudices", c'est-à-dire les dommages déjà causés par les impacts ravageurs des tempêtes, sécheresses et canicules qui se multiplient. Bloquée, pour l'instant, par les États-Unis et l'UE.


Par ailleurs, le texte provisoire appelle les États membres à relever leurs engagements de réduction d'émissions plus régulièrement que prévu dans l'accord de Paris, et ce dès 2022. Même si la possibilité d'aménagements pour "circonstances nationales particulières" a été ajoutée, provoquant des critiques des ONG sur la réelle ambition des pays à limiter le réchauffement.


Les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète, font aussi débat. Le dernier projet de déclaration prévoit l'inclusion - adoucie par rapport à la première version - de la sortie de leur financement, sans satisfaire personne. 

POURSUITE


La conférence sur le climat de Glasgow, qui devait se terminer vendredi, se poursuivra samedi après une nouvelle nuit de consultations, a annoncé son président Alok Sharma dans un message aux délégations publié par l'ONU.


Une troisième version du texte de la déclaration finale, dont de nombreux points restent contestés, doit être publiée vers 8h, avant une nouvelle session plénière "pas avant 10h" GMT pour entendre les positions des divers groupes, précise le président qui "compte" terminer cette COP dans la journée de samedi.

ÉNERGIES FOSSILES : L'ENGAGEMENT FRANÇAIS


À l'occasion de la COP26, la France rejoint l'accord international proscrivant, à partir de la fin 2022, les financements publics de projets d'énergies fossiles à l'étranger, annoncent Jean-Yves Le Drian et Barbara Pompili. Pour la France, cela inclut "l'aide publique au développement bilatérale et les financements à l'export". 

Cet accord ne concerne toutefois que les projets d'énergie fossiles "ne disposant pas de dispositifs d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre". 

Lors de cette COP26, la France s'est également engagée parmi les fondateurs de la coalition internationale Boga ("Beyond Oil and Gas"), qui a pour objet de fixer une date limite pour l'abandon de la production de combustibles fossiles. 

LES ENERGIES FOSSILES DANS LE VISEUR DE LA COP26


Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la  présidence britannique vendredi matin.


Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".


Cette question des énergies fossiles est particulièrement contentieuse, notamment pour les pays producteurs ou certains pays dépendants de ces ressources pour leur production d'énergie. Ces énergies, pourtant première source des émissions de gaz à effet de serre ne sont par exemple même pas mentionnées dans l'accord de Paris.

DERNIERE LIGNE DROITE POUR LA COP26 CE VENDREDI 


C'est l'heure des ultimes tractations à Glasgow pour parvenir à un accord à la conférence mondiale sur le climat, considérée comme cruciale pour préserver des chances de tenir les objectifs de lutte contre le changement climatique. 


La conférence doit officiellement s'achever à 18 heures (19 heures à Paris), mais les négociateurs des quelque 200 pays membres pourraient bien, comme souvent, devoir jouer les prolongations. 


Après de longues et difficiles négociations jeudi, la présidence britannique de la COP26 a dit vouloir présenter tôt vendredi un nouveau projet de déclaration finale, qui pourra encore subir des amendements.


"Il reste beaucoup de travail", soulignait jeudi le président britannique de la COP, Alok Sharma, en avertissant les délégués: "Le monde nous regarde. (...) Nous ne pouvons pas le laisser tomber". 


Car après l'adoption jeudi soir des chapitres consensuels, il reste plusieurs sujets de discorde, notamment le financement des pays pauvres, les moins responsables du réchauffement mais souvent les plus exposés à ses conséquences.

NUCLEAIRE, ENERGIE VERTE ? 


Les ministres de cinq pays européens (Allemagne, Autriche, Danemark, Luxembourg et Portugal) ont estimé jeudi à la COP26 que l'énergie nucléaire était "incompatible" avec les critères de la liste des investissements considérés comme "durables" actuellement élaborée par l'UE.


La Commission européenne doit proposer avant la fin de l'année une liste des énergies considérées comme vertueuses pour le climat, dite "taxonomie verte". Cette classification ouvrira l'accès à la finance verte, donnant un avantage compétitif crucial aux filières reconnues.


Dix Etats de l'UE emmenés par la France avaient publié mi-octobre une tribune soutenant le nucléaire. D'autres pays comme l'Allemagne, l'Autriche ou le Luxembourg se disent opposés, épinglant le problème du stockage à très long terme des déchets radioactifs. Mais Berlin avait semblé ouvrir mi-octobre la voie à un compromis.

UNE COALITION POUR SORTIR DU PETROLE ET DU GAZ


Plusieurs pays présents à la COP26 à Glasgow, en Ecosse, ont lancé ce jeudi une coalition inédite pour sortir du pétrole et du gaz. Appelée "Beyond Oil and Gas Alliance" (BOGA), elle a été pensée par le Costa Rica et le Danemark mais regroupe aussi la France, le Groenland, l’Irlande, le Pays de Galles, le Québec et la Suède. 


Ces pays s'engagent en somme à ne plus octroyer de nouvelles concessions et licences pour la production et l’exploration de pétrole et de gaz – avec effet immédiat. Cette avancée, saluée par de nombreuses ONG, qui ont toutefois souligné l'absence de grands pays producteurs.


Il s'agit aussi de fixer une date de fin de toute exploitation pour les licences déjà en cours. Cette date, qui n’est pas encore connue, doit être "alignée sur l’accord de Paris", signé en 2015 et qui vise à contenir le réchauffement climatique si possible à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Avant même la création de BOGA, la France s'était engagée à sortir des hydrocarbures d'ici à 2040.

DES PROMESSES "CREUSES" SELON L'ONU


Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé ce jeudi le manque d'ambition des négociations en cours à la COP26 organisée à Glasgow, en Ecosse, même s'il a reconnu quelques "annonces encourageantes". 


En pleine dernière ligne droite, le chef des Nations unies a déploré que les engagements jusqu'à présents pris par les pays participants "sonnent creux quand l'industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (...) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon". 

VOITURE THERMIQUES 


Une trentaine de pays, des régions et une dizaines de constructeurs automobiles se sont engagés mercredi 10 novembre à "travailler" pour faire en sorte que d'ici à 2040 toutes les voitures neuves vendues soient zéro émission, selon un communiqué de la présidence britannique de la COP26.


Parmi les signataires figurent quelques pays développés, dont le Royaume-Uni, l'Irlande, la Suède et Israël, qui s'étaient déjà engagés à la fin des ventes des voitures à moteur thermique d'ici à 2030, et la Norvège qui a pris cet engagement pour 2025.


En revanche, les importants pays constructeurs que sont la Chine, les États-Unis, le Japon, la France ou l'Allemagne n'ont pas signé.

APPEL À AGIR


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé ce mercredi la conférence de l'ONU sur le climat à donner une "impulsion forte" pour tenter d'arriver à un accord permettant de limiter le réchauffement mondial.


"Si nous voulons y parvenir, nous avons besoin d'une impulsion forte pour nous faire franchir la ligne" d'arrivée, a dit le chef du gouvernement, de retour à Glasgow, en Ecosse, où se tient la conférence COP26. "Il nous reste juste quelques jours, et il y a encore beaucoup à faire".


"Ma question à mes homologues dirigeants du monde cet après-midi, alors que nous entrons dans les dernières heures de la COP, est la suivante : allez-vous nous aider à y arriver, allez-vous nous aider à saisir cette opportunité ou allez-vous nous en empêcher ?", a-t-il dit.


"Il est très frustrant de voir des pays qui ont passé six ans à se congratuler ostensiblement d'avoir signé Paris, se rapprocher tranquillement de l'échec", a-t-il ajouté dans une allusion à l'Accord de Paris de 2015 qui vise à limiter le réchauffement planétaire "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère préindustrielle et si possible à 1,5°C.

PREMIER PROJET


Le premier projet de résolution de la COP26 publié mercredi encourage les pays à réviser à la hausse leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre dès 2022, soit trois ans avant la date prévue par l'accord de Paris.


Ce texte, publié par la présidence britannique après 10 jours de discussions techniques et de haut niveau à la conférence climat de Glasgow, appelle les pays signataires à "réviser et renforcer leurs plans (de réductions d'émissions) de manière à les rendre compatibles avec les objectifs de réchauffement de l'accord de Paris", soit un réchauffement contenu "nettement sous" +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle et si possible 1,5°C.

IMAGE CHOC


Simon Kofe est le ministre des Affaires étrangères du petit archipel du Tuvalu, un des pays les plus petits et les plus reculés du monde au fin fond du Pacifique. À l'occasion de la Cop26, il a tenu un discours en costume, derrière un pupitre et les pieds dans l'eau. Une façon d'alerter sur la réalité du réchauffement climatique qui, avec la montée des océans, commence déjà à engloutir ces petites îles. 

Cop 26 : l'image du ministre du Tuvalu qui frappe le mondeSource : TF1 Info
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OBAMA, SON PLAIDOYER POUR LES ÎLES


L'ancien président américain s'est exprimé pour la première fois à la COP26 à l'occasion d'une conférence des dirigeants d'États insulaires menacés par la montée des océan. 


Le natif d'Honolulu a comparé les îles aux canaris dans les mines de charbon. Au fond des mines, le petit oiseau était le premier à mourir en raison d'émanations de gaz, permettant ainsi aux mineurs de quitter les lieux avant de périr à leur tour. 

MI-PARCOURS


A mi-parcours de la cruciale COP26, de nouveaux engagements climatiques éloignent sans doute un peu la planète du réchauffement "catastrophique" prédit par l'ONU. Mais comme promesse ne rime pas avec réalité, les appels à l'action redoublent tandis que les pays pauvres crient à l'injustice.

Renforcement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'Inde, du Brésil ou de l'Argentine, engagement d'une centaine de pays à réduire les émissions de méthane, promesses de sortie du charbon... 

Après une semaine d'annonces largement promues par la présidence britannique de la COP26, certains évoquent déjà des succès sans précédents, comme l'émissaire américain John Kerry. 

POUR MASSIVE ATTACK, LES MUSICIENS DOIVENT PRENDRE LE TRAIN


Le leader du groupe Massive Attack, à l'origine d'un rapport scientifique pour limiter l'impact climatique des concerts, était présent à la COP26 ce samedi.

Lors d'un échange sur le climat, le musicien a insisté sur l'importance de favoriser le train à l'avion. "C'est un choix simple, et cela vaut pour tous les artistes, grands ou petits, pour être honnêtes", a-t-il déclaré.

DES MANIFESTATIONS DANS PLUSIEURS VILLES DU MONDE


De Sydney à Paris en passant par Londres, Nairobi ou Mexico, plus de 200 mobilisations pour le climat sont prévues ce week-end. Il s'agit, en marge de la COP26, d'exiger la "justice climatique" et des mesures immédiates pour les communautés déjà affectées par le dérèglement climatique, surtout dans les pays les plus pauvres du Sud. Jusqu'à 50.000 personnes sont attendues samedi dans les rues de Glasgow, centre névralgique de ce mouvement et ville où se tient actuellement la COP26. La veille, des milliers de jeunes étaient déjà venus crier l'urgence climatique dans la capitale écossaise.


À Paris, des associations ont mobilisé plusieurs centaines de personnes devant l'Hôtel de ville pour accroître la pression sur les négociateurs réunis lors de ce sommet pour le climat. Les manifestants, pour certains venus en famille, ont sonné "l'alarme climatique" à coup de sifflets et de cris, portés par les percussions d'une batucada. De multiples pancartes "pas de nature, pas de futur", "justice climatique, justice sociale, tout est lié", "la COP26 lave plus vert" ont également été déployées pour dénoncer le greenwashing et l'inaction des gouvernements. 

GRETA THUNBERG DÉNONCE LE "BLABLA" DE LA COP26


"Un échec" : tel est le constat dressé par la Suédoise Greta Thunberg s'agissant de la conférence climat de Glasgow. "Ce n'est pas un secret que la COP26 est un échec", a-t-elle lancé à plusieurs milliers de militants rassemblés dans la ville écossaise, en qualifiant le sommet de "célébration du 'business as usual' et du blabla", comme elle le fait régulièrement au sujet des actions des responsables politiques en matière de climat.

DES MILLIERS DE JEUNES MARCHENT SUR GLASGOW


Des milliers de jeunes marchent ce vendredi dans les rues de Glasgow à la fin de la première semaine de la conférence mondiale COP26 sur le climat, accusant les grands de ce monde d'inaction face au dérèglement climatique qui menace leur génération et les suivantes. Deux jours de manifestations sont prévus dans la ville écossaise pour crier l'urgence climatique. 


Portant des banderoles telles que "Défendez l'avenir", adolescents, jeunes adultes et enfants du monde entier scandaient "Qu'est-ce qu'on veut ? La justice climatique ! Et pour quand ? Pour maintenant !" Dans la foule conduite par le mouvement mondial Fridays for Future et partie doucement du centre de Glasgow étaient attendues l'égérie de la lutte contre le réchauffement climatique la Suédoise Greta Thunberg ainsi que l'Ougandaise Vanessa Nakate.

LA "MARCHE POUR CLIMAT" EN COURS


La "marche pour le Climat" à Glasgow vient de débuter ce vendredi. Les jeunes, appelés à rejoindre le mouvement, descendent dans les rues pour pousser les gouvernements à agir, en marge de la COP26.

GRETA THUNBERG QUITTE UNE TABLE RONDE


Présente mercredi à une table ronde sur le crédit carbone des entreprises, la jeune militante Greta Thunberg s'est levée, en colère, et a quitté la réunion en dénonçant un "greenwashing". "L'industrie des énergies fossiles et les banques font partie des plus grands méchants climatiques. Shell, BP & StanChart sont ici à Glasgow pour essayer d'augmenter la compensation et donner aux pollueurs un laissez-passer gratuit pour continuer à polluer", a-t-elle tweeté. "Leur plan pourrait ruiner l'objectif de 1,5°C."

PÉKIN SOUS UN NUAGE DE POLLUTION EN PLEINE COP26


La ville de Pékin a fermé vendredi ses cours de récréation pour cause de pollution atmosphérique, au moment où la Chine accroît sa production de charbon en pleine COP26 sur le changement climatique. Premier pollueur mondial, l'Empire du Milieu est sous le feu des critiques à la conférence internationale en cours à Glasgow, du fait de l'absence du président Xi Jinping. 


Au moment où les États doivent négocier une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, la Chine a annoncé cette semaine qu'elle avait augmenté d'un million de tonnes par jour sa production de charbon. Le pays, qui dépend à 60% de la houille pour sa production d'électricité, fait face ces derniers mois à des coupures de courant et a accru en conséquence son extraction de charbon.


Dans ce contexte, un épais brouillard recouvrait vendredi la capitale chinoise, où la visibilité était réduite à 200 mètres par endroit, selon la météo nationale. Des sections d'autoroutes à destination des grandes villes du pays étaient fermées pour cause de visibilité insuffisante.

"ASSEZ DE BLA BLA"


Accusant les grands de ce monde de lancer des promesses creuses, les jeunes doivent descendre dans la rue aujourd'hui Glasgow pour pousser les gouvernements à agir, à la fin de la première semaine de la conférence climat.  "Des manifestations comme celle-là mettent la pression sur les gens au pouvoir, et nous savons que ce mouvement doit grossir pour obtenir les changements dont nous avons besoin pour assurer la sécurité des générations présentes et futures", a commenté la militante ougandaise Vanessa Nakate.


"Ce n'est plus une conférence climat. C'est un festival de greenwashing des pays riches. Une célébration de deux semaines du business as usual et du bla bla", a encore dénoncé la jeune Suédoise Greta Thunberg jeudi sur Twitter, à la veille de la manifestation.

ÉNERGIES FOSSILES


Au moins 19 pays ont annoncé jeudi s'engager à mettre un terme d'ici à la fin de 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture de carbone, parmi lesquels de grands investisseurs comme les États-Unis et le Canada.


"Investir dans des projets liés aux combustibles fossiles non assortis de systèmes de capture du carbone comporte de plus en plus des risques sociaux et économiques", indique une déclaration commune des signataires diffusée au cours de la conférence internationale sur le climat COP26 à Glasgow.

ÉCHANGE ENTRE MACRON ET PESQUET 


Depuis l'ISS, Thomas Pesquet a évoqué la fragilité de la terre. Feux de forêt, tempêtes tropicales... différents phénomènes climatiques sautent aux yeux depuis le hublot. 

Climat : l'alerte de Pesquet à Emmanuel MacronSource : TF1 Info

LE PRÉSIDENT DU MEXIQUE COMPARE LA COP26 À DAVOS


Le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador a comparé le sommet sur le climat de la COP26 au Forum économique mondial de Davos, assurant que son pays disposait du programme de reforestation le plus important au monde. "Ces sommets ressemblent à ceux de Davos", a déclaré mercredi le président mexicain, l'un des chefs d'État qui ne s'est pas rendu à Glasgow.


"Vous vous souvenez des sommets de Davos, des technocrates et des néo-libéraux ?", a-t-il lancé lors de sa conférence de presse quotidienne, en référence à la rencontre qui réunit l'élite mondiale de l'économie et de la politique chaque année dans la station de ski en Suisse.


Le président mexicain a estimé que Glasgow réunissait les pays les plus puissants du monde "augmentant leur production de pétrole, en même temps qu'ils tiennent ces sommets pour la protection de l'environnement". "Et puis ils arrivent en avions particuliers", a-t-il ironisé. "Alors, assez d'hypocrisie et d'effet de mode. Il faut combattre l'inégalité monstrueuse qui existe dans le monde, ce dont je vais parler en allant à l'ONU", a-t-il assuré.

ÉMISSIONS DE CO2


La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat. Les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi à l'occasion de la COP26.


La pandémie avait mis à l'arrêt une bonne partie du monde et de son économie très dépendante des énergies fossiles, entraînant une chute spectaculaire de 5,4% des émissions totales en 2020.


Les émissions totales devraient se situer 0,8% sous leur niveau de 2019, celles dues au charbon dépasser leur niveau pré-crise de 2019 (mais sous le record absolu de 2014) et celles dues au gaz atteindre leur plus haut historique, selon cette étude du Global carbon project, consortium de scientifiques internationaux qui étudie les "budgets" carbone mondiaux.


Les auteurs de l'étude en appellent donc à "une action immédiate et une cohérence globale dans la réponse mondiale au changement climatique".

LE KREMLIN RÉPOND AUX CRITIQUES DE BIDEN


Le Kremlin a rejeté mercredi les critiques émises la veille par le président américain Joe Biden sur l'absence de Vladimir Poutine à un sommet sur le climat à Glasgow, affirmant que la Russie luttait avec "sérieux" contre le réchauffement. "Nous ne sommes pas d'accord" avec les critiques a déclaré mercredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Les actions de la Russie contre le réchauffement climatique "sont cohérentes, réfléchies et sérieuses", a-t-il ajouté.


"Sa toundra est en train de brûler, littéralement, sa toundra brûle. Il fait face à des problèmes climatiques très, très sérieux, mais il garde le silence", a notamment lâché le président américain à l'endroit de Vladimir Poutine Poutine. "La toundra brûle vraiment. Mais n'oublions pas que les forêts brûlent aussi en Californie, en Turquie et ailleurs dans le monde", a rétorqué Dmitri Peskov. "Nous ne minimisons certainement pas l'importance de ce qui se déroule à Glasgow", mais "les actions de la Russie en faveur du climat ne sont pas réglées en fonction de tel ou tel événement", a-t-il ajouté.

VIDÉO 

COP26 : le message de Thomas Pesquet aux chefs d'EtatSource : TF1 Info

BIDEN FACE À UN HOMME NU


En route pour la COP26 ce mardi, Joe Biden a eu la surprise d'être pris en photo par un homme... nu. Les journalistes voyageant à ses côtés ont rapporté l'incident qui s'est produit alors que le président américain se rendait d'Edimbourg à Glasgow, où se tient la conférence internationale.


"À un moment donné, alors que nous nous trouvions toujours sur des petites routes de campagne, un grand Écossais nu s'est tenu debout à sa fenêtre, prenant une photo du cortège avec son téléphone", ont-ils relevé dans leur compte-rendu. 


En 2016, le prédécesseur de Biden à la Maison Blanche, Donald Trump, avait été accueilli en musique par un groupe de musique mexicaine baptisé Juan Direction, à son arrivée à l'aéroport de Glasgow Prestwick. Ce comité d'accueil inattendu s'était formé en réaction à la proposition de Donald Trump, alors candidat à la présidentielle américaine, de construire un mur à la frontière sud des États-Unis pour empêcher les migrants mexicains d'entrer.

LONDRES VEUT DÉCARBONNER LA CITY


Le Royaume-Uni, qui accueille la COP26, a annoncé mardi soir son ambition de décarboner son secteur de la finance afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Une étude de WWF et Greenpeace avait en effet estimé en mai dernier que les émissions de CO2 financées par les banques et gestionnaires d'actifs au Royaume-Uni représentent près du double de celles rejetées par le pays.


Londres prévoit d'exiger des institutions financières britanniques et des compagnies cotées qu'elles "publient des plans de transition" détaillés et va élaborer de nouveaux standards d'évaluation de ces plans pour éviter le "greenwashing". 


Le ministre de l'Économie Rishi Sunak doit doit par ailleurs s'exprimer ce mercredi devant la COP26 afin d'y annoncer l'engagement de 450 entreprises représentant 40% des actifs financiers mondiaux de s'aligner "sur les objectifs de l'accord de Paris, y compris sur l'objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré". 

MÉLENCHON CRAINT QUE LA COP26 "NE SERVE PAS À GRAND-CHOSE"


Le candidat insoumis à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a réclamé ce mardi des "mesures contraignantes" dans le droit international afin de faire avancer l'écologie. "Ça m'ennuie de le dire, mais ça ne sert pas à grand-chose, les pays parlent", a taclé sur RTL Jean-Luc Mélenchon.


"Tout cela est quand même très choquant. Il y a ce blabla (à Glasgow), et avant un autre blabla au G20, et pendant ce temps des gens sont en train de mourir à Madagascar, pour la première fois de l'histoire à cause d'une famine liée au changement climatique", a-t-il ajouté. "Vous pouvez raconter ce que vous voulez, il n'y a aucune mesure contraignante" forte qui s'annonce à la COP26, a jugé le député des Bouches-du-Rhône, alors que "si on introduisait de l'obligation et de la contrainte, il y aurait des résultats".

JOE BIDEN S'EN PREND À XI JINPING, GRAND ABSENT DE GLASGOW


Joe Biden a reproché ce mardi à son homologue chinois Xi Jinping de ne pas s'être rendu au sommet du G20 et à la COP26. "Comment peut-on faire ça et prétendre à un quelconque leadership ?", a taclé le président américain.

LA MINISTRE EN CHAISE ROULANTE ACCÈDE FINALEMENT À LA COP26


La ministre israélienne de l'Énergie, en chaise roulante, a finalement pu participer ce mardi à des événements de la COP26, où elle a rencontré le Premier ministre britannique Boris Johnson, après avoir été privée d'accès la veille du fait de son handicap.


Le chef du gouvernement britannique a "renouvelé [ses] excuses" à la ministre. "Je veux vous remercier pour votre intervention rapide à propos de cet incident fâcheux", a déclaré Premier ministre israélien Naftali Bennett à son homologue britannique, lors d'une rencontre à laquelle a participé la ministre israélienne. "Je pense qu'il s'agit d'une opportunité pour nous tous de saisir l'importance de l'accessibilité de tous", a-t-il poursuivi.

LE SÉNAT AFFIRME "LA NÉCESSITÉ D'UN ACCORD AMBITIEUX"


Le Sénat dominé par l'opposition de droite a adopté ce mardi une proposition de résolution transpartisane affirmant "la nécessité d'un accord ambitieux" lors de la COP26, appelant la France à jouer un "rôle moteur".


Inscrit à l'ordre de la Haute assemblée par le groupe Les Républicains, ce texte de portée symbolique a été co-signé par des sénateurs de la quasi-totalité des groupes politiques (LR, écologiste, centriste, PS, RDPI à majorité LaREM, RDSE à majorité radicale et Indépendants). Seul le groupe CRCE à majorité communiste ne l'a pas signé, s'abstenant au moment du vote.

BORIS JOHNSON "PRUDEMMENT OPTIMISTE" SUR LES CHANCES DE RÉUSSITE


Le Premier ministre britannique Boris Johnson se déclare "prudemment optimiste" sur les chances de succès de la COP26. Malgré l'annonce de pactes mondiaux pour enrayer la déforestation et les émissions du très polluant gaz méthane, "il y a encore un très long chemin à parcourir", a-t-il assuré.

LES ÉMISSIONS DE METHANE RÉDUITES DE 30% D'ICI À 2030


Plus de 80 pays, dont l'Union européenne et les États-Unis, se sont engagés mardi pendant la COP26 sur le climat à réduire leurs émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de 30% d'ici à 2030 par rapport à 2020, a annoncé la présidente de la Commission européenne.


"Le méthane est l'un des gaz que nous pouvons réduire le plus vite", a souligné Ursula Von der Leyen aux côtés du président américain Joe Biden, rappelant que ce gaz est responsable d'"environ 30%" du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle.

LE PRÉSIDENT IRAKIEN RENONCE À LA COP26


Le président irakien Barham Saleh, dont le pays est l'un des plus vulnérables au changement climatique, a annulé sa participation à la COP26 "en raison de la situation politique et sécuritaire" dans son pays, a appris l'AFP mardi auprès d'une source proche du chef de l'Etat.


Barham Saleh, dont la fonction est largement honorifique, devait prononcer un discours à Glasgow mardi, mais il a "annulé son déplacement", a indiqué à cette source qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. La décision a été prise "à la dernière minute en raison de l'évolution sécuritaire dans les provinces de Diyala et Kirkouk et de la crise politique liée aux élections législatives" du 10 octobre, a-t-elle ajouté.

UN LABEL POUR FINANCER LES INFRASTRUCTURES DURABLES


Des investisseurs et des institutions financières ont lancé mardi un nouveau label, appelé "SI Label", afin de combler le déficit d'investissements dans les infrastructures. Le label Infrastructure durable (Sustainable Infrastructure Label) vise à "réduire les coûts de transactions" pour investir dans les projets, selon le communiqué publié sur le site du groupe de réflexion Climate Policy Initiative (CPI), partie prenante du projet, avec notamment l'OCDE, la Banque mondiale, la banque HSBC et le Global Infrastructure Facility (GIF), une plateforme créée par les pays membres du G20.


Ce nouveau label est censé faciliter "les processus de due diligence" (audits approfondis sur les projets), ainsi que les collectes de fonds pour des chantiers d'infrastructures durables. Pour être éligibles, les projets doivent notamment démontrer qu'ils atteignent un niveau minimum pour chacun des quatorze critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et de résilience examinés au sein de ce label.


Selon l'OCDE, il manque chaque année entre 2500 et 3000 milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures dans le monde pour atteindre les objectifs de développement économique des Etats d'ici à 2030.

UNE MINISTRE EN CHAISE ROULANTE RECALÉE A LA COP26


La ministre israélienne de l'Énergie Karine Elharrar israélienne en fauteuil roulant a été privée d'accès lundi à des événements de la COP26 à Glasgow. Arrivée en compagnie du Premier ministre israélien Naftali Bennett pour assister à la conférence internationale sur le climat, elle n'a pas été autorisée à rentrer sur le site, et ce, malgré des efforts "pendant deux heures" du bureau du Premier ministre pour négocier son accès, a indiqué la porte-parole de la ministre à l'AFP. 


Selon des médias britanniques, les bus assurant les navettes au site n'étaient pas équipés pour recevoir des fauteuils roulants. Outré, Naftali Bennett a menacé de ne pas se rendre mardi aux activités de la COP26 si sa collègue était privée d'accès à la conférence sur le climat.


Une source au sein de la délégation de Naftali Bennett a indiqué que celui-ci avait soulevé le problème auprès du Premier ministre britannique Boris Johnson avant leur rencontre prévue mardi. Les deux responsables ont convenu qu'elle "aurait accès au site avec M. Bennett et participerait à la réunion avec M. Johnson", selon cette source. L'ambassadeur de Grande-Bretagne en Israël a présenté ses excuses à la ministre israélienne.

LA REINE EXHORTE LE MONDE À FAIRE "CAUSE COMMUNE"


Dans une vidéo enregistrée depuis Windsor, Elizabeth II s'est adressée aux leaders du monde réunis à Glasgow pour protéger la planète des effets du réchauffement climatique.

LE MÉGAPROJET AVANCE ENFIN


Près de la moitié des 19 milliards de dollars promis en janvier pour la construction de la "Grande muraille verte" en Afrique ont déjà été engagés, a indiqué Emmanuel Macron en marge de la COP26. Le milliardaire et fondateur d'Amazon Jeff Bezos a, de son côté, promis un milliard de dollars.

UNE INITIATIVE "POUR PRÉSERVER LES POUMONS DE LA PLANÈTE"


La Chine, la Russie ou encore le Brésil vont s'engager avec une centaine de pays à enrayer la déforestation d'ici à 2030. Une échéance trop lointaine pour certaines ONG.

SLEEPY JOE


Joe Biden en flagrant délit de sieste lors du discours d'ouverture de la COP26 ? Sur cette vidéo, on le voit en tout cas fermer les yeux, sans trop savoir s'il pique du nez ou s'il se perd dans ses réflexions. Boris Johnson s'est, lui aussi, montré peu alerte. 

COP 26 : Biden en flagrant délit de siesteSource : TF1 Info

UN APPEL AUX "PLUS GROS ÉMETTEURS"


Le président français Emmanuel Macron a exhorté plusieurs pays à "rehausser leurs ambitions" pour le climat dans les "15 prochains jours", afin de ne pas dépasser le réchauffement de +1,5°C.

LA CHINE AUGMENTE SA PRODUCTION DE CHARBON EN PLEINE COP


La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".


En pleine reprise économique mondiale, la Chine subit de plein fouet la flambée du coût des matières premières, en particulier du charbon, dont le géant asiatique dépend à 60% pour alimenter ses centrales électriques. Cette situation pousse les centrales à tourner au ralenti, malgré une forte demande, ce qui entraîne un rationnement de l'électricité et fait bondir les coûts de production pour les entreprises. 


Pour alléger la pression, les autorités ont autorisé ces dernières semaines la réouverture de mines de charbon. La démarche s'inscrit en contradiction avec la promesse du président chinois Xi Jinping de commencer à réduire les émissions carbonées de son pays avant 2030.

L'ÉQUATEUR VA AGRANDIR LA RÉSERVE MARITIME DES GALAPAGOS


Le président de l'Équateur Guillermo Lasso a annoncé lundi l'extension de près de 50% de la surface de la réserve maritime de l'archipel des Galapagos, en marge de la conférence climat COP26 à Glasgow. Cette zone, protégée et où la pêche industrielle est interdite, est la deuxième plus grande au monde et compte plus de 2900 espèces marines.


"Cette décision de l'Équateur entraînera des propositions financières pour échanger la dette contre la conservation" de la nature, a-t-il déclaré, précisant que la surface de la réserve unique de biodoversité, établie en 1998 et d'une superficie de 130.000 km2, sera augmentée de 60.000 km2.

   

La nouvelle réserve s'étendra jusqu'au nord de l'archipel, à la frontière maritime du Costa Rica, au niveau de la vaste chaîne sous-marine de Cocos. "Nous travaillerons avec nos voisins : Colombie et Panama. Nous allons créer un couloir reliant nos eaux afin de former une voie de migration sécurisée", a précisé Guillermo Lasso. Le président équatorien a assuré "la nouvelle réserve marine servira également de laboratoire vivant pour la recherche scientifique".

100 PAYS VONT S'ENGAGER CONTRE LA DÉFORESTATION


Les dirigeants mondiaux vont s'engager mardi à la COP26 à enrayer la déforestation d'ici à 2030 pour protéger le climat, a annoncé le gouvernement britannique, hôte de la conférence climat, un engagement jugé trop lointain par les défenseurs de l'environnement.


Cette déclaration commune sera adoptée par plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales, dont la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne au Brésil ou encore la forêt tropicale du bassin du Congo. 


Parmi les signataires figurent le Brésil et la Russie, pays pointés du doigt pour l'accélération de la déforestation sur leurs territoires, ainsi que les États-Unis, la Chine, l'Australie ou la France. 

CE QU'IL FAUT RETENIR DE CETTE JOURNÉE


Discours des chefs d'États, absences remarquées, mise en place de nouvelles règles... Que faut-il retenir de cette journée de la COP26 ?

COP26 : un sommet crucialSource : JT 20h Semaine

LE BRÉSIL ANNONCE DES OBJECTIFS PLUS AMBITIEUX


Le gouvernement brésilien, sous le feu des critiques pour sa politique environnementale, annonce des objectifs plus ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 et de lutte contre la déforestation, alors que son président Jair Bolsonaro est présent en Europe, mais boude ce sommet pour le climat.


"Nous présentons un objectif climatique plus ambitieux, passant de 43% à 50% d'ici 2030" de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et "de neutralité carbone d'ici 2050, qui sera formalisé pendant la COP26", a annoncé le ministre brésilien de l'Environnement, Joaquim Leite.

"LA TERRE PARLE ET NOUS DIT QUE NOUS N'AVONS PLUS DE TEMPS"


"Je n'ai que 24 ans, mais mon peuple habite la forêt amazonienne depuis au moins 6000 ans", a lancé ce lundi Walelasoetxeige Paiter Bandeira Suruí, représentante du peuple Paiter Suruí de l'Amazonie brésilienne, devant les dirigeants mondiaux. "Aujourd'hui le climat se réchauffe, les animaux disparaissent, les rivières meurent et les plantes ne fleurissent plus comme avant. La Terre parle et elle nous dit que nous n'avons plus de temps."

QUAND JOE BIDEN S'EXCUSE... POUR UNE DÉCISION DE DONALD TRUMP


Le président américain Joe Biden s'est excusé ce lundi pour une décision prise par son prédécesseur Donald Trump, qui avait sorti les États-Unis de l'accord de Paris signé en 2015 par Barack Obama.

APPEL AU CHANGEMENT


La reine Elizabeth II a exhorté lundi dans un message vidéo les dirigeants mondiaux réunis pour la COP26 à Glasgow à faire "cause commune" pour s'attaquer au changement climatique et "résoudre les problèmes les plus insurmontables". 


"L'histoire a montré que lorsque les nations s'unissent pour une cause commune, l'espoir est toujours permis", a déclaré la souveraine de 95 ans, que son état de santé a tenu éloignée du sommet. "En travaillant côte à côte, nous avons la capacité de résoudre les problèmes les plus insurmontables et de triompher de la plus grande des adversités."

POURQUOI LES DIRIGEANTS CHINOIS, RUSSE ET BRÉSILIEN SONT-ILS ABSENTS ?


La plupart des dirigeants du monde entier sont réunis depuis ce lundi à Glasgow dans le cadre de la COP26. Mais ni les chefs de gouvernement chinois, russe et brésilien, pays parmi les plus pollueurs, ne sont présents. Comment l'expliquer ?

L'APPEL DE THOMAS PESQUET


Pour ses derniers jours dans l'espace, Thomas Pesquet a pu photographier le Royaume-Uni, où se déroule la COP26. "Espérons que les chefs d'États du monde entier sauront s'accorder sur les objectifs et les moyens à déployer pour conserver une planète habitable", a-t-il tweeté.

POUR CERTAINS PAYS, DÉPASSER L'OBJECTIF D'1,5 DEGRÉ SERAIT UNE "CONDAMNATION À MORT"


La Première ministre de la Barbade a lancé un vibrant appel à l'action, soulignant la menace existentielle qui pèse sur les pays les plus vulnérables pour qui dépasser +1,5°C de réchauffement serait une "condamnation à mort". "Nous voulons exister dans cent ans, et si notre existence signifie quelque chose, alors nous devons agir dans l'intérêt de nos peuples qui dépendent de nous", a lancé Mia Mottley devant plus d'une centaine de dirigeants réunis pour la cérémonie d'ouverture de la COP26. "Si nous ne le faisons pas, nous permettrons à la cupidité et à l'égoïsme d'encourager notre destruction commune."


"Pour ceux qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour écouter, et un cœur pour ressentir : pour survivre nous avons besoin (de limiter le réchauffement) à +1,5°C ; 2°C serait une condamnation à mort pour les populations d'Antigua et Barbuda, des Maldives, des Fidji, du Kenya ou du Mozambique, des Samoa et de la Barbade", a-t-elle insisté.

BIDEN S'EXCUSE POUR LA SORTIE DE L'ACCORD DE PARIS PAR TRUMP


Le président américain Joe Biden s'est excusé ce lundi auprès des dirigeants du monde pour le retrait des États-Unis de l'accord de Paris par son prédécesseur Donald Trump. "J'imagine que je ne devrais pas m'excuser, mais je m'excuse pour le fait que les États-Unis soient sortis de l'accord de Paris et nous mettent en retard", a-t-il déclaré. 


Il a souligné que l'une des premières décisions en arrivant à la Maison Blanche avait été de faire revenir son pays dans l'accord qui vise à limiter le réchauffement bien en deçà de +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible +1,5°C.

L'INDE ATTEINDRA LA NEUTRALITÉ CARBONE EN 2070


L'Inde n'atteindra la neutralité carbone qu'en 2070, annonce le Premier ministre Narendra Modi. "D'ici à 2030, l'Inde réduira l'intensité carbone de son économie de 45%", a-t-il également déclaré, accroissant ainsi de dix points de pourcentage ses promesses initiales de réduction de ses émissions de CO2 rapportées au PIB par rapport à 2005.

ANNE HIDALGO PRÉSENTE À GLASGOW


La maire (PS) de Paris Anne Hidalgo est présente à Glasgow aux côtés de maires "pour aller plus loin et plus vite pour notre planète".

"GRANDE MURAILLE VERTE"


Emmanuel Macron et le prince Charles président une réunion autour de la "Grande muraille verte".

GREENPEACE DÉPLORE QU'"EMMANUEL MACRON ARRIVE LES MAINS VIDES À GLASGOW"


"Au-delà des sempiternels beaux discours, Emmanuel Macron arrive les mains vides à Glasgow. Aucune annonce significative n'est à retenir de l'intervention du chef de l'État français", déplore Greenpeace dans un communiqué. "Non seulement la France ne tient pas les objectifs fixés en 2015 à Paris, mais le Président a même relevé les plafonds d'émission autorisés. [...] La France fait partie des pays démissionnaires au sein du multilatéralisme climatique."

DISCOURS D'EMMANUEL MACRON


Objectif d'1,5 degré, responsabilités des économies développées, accords commerciaux... Retrouvez l'intégralité du discours d'Emmanuel Macron devant les dirigeants mondiaux réunis pour la COP26.

COP26 : le discours d'Emmanuel MacronSource : TF1 Info

"NOS ACCORDS COMMERCIAUX DOIVENT REFLÉTER NOS ENGAGEMENTS CLIMATIQUES"


"Trop d'entre nous prennent ici des engagements et signent ensuite des accords  commerciaux qui font exactement le contraire", dénonce Emmanuel Macron. "Nous ne pouvons plus continuer à avoir une planète qu'on fait fonctionner selon une grammaire et des règles qui n'intègre pas en son cœur ces contraintes. Nos accords commerciaux doivent refléter nos engagements climatiques."

"NOUS DEVONS SUIVRE AVEC RIGUEUR LE BON DÉROULEMENT DE NOS ACTIONS"


Le président de la République réclame enfin de la "confiance et de la transparence". "Nos jeunesses veulent nous voir prendre des engagements, nos actions suivre, et que ce soit mesurable", déclare Emmanuel Macron. "Nous devons suivre avec rigueur et transparence le bon déroulement de nos actions. L'OCDE doit faire chaque année la pleine transparence sur l'utilisation des 100 milliards de dollars."

MACRON VEUT QUE LES "ÉCONOMIES DÉVELOPPÉES" PRENNENT "LEURS RESPONSABILITÉS"


"Nous ne pouvons vaincre ces défis internationaux que si nous sommes coordonnés", estime Emmanuel Macron. "Ce sont les pays les plus pauvres qui aujourd'hui vivent les premières conséquences de la crise climatique. La clé, ce sont les 100 milliards de dollars par an de 2020 à 2025. La France et l'UE sont au rendez-vous de leur juste part, et même un peu au-dessus. Toutes les économies développées doivent contribuer à leur juste part : prenez vos responsabilités d'ici la fin de cette COP."

MACRON DEMANDE AUX PLUS GROS ÉMETTEURS DE "REHAUSSER LEURS AMBITIONS"


"La clé est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à notre objectif, rehaussent leurs ambitions dans les quinze jours qui viennent", demande Emmanuel Macron. "C'est le seul moyen de crédibiliser notre objectif."

MACRON RÉCLAME "DES STRATÉGIES NATIONALES QUI CRÉDIBILISENT" L'OBJECTIF D'1,5 DEGRÉ


"La clé de notre action collective est que, dans les jours qui viennent, il puisse y avoir suffisamment d'engagements pour revenir à des stratégies nationales qui crédibilisent notre objectif" d'1,5 degré, demande Emmanuel Macron. "Il nous faut retrouver l'ambition. La France et l'UE sont aujourd'hui au rendez-vous de ces engagements. Notre défi est de les mettre en œuvre."

OBJECTIF D'1,5 DEGRÉ : "NOUS N'Y SOMMES PAS", DÉCLARE EMMANUEL MACRON


"Nous sommes tous conscients de ce que nous sommes en train de vivre", assure Emmanuel Macron lors de la COP26, qui avance "trois valeurs essentielles : l'ambition, la solidarité et la confiance."


"Ces six dernières années, certains ont parfois oublié ces valeurs, certains ont voulu quitter (l'accord de Paris), mais nous avons tenu bon. Nous avons gardé la communauté internationale unie", se félicite le chef de l'État, avant de lancer un avertissement. "Notre objectif est 1,5 degré pour la fin du siècle. Nous n'y sommes pas puisque notre trajectoire actuelle nous amène à 2,7 degrés."

JOE BIDEN JUGE QUE LA LUTTE POUR LE CLIMAT EST UNE "OPPORTUNITÉ INCROYABLE" POUR L'ÉCONOMIE


La lutte contre le changement climatique est une "opportunité incroyable" pour l'économie, juge le président américain Joe Biden lors de son discours. "Au sein de la catastrophe grandissante, je pense qu'il y a une opportunité incroyable, pas seulement pour les États-Unis, mais pour nous tous."

QUE POURRAIT ANNONCER EMMANUEL MACRON LORS DE SON DISCOURS ?


Le chef de l'État doit prendre la parole dans l'après-midi pendant cinq minutes. Que pourrait-il annoncer ?

COP 26 : que pourrait indiquer Emmanuel Macron lors de son discours ?Source : TF1 Info

"IL FAUT ABSOLUMENT ARRÊTER DE CONSOMMER DES ÉNERGIES FOSSILES"


"Il faut décarboner nos vies, absolument arrêter de consommer des énergies fossiles", demande sur LCI Yann Arthus-Bertrand, photographe et réalisateur écologiste. "Il n'y a que cela à décider et à faire. De plus en plus, on empoissonne nos vies. C'est à ce niveau que les décisions de la COP doivent être, mais c'est économiquement difficile : pas un pays ne veut arrêter sa croissance."

CORINNE LEPAGE RÉCLAME "DES ENGAGEMENTS CONCRETS ET PRÉCIS"


"On attend des engagements concrets et précis, et si possible sur des dates proches", réclame sur LCI Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement. "La neutralité carbone en 2050, c'est très bien, mais c'est très loin. On a besoin de savoir ce que l'on fait en 2025, en 2030. Nous avons besoin de concret."

MACRON A RENCONTRÉ BENNETT 


En marge de la COP26, à Glasgow, Emmanuel Macron a rencontré le Premier ministre israélien, Naftali Bennett. Tous deux ont discuté de la coopération entre les deux pays ainsi que de la communauté française du pays "qui sert de pont entre les deux nations", a indiqué le dirigeant d'Israël. 

"IL EST TEMPS DE DIRE 'ASSEZ'"


Lors de sa prise de parole, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'est adressé aux dizaines de dirigeants mondiaux réunis à Glasgow. "Choisissez l'ambition, choisissez la solidarité, choisissez de sauvegarder notre avenir et de sauver l'humanité", leur a-t-il demandé. 

"Il est temps de dire 'Assez'", a déclaré le chef de l'ONU. Et de compléter son propos :  "Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes."

BORIS JOHNSON À LA TRIBUNE


Un échec de la conférence climat de Glasgow déclencherait dans le monde "une colère et une impatience incontrôlables", a averti lundi le Premier ministre britannique Boris Johnson, en ouvrant le sommet qui lance la COP26.

"Toutes les promesses ne seraient que du blablabla" en cas d'échec, a-t-il dit en paraphrasant l'égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat Greta Thunberg. "Oui ce sera difficile. Oui non pouvons le faire, alors mettons-nous au travail," a exhorté Boris Johnson. "Si nous ne prenons pas au sérieux le changement climatique aujourd'hui, il sera trop tard pour que nos enfants le fassent demain", a-t-il également prévenu. 

LA TURQUIE EGALEMENT ABSENTE 


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu'il ne participerait pas à la conférence climat de l'ONU à Glasgow, invoquant des motifs de "sécurité", a rapporté lundi l'agence de presse étatique Anadolu.

"Nous avons renoncé à nous rendre à Glasgow quand nos demandes n'ont pas été satisfaites. Il n'en allait pas seulement de notre sécurité, mais aussi de la réputation de notre pays", a déclaré le président turc à des journalistes, à bord de l'avion présidentiel lors de son retour du G20 à Rome.

Selon plusieurs médias, le président turc a renoncé à participer à la COP26 en raison de restrictions sur la taille de la délégation turque et le nombre de véhicules officiels.

LA CHINE, GRANDE ABSENTE 


Jack Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, a regretté que des pays "se dérobent" lors du sommet pour le climat de la COP26. Il a notamment pointé du doigt la Chine qui "ne sera pas représentée par un dirigeant à la COP26" et qui "a l'obligation d'intensifier son action à mesure que nous avançons collectivement"

"Nous continuons de mettre la pression pour cela", a-t-il ajouté, qualifiant de "déconcertant" le contraste entre la politique américaine menée par Joe Biden contre le changement climatique et la position de la Chine jugée "passive".

ÉTATS-UNIS


Joe Biden est arrivé à Glasgow en Écosse où il doit s'adresser aux autres dirigeants mondiaux ce lundi après-midi lors de la COP26. Le président américain est arrivé de Rome où il a participé à la réunion du G20. Au total, plus de 120 chefs d'État et de gouvernement sont attendus à la conférence climat. 

ACTION D'ACTIVISTES


28 activistes français, membres du mouvement Anv-Cop21, se sont présentés à proximité des lieux où se déroule la COP26 ce lundi matin. Ils ont brandi une banderole où était inscrit "Urgence climatique, Macron coupable" ainsi que des portraits du président de la République décrochés dans des mairies en France. Les portraits ont été abandonnés devant l'entrée de la COP26. 

LIBRE ÉCHANGE 


Invité de LCI ce lundi, Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, a regretté que "l'organisation générale du commerce dans le monde" ne soit pas un thème abordé durant la COP26. Le candidat à  la prochaine élection présidentielle a notamment pointé du doigt le libre-échange et les accords passés à ce sujet par l'Europe. 

BILAN ÉCOLOGIQUE 


À l'occasion du premier jour de la COP26, Emmanuel Macron a tenu à rappeler les actions menées depuis le début de son quinquennat pour "mener la France vers la voie de la transition écologique".  L'Élysée présente notamment "la cause écologique" comme "l'une des priorités du Président de la République". 

CLIMAT 


À l'occasion de la COP26, Emmanuel Macron coprésidera avec le prince Charles et le président de Mauritanie une réunion dédiée à la "Grande muraille verte". Le mégaprojet, relancé en janvier 2021 lors du "One Planet Summit" vise, d'ici à 2030, à freiner le Sahara, grâce à la plus vaste plantation du monde.

"MINUIT MOINS UNE"


Des attentes immenses, à la hauteur des désastres climatiques balayant la planète : après les "espoirs déçus" du sommet du G20, plus de 120 dirigeants du monde se retrouvent ce lundi à Glasgow, pressés de toutes parts de faire plus et plus vite pour éviter le pire à l'humanité.


"L'humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une et nous devons agir maintenant", devrait leur dire le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte de cette cruciale COP26, selon des extraits de son discours diffusés par ses services.


Les observateurs espéraient que la réunion ce week-end à Rome des leaders du G20, qui représente près de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, donnerait un fort élan à cette COP écossaise repoussée d'un an en raison du Covid-19.


Le G20 a bien réaffirmé à l'unisson l'objectif de limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (plafond le plus ambitieux de l'accord de Paris), ajoutant une ambition de neutralité carbone autour du milieu du siècle et la fin des subventions aux centrales à charbon à l'étranger. Mais cela n'a convaincu ni les ONG, ni l'ONU, ni le Premier ministre britannique.

LA JEUNESSE FACE A SES DIRIGEANTS


En marge de l'ouverture de la COP26, la militante suédoise Greta Thunberg a appelé les adolescents du monde entier à se joindre "pas l'année prochaine, pas le mois prochain, maintenant" afin de lutter contre l'urgence climatique. Près de 850.000 personnes ont signé la pétition visant à interpeller les dirigeants du monde entier.

"SI GLASGOW ÉCHOUE, TOUT ÉCHOUE", SELON JOHNSON


"L'humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une et nous devons agir maintenant", devrait lancé le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte de cette cruciale COP26, aux dirigeants mondiaux, selon des extraits de son discours diffusés par ses services.


"Nous avons fait des progrès au G20 (...), mais ce n'est pas assez", a-t-il renchéri avant de mettre en garde : "Si Glasgow échoue, c'est tout qui échoue".

NEUTRALITÉ CARBONE D'ICI 2050


À la veille de l'ouverture de la COP26, Emmanuel Macron a affirmé ce dimanche que le sommet "réussira si nous, États et organisations, mettons tout en œuvre pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 avec des plans d'action clairs et concrets. Prenons tous cet engagement. Il est temps d'agir, c'est maintenant, pas demain." 

LE CHAOS, INÉVITABLE ? 

 

"Sans changement radical de méthode, il y a plus de chance de gagner au loto que de parvenir à enclencher le début du commencement d’une diminution effective de la consommation des énergies fossiles", prévient Fabrice Bonnifet, président du C3D, le Collège des directeurs du développement durable.

DE L'ESPOIR


Alors que le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a vu ses "espoirs déçus" concernant le G20, il indique toutefois dans un tweet publié ce dimanche qu'ils "ne sont pas enterrés" en vue de la COP26. Objectif lors de ce sommet ? "Mettre en œuvre les promesses de financement et d'adaptation pour les individus et la planète." 

VOCABULAIRE À CONNAITRE POUR S'Y RETROUVER 


Pendant près de deux semaines, plus d’une centaine de dirigeants réunis à Glasgow (Écosse) vont tenter de s’accorder sur de nouveaux objectifs en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. De la neutralité carbone à l’adaptation, plusieurs sujets déterminants seront abordés.

QUELS OBJECTIFS ? 


Alors que l'ouverture du sommet mondial sur le climat à Glasgow, en Écosse, a eu lieu ce dimanche, les attentes sont nombreuses. Ce rendez-vous en faveur de l'environnement devrait conduire les États à être plus ambitieux qu’il y a six ans, pendant l’Accord de Paris. Mais des déconvenues sont à prévoir.

DES PARTICIPANTS BLOQUÉS


Une foule de passagers espérant se rendre en train à Glasgow (Ecosse) pour la COP26 sur le climat s'est retrouvée bloquée dimanche à la gare de Euston à Londres, en raison d'une interruption du trafic due à la chute d'un arbre sur une caténaire.


En raison de l'ampleur des perturbations, la compagnie ferroviaire Avanti West Coast, qui dessert notamment Glasgow depuis Euston, a conseillé sur Twitter aux voyageurs de ne pas se déplacer, ajoutant toutefois essayer de trouver des itinéraires alternatifs.


La gare londonienne d'Euston a indiqué sur Twitter que des équipes d'intervention sont à l'oeuvre pour "enlever l'arbre et faire une évaluation complète des dommages pour prévoir les réparations". L'incident est survenu à environ 130 kilomètres au nord de la capitale britannique.

L'APPEL DU PAPE


Le pape François a invité dimanche à prier pour le succès de la COP26, une réunion cruciale pour l'avenir de la planète, espérant qu'elle pourra offrir "des réponses efficaces" pour les générations futures.


"Prions pour que le cri de la terre et le cri des pauvres soient entendus", a-t-il déclaré après la prière de l'Angélus. Il a également invité à prier pour que "cette rencontre puisse donner des réponses efficaces, offrant ainsi un espoir concret aux générations futures".

LA COP26, "DERNIER ET MEILLEUR ESPOIR"


La conférence climat COP26 est "le dernier et le meilleur espoir" de parvenir à limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, a déclaré son président Alok Sharma à son ouverture dimanche à Glasgow. 


Pendant la pandémie de Covid-19, "le changement climatique n'a pas pris de vacances. Tous les voyants sont au rouge sur le tableau de bord du climat", a-t-il ajouté, au premier jour de deux semaines d'une réunion considérée comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.

FIN DES NOUVELLES CENTRALES A CHARBON


Les pays du G20 se sont entendus pour arrêter cette année de subventionner de nouveaux projets de centrales électriques au charbon à l'étranger, selon un projet de communiqué final consulté par l'AFP.


"Nous mettrons fin à l'octroi de financement public à l'international pour de nouvelles centrales électriques au charbon d'ici la fin de 2021", indique le texte, qui ne donne pas d'objectif en revanche pour l'abandon du charbon au niveau national.

COUP D'ENVOI DE LA COP26 


La président de la Cop25, la Chilienne Carolina Schmidt donne le coup d'envoi de la Cop26 organisée jusqu'au 12 novembre à Glasgow.

-1.5° PARTOUT


Ce dimanche, dernier jour de négociations au G20 à Rome, les grands puissances économiques de la planète - qui représentent près de 80% des émissions polluantes mondiales - se sont accordées sur un objectif de réchauffement à 1,5 degré, selon des sources proches des négociations citées par l'AFP. 

EXPLICATIONS


Les dirigeants du monde entier - ou presque - vont aller à Glasgow. Mais deux d'entre eux manquent à l'appel et c'est fâcheux. 

Cop26 : un grand rassemblement... sans les principaux pollueursSource : TF1 Info

🎧 IMPACT POSITIF


À l'occasion de la Cop26, nous vous proposons de réécouter l'épisode de notre podcast consacré à l'initiative du bateau-laboratoire "Plastic Odyssey" qui va pendant 3 ans sensibiliser les pays émergents où il fait escale à réduire la production de plastique et améliorer le recyclage. 

GRETA THUNBERG À GLASGOW


En début de soirée, samedi, la jeune militante suédoise est arrivée en train à Glasgow, après s'être jointe la veille à Londres à une action de jeunes écologistes contre le rôle des institutions financières dans la crise climatique.

FACE AUX LOBBIES, LA FRANCE DOIT MONTRER L'EXEMPLE


Des responsables écologistes, dont le candidat à la présidentielle Yannick Jadot, demandent que la France montre l'exemple face aux "lobbies rivés à leurs intérêts de courts termes", réitérant leur soutien à un traité international de non-prolifération des énergies fossiles, dans une tribune dans le JDD.   Les signataires, dont les trois candidats malheureux à la primaire écologiste, Sandrine Rousseau, Delphine Batho et Eric Piolle, appellent à affirmer à ce grand rassemblement international "une volonté, une nouvelle ambition". 


"Nous soutenons le lancement d’un traité international de non-prolifération des énergies fossiles, dans la lignée de l’initiative Beyond oil & gas, lancée par le Danemark et le Costa Rica", écrivent-ils, comme l'avait déjà défendu jeudi Yannick Jadot lors d'une conférence de presse.

QUI EST LÀ ?


Si 100 leaders mondiaux vont assister aux débats, parmi lesquels Joe Biden, le Premier ministre indien Narendra Modi ou Emmanuel Macron, le président russe Vladimir Poutine ne se rendra pas à Glasgow, tout comme Xi Jingping.  Le président chinois, dont le pays est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'est plus sorti de son pays depuis deux ans en raison de la crise sanitaire du Covid. Mais il devrait intervenir en visio-conférence, selon l'agence AP. Quelques jours avant la Cop26, dans sa nouvelle "contribution nationale" dévoilée jeudi, la Chine a promis d'atteindre son pic d'émissions "avant 2030" et la neutralité carbone "avant 2060". La Chine s'engage également à augmenter d'ici là la part des combustibles non-fossiles à 25% de sa consommation.

GLASGOW, CAPITALE DE L'ENVIRONNEMENT... ET DES MILITANTS


Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées samedi à Glasgow pour presser les dirigeants du monde entier d'agir en faveur du climat, à la veille de la COP26.  Nombre d'entre elles avaient rallié l'Ecosse au terme d'une marche de plusieurs dizaines, voire de milliers de kilomètres, donnant le coup d'envoi des manifestations organisées en parallèle de la conférence de l'ONU sur le climat, prévue jusqu'au 12 novembre dans la ville écossaise.   


En début de soirée, la jeune militante suédoise Greta Thunberg, 18 ans, est arrivée en train à Glasgow, après s'être jointe la veille à Londres à une action de jeunes écologistes contre le rôle des institutions financières dans la crise climatique. 

GLASGOW ACCUEILLE LA COP26


À compter du 1er au 12 novembre 2021, la 26e conférence annuelle de l'ONU sur le climat sous la présidence britannique et en partenariat avec l'Italie. Un nouveau rendez-vous qui intervient donc un an après la Cop25 de Madrid, considérée par  le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres comme "une occasion ratée". 

"Enfin à Glasgow pour la COP26 ! Et merci pour l'accueil très chaleureux…" C'est sur les réseaux sociaux que la militante suédoise Greta Thunberg a annoncé son arrivée samedi 30 octobre dans la capitale écossaise pour assister au sommet sur le climat. Assaillie par la presse à sa descente du train, la figure emblématique du mouvement Fridays for Future ne s’est pas exprimée à la veille de cette nouvelle réunion, qui doit se tenir durant 13 jours à compter du dimanche 31 octobre. 

Plus d'une centaine de dirigeants, dont l’Américain Joe Biden, le Français Emmanuel Macron ou l’Indien Narendra Modi y sont attendus, ainsi que des milliers de militants pour le climat, qui feront le déplacement. Trois jours plus tôt, la Chine, responsable de plus d'un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, s'est engagée à réduire l'intensité carbone (émissions de CO2 rapportées au PIB) de plus de 65% par rapport à 2005. Elle promet également d'atteindre son pic d'émissions "avant 2030" et la neutralité carbone "avant 2060".

Il y a six ans pendant la COP21, 196 pays s'accordaient à Paris pour limiter de 1,5°C à 2°C la hausse des températures d'ici à 2100 par rapport à 1850, l'ère préindustrielle. Pour ce faire, chaque État s'était donné des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2040. Aujourd'hui, les pays signataires de l'accord se réunissent pour aller plus loin et sceller des engagements plus ambitieux que définis en 2015. Un sommet crucial pour le climat mais qui constitue déjà, pour de nombreux spécialistes et observateurs, une lourde déception.


La rédaction de TF1info

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