ÉCOLOGIE, LE LIVE - La COP26 est un "échec", juge Greta Thunberg devant des milliers de jeunes à Glasgow

Publié le 5 novembre 2021 à 22h36, mis à jour le 11 février 2022 à 5h59

Source : JT 20h Semaine

ÉCOLOGIE, LE LIVE - L'égérie du mouvement des jeunes pour le climat, la Suédoise Greta Thunberg a qualifié la conférence climat de Glasgow d'"échec" devant des milliers de jeunes venus manifester dans cette ville écossaise pour appeler à l'action contre le dérèglement climatique qui menace leur génération et les suivantes. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

LES KOALAS "EN DANGER"


L'Australie a officiellement classé vendredi les koalas d'une grande partie de sa côte orientale comme étant "en danger", les marsupiaux subissant les conséquences des feux de brousse, des défrichements, de la sécheresse et des maladies.


Selon les défenseurs de la nature, la population de koalas s'est effondrée dans une grande partie de l'est de l'Australie au cours des vingt dernières années et l'animal est en voie d'extinction dans ces régions. S'ils ont salué l'annonce de la ministre, ils ont aussi condamné l'échec des autorités à protéger l'espèce jusqu'à présent.


Le Comité scientifique pour les espèces menacées, une agence gouvernementale indépendante, a estimé que la population des koalas était passée de 185.000 en 2001 à 92.000 en 2021. 

PLUS DE 200 ESPECES DECOUVERTES AU MEKONG


Des scientifiques ont découvert plus de 200 nouvelles espèces dans la région du Grand Mékong en 2020, selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), en dépit du réchauffement climatique et de l'exploitation forestière. 


Parmi ces découvertes figurent un nouveau primate, un poisson des cavernes incolore et un serpent irisé dont les écailles, étonnantes, ne se chevauchent pas.    


Au total 224 nouvelles espèces de plantes et d'animaux vertébrés ont été récensées dans la région - qui comprend la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et le Vietnam - indique le WWF dans son rapport "New Species Discoveries".

LOS ANGELES INTERDIT TOUT NOUVEAU FORAGE


Le conseil municipal de Los Angeles a décidé ce mercredi à l'unanimité d'interdire tout nouveau forage pétrolier sur son territoire. La ville accueille plus de 5.200 de puits de pétrole, parfois au beau milieu de quartiers résidentiels voire à côté d'écoles.


Même s'ils font partie du paysage et de l'histoire de Los Angeles depuis des décennies, la présence de ces forages est de moins en moins acceptée par les habitants et militants écologistes, pour lesquels ils présentent un risque sanitaire et environnemental important. Outre l'interdiction de nouveaux forages, la mairie a demandé une étude visant à trouver les modalités pour faire disparaître les puits actuels dans les vingt ans à venir.


Une étude publiée l'an dernier par l'Université de Californie du Sud a établi un lien entre la proximité de ces puits et des troubles respiratoires et pulmonaires, dans certains cas comparables à ceux du tabagisme passif.

RENOUVELABLE: LA FRANCE EN RETARD


La France creuse son retard dans le déploiement des énergies renouvelables électriques, malgré l'installation de plus de quatre gigawatts (GW) en 2021, selon le Baromètre annuel 2021 publié mardi.


Le solaire photovoltaïque a représenté plus de la moitié des nouvelles capacités raccordées. L'éolien n'a gagné que 1 GW, un chiffre deux fois inférieur à ce qu'exige la feuille de route énergétique votée en 2020 et l'objectif de neutralité carbone fixé à 2050. 


L'année dernière, la France avait déjà manqué son objectif de consommation de 27% d'électricité renouvelable

PÉROU


Une équipe de neuf experts internationaux de l'ONU est arrivée lundi à Lima pour aider les autorités à faire face à la marée noire au Pérou liée à l'éruption du volcan aux îles Tonga, a indiqué le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.

"Ils procéderont à une évaluation rapide des impacts sociaux et environnementaux de cette catastrophe, en aidant les autorités à gérer et coordonner leur réponse", a-t-il précisé.

UN RECIF DE CORAUX GEANT A TAHITI


Des scientifiques ont découvert un récif de coraux géants en forme de rose et en bonne santé, à plus de 30 mètres de profondeur au large de Tahiti, une découverte importante alors que les récifs coralliens souffrent du changement climatique.


"Il s'agit de l'un des plus grands récifs coralliens au monde à se trouver à plus de 30 mètres de profondeur", indique dans un communiqué l'Unesco, qui soutient cette mission scientifique. "L'état impeccable des coraux en forme de rose et l'étendue de la zone qu'ils recouvrent en font une découverte très inhabituelle", souligne l'Unesco.


Le récif s'étend sur trois kilomètres de long et entre 30 et 65 mètres de large, entre 35 et 70 mètres de profondeur, précise l'Unesco. Certains coraux géants mesurent deux mètres de diamètre.


L'état des connaissances des océans est encore limité, avec seuls 20% des fonds marins de la planète (...) cartographiés", souligne l'Unesco.

SURVEILLER LE RECHAUFFEMENT DES OCEANS 


La France va investir 21 millions d'euros dans le programme OneArgo, un réseau mondial d'observation des océans, afin de surveiller l'impact du réchauffement climatique sur les mers du monde, a annoncé l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ce jeudi. 


L'Hexagone prévoit de déployer 80 nouveaux flotteurs de mesure des océans par an sur la décennie à venir, qui s'ajouteront aux 281 déjà exploités. Ces tubes de 1,50 m de long plongent jusqu'à 2.000 mètres de profondeur, pour mesurer la température et la salinité, puis envoient leurs données par satellite à la communauté scientifique. Ils sont prêts de 4.000 à travers le globe.

LE CONSUMÉRISME, RESPONSABLE DU RÉCHAUFFEMENT


Selon le rapport annuel de la Circle Economy, plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisées depuis 2015, et l'accord de Paris sur le climat. Sur ce volume, seules 10% de ces matières sont recyclées.


"Pourrions-nous être plus stricts quant au métabolisme de notre économie ? De la même manière que vous n'aimeriez pas consommer de la malbouffe tout le temps", met en avant Matthew Fraser, directeur de recherche.


Pour ces chercheurs, les États se concentrent, trop sur les émissions liées aux énergies fossiles et pas assez sur les consommations de produits de toutes sortes et l'économie circulaire.

CAPITALE VERTE EUROPÉENNE, GRENOBLE VEUT "ALLER PLUS VITE"


Grenoble est officiellement devenue samedi capitale verte européenne, un titre salué comme "un encouragement à aller plus vite" par son maire écologiste Eric Piolle, lors d'une cérémonie en marge de laquelle plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour une écologie "sociale et populaire".


"Ce titre est plus qu'une formidable reconnaissance du chemin parcouru. C'est un encouragement à aller plus vite, plus haut, plus fort, par delà les différences partisanes et géographiques.", s'est réjoui Eric Piolle lors de la cérémonie inaugurale au muséum.

MÉTÉO 


Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.

Si 2021 n'a été "que" la cinquième plus chaude jamais enregistrée, elle a subi les effets dévastateurs du changement climatique : canicules exceptionnelles et meurtrières en Amérique du Nord et en Europe du Sud, incendies ravageurs au Canada ou en Sibérie, vague de froid spectaculaire dans le centre des États-Unis ou précipitations extrêmes en Chine et en Europe de l'Ouest.

GUÉPARDS


L'Iran ne compte plus que 12 guépards sur son sol contre une cinquantaine en 2017, a alerté dimanche le vice-ministre iranien de l'Environnement, qualifiant d'"extrêmement critique" la situation de ce félin menacé d'extinction.


"Il n'y a plus actuellement que neuf mâles et trois femelles (guépards) contre une centaine en 2010 et leur situation est extrêmement critique", a dit à l'agence de presse Tasnim le vice-ministre chargé de l'Environnement naturel et de la Biodiversité, Hassan Akbari.

VICTOIRE POUR L'ENVIRONNEMENT SUD-AFRICAIN 


Le géant pétrolier Shell a été interdit, le 28 décembre dernier, de forer au large de l'Afrique du Sud, dans une zone protégée.


Selon le Mail & Guardian, la justice reproche à l'entreprise mondiale d'avoir "bafoué les droits constitutionnels des communautés indigènes concernées". Celle-ci avait argué que le forage ne représentait aucun danger pour l'environnement et l'identité de la communauté Amadiba, à l'origine d'une plainte.


En Afrique du Sud, la relation des groupes indigènes avec la mer est garantie par la loi, comme l'explique le journal australien.

LE NUCLÉAIRE ET LE GAZ, ÉNERGIE VERTE ?

JAMAIS VU DANS L'ARCTIQUE

PHÉNOMÈNES MÉTÉO EXTRÊMES  : UNE "NOUVELLE NORME" ?



Alors que les États-Unis ont été touché par une série de violentes tornades ce samedi 11 décembre, l'agence américaine de gestion de crise s'alarme. "Cela va être notre nouvelle norme",  estime sa directrice, Deanne Crisswell, sur une chaîne d'information américaine.


"Nous observons des tempêtes plus intenses, de la météo plus extrême, qu'il s'agisse d'ouragans, de tornades, ou de feux de forêt", a-t-elle aussi déclaré  sur un autre plateau, outre Atlantique.


Des propos que certains experts tentent de relativiser. En effet, les tornades sont des phénomènes météo très difficilement prévisible. "L'absence de preuve n'est pas la preuve d'une absence, mais une certaine précaution est justifiée", explique un climatologue américain sur Twitter.

CHALEUR RECORD DANS L'OUEST CANADIEN


Après avoir suscité des inquiétudes mondiales en suffoquant cet été sous un dôme de chaleur historique, une région de l'Ouest du Canada a enduré cette semaine une nouvelle montée record du mercure... jusqu'à 22,5°C. Cette température a été enregistré mercredi à Penticton, au centre de la Colombie-Britannique, province la plus à l'ouest du Canada qui subit depuis plusieurs mois des événements météorologiques extrêmes à répétition.


"C'est un record, ou bien ça égalise un record pour être très précis", a indiqué jeudi à l'AFP Armel Castellan, météorologue chez Environnement Canada. Le 3 décembre 1982, le Canada avait précédemment enregistré une température de 22,5 degrés à Hamilton, en Ontario, selon cet expert.

LES ETATS-UNIS, PLUS GROS PRODUCTEUR DE DÉCHETS PLASTIQUES


Les Etats-Unis sont de loin le pays contribuant le plus à la pollution plastique dans le monde, selon un nouveau rapport publié mercredi, qui appelle à développer une stratégie nationale d’ici la fin de l’année 2022 pour y remédier. 


Au total, les Etats-Unis ont généré environ 42 millions de tonnes de déchets plastiques en 2016 -- soit plus du double de la Chine et davantage que les pays de l'Union européenne combinés, selon cette analyse des Académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine. Or les Etats-Unis représentent moins de 5% de la population mondiale.


En moyenne, chaque Américain génère 130 kilos de déchets plastiques par an, la deuxième position revenant au Royaume-Uni, avec 98 kilos annuels par personne. En France, la moyenne est de 43 kilos.


"Nous ne pouvons plus ignorer le rôle des Etats-Unis dans la crise de la pollution plastique, l'une des menaces environnementales les plus grandes à laquelle nos océans et notre planète font face aujourd'hui", a réagi Christy Leavitt, directrice de la campagne sur les plastiques au sein de l'ONG Oceana. 

MADAGASCAR

   

Contrairement aux déclarations de l'ONU, le réchauffement climatique n'a joué qu'un rôle minime dans la famine qui frappe le sud de Madagascar, estime une étude publiée ce jeudi, qui met en cause la pauvreté et la variabilité naturelle du climat.


La partie sud de l'île de l'océan indien est frappée par une sécheresse inédite en plusieurs décennies, qui a précipité plus d'un million de personnes dans une malnutrition aigüe. En juin, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait qualifié cette crise de première famine due au réchauffement climatique provoqué par les activités humaines. Une dimension sur laquelle insistent les autorités malgaches.


Mais ce n'est pas ce que dit la science, selon l'étude du World Weather Attribution, réseau de scientifiques pionniers en matière d'attribution des événements extrêmes au changement climatique. Lors des deux dernières moussons (2019-2020 et 2020-2021), la quantité de pluie a été inférieure de 60% à la normale dans le Grand Sud de Madagascar. Un tel déficit de pluie pendant 24 mois consécutifs (juillet 2019 à juin 2021) a chaque année une chance sur 135 de se produire, selon les estimations du WWA. Mais en se basant sur les observations et les modèles climatiques, la probabilité qu'un tel événement se produise "n'a pas augmenté de manière significative" en raison du réchauffement, assurent les chercheurs.

ROYAUME-UNI


Près de 30% des oiseaux au Royaume-Uni sont en danger, selon une liste rouge des espèces menacées publiée mercredi, sur laquelle figurent désormais des oiseaux communs comme le martinet, l'hirondelle de fenêtre et le verdier. Plus longue que jamais, cette liste sur laquelle figurent les oiseaux dont la protection nécessite des actions urgentes, passe de 67 à 70 espèces par rapport à la précédente évaluation en 2015, sur les 245 communément recensées au Royaume-Uni, sur les îles anglo-normandes et l'île de Man.


Presque deux fois plus importante que depuis sa création en 1996, elle comporte 11 espèces classées en rouge pour la première fois par les experts. Ces espèces y rejoignent des oiseaux comme le coucou ou le macareux. Le Loriot doré et son plumage jaune rejoint quant à lui la liste noire des espèces qui ne se reproduisent plus au Royaume-Uni. Certains progrès sont toutefois observés : grâce à des programmes de réintroduction, l'aigle à queue banche est passé de la liste rouge à la liste orange.

CANADA


Le Canada accumule les "échecs" en matière de lutte contre les changements climatiques et enregistre la "pire performance" des pays du G7, a dénoncé Jerry DeMarco, le commissaire à l'environnement canadien dans une série de rapports publiés jeudi. 

L'organisme indépendant de surveillance parlementaire a déterminé que "30 ans d'engagements pris par le gouvernement fédéral pour réduire les missions de gaz à effet de serre ont abouti à une hausse des émissions de plus de 20% depuis 1990"

Le commissaire a notamment cité le fonds gouvernemental, censé aider le secteur pétrolier et gazier à réduire ses émissions polluantes mais qui permet d'accroître les niveaux de production. "Lorsque la production (de pétrole et de gaz) augmente, les émissions" augmentent aussi, a-t-il précisé.

GRAND PARIS EXPRESS


Deux associations de défense de l'environnement ont annoncé lundi 22 novembre saisir le Conseil d’État contre la future ligne 17 du métro du Grand Paris, dénonçant surtout la création d'une gare sur le Triangle de Gonesse dans le Val-d'Oise.


Le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement Ile-de-France "ont décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État contre la ligne 17 nord du Grand Paris Express, entre Bonneuil-en-France et Le Mesnil-Amelot", ont annoncé ces organisations dans un communiqué.


Elles dénoncent l'urbanisation du Triangle de Gonesse, une zone de 280 hectares de terres agricoles qui doit accueillir une gare de métro, sans "aucune utilité" à leurs yeux, et diverses activités dont une extension du marché de Rungis.

GUATEMALA 


Le gouvernement du Guatemala a décrété lundi "l'état de prévention" pour protéger l'activité du groupe minier suisse Solway Investment Group qui se heurte à l'opposition des autochtones dans le nord-est du pays.


La mesure, adoptée en conseil des ministres a pour but "le maintien de l'autorité de l'Etat et de la sécurité publique dans la zone" contre des "groupes délinquants et des milieux qui s'opposent aux activités minières", selon le texte du décret.


L'entreprise Compania Guatemalteca de Niquel, filiale de Solway Investment Group, continue son activité malgré que la justice a ordonné son arrêt en attendant une consultation de la population autochtone.

BRÉSIL


La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de près de 22% entre août 2020 et juillet 2021, par rapport à la période précédente, établissant un record au cours des 15 dernières années, selon une estimation officielle publiée jeudi.

L'exploitation forestière dans la plus grande forêt tropicale du monde a totalisé 13.235 km2 au cours de la période 2020-2021, la valeur la plus élevée depuis 2005-2006 (14.286 km2), selon les données du système de surveillance de la déforestation PRODES, de l'Institut national de recherche spatiale (INPE) du Brésil.

CANADA 


Les pluies torrentielles, glissements de terrain et inondations qui ont touché ces derniers jours la Colombie-Britannique, dans l'Ouest du Canada, ont fait au moins un mort et des milliers d'évacués, ont indiqué mardi les autorités locales. Elles ont causé la mort d'une femme et l'évacuation d'une ville de plus de 7000 habitants, à 300km au nord de Vancouver. 


"Je n'ai aucun doute que ces événements sont liés au changement climatique, ils sont sans précédent par nature", a estimé Mike Farnworth, le ministre provincial de la Sécurité publique.

PESTICIDES


Le Conseil d'État a ordonné au gouvernement de réduire le recours aux pesticides dans les sites Natura 2000, dédiés à la protection de la biodiversité, selon une décision rendue lundi et qualifiée de "nouvelle victoire" par France Nature Environnement.

 "Il est enjoint aux ministres de la transition écologique, des solidarités et de la santé, de l'agriculture et de l'alimentation, et de l'économie et des finances, de prendre les mesures réglementaires d'application (...) dans un délai de six mois à compter de la notification de la présente décision", précise l'arrêt.

BRÉSIL 


La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint 877 km2 en octobre, un record pour ce mois de l'année depuis cinq ans, selon les données officielles publiées, tandis que le gouvernement Bolsonaro a annoncé des objectifs climatiques ambitieux à la COP 26.

La surface déboisée dans la plus grande forêt tropicale du monde en octobre est 5% supérieure à la même période en 2020.

Depuis le début de l'année, la déforestation, que les spécialistes attribuent pour la plupart à des activité illégales de fermiers ou d'orpailleurs, a atteint 7.880 km2, un niveau pratiquement équivalent à celui de 2020 sur la même période (7.890 km2).

STRASBOURG : +25% D'INVESTISSEMENTS POUR LA VILLE 


La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a présenté mercredi 10 novembre un plan d'investissement de 810 millions d'euros sur la durée de son mandat. C'est  160 millions d'euros (25%) de plus que son prédécesseur, le socialiste Roland Ries.  La priorité pour la maire est l'éducation et la rénovation énergétique des bâtiments, quitte à recourir à l'emprunt. 


Le financement de ce plan n'a pas été détaillé, le premier adjoint, Syamak Agha Babei, se contentant d'indiquer qu'il était rendu possible par "une augmentation maîtrisée de la dette, dans un moment où la situation budgétaire est saine et où les taux d’intérêts sont bas".

600 MILLIONS POUR LES VICTIMES D'EAU CONTAMINÉE AUX USA 


Un tribunal américain a donné mercredi 10 novembre l'approbation finale au versement de plus de 620 millions de dollars aux victimes empoisonnées par la contamination au plomb du réseau d'eau potable de la ville de Flint, l'un des pires scandales sanitaires aux Etats-Unis.


"L'accord conclu ici est une formidable réussite pour de nombreuses raisons, l'une d'elles étant qu'il établit un programme et un calendrier d'indemnisation intégrale cohérents pour chaque personne éligible", a souligné la juge d'un tribunal du Michigan, Judith Levy, dans sa décision. 


Ces fonds sont destinés prioritairement aux enfants de cette ancienne cité industrielle, devenue symbole des injustices sociales aux Etats-Unis, mais aussi aux adultes pouvant apporter des preuves de maladies liées à leur contamination au plomb. 

98% DE LA GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL TOUCHÉ PAR LE BLANCHISSEMENT


Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", jeudi 4 novembre, le blanchissement a touché 98% de la Grande barrière de corail australienne depuis 1998, épargnant une infime partie du plus vaste ensemble corallien du monde.


Seulement 2% de cet immense écosystème sous-marin a échappé au phénomène depuis le premier grand épisode de blanchissement en 1998, année la plus chaude de l'histoire. Ce record a depuis été battu à plusieurs reprises, notamment lors des canicules de 2016, 2017 et 2020.

ÉMISSIONS DE CO2


La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.

La pandémie avait mis à l'arrêt une bonne partie du monde et de son économie très dépendante des énergies fossiles, entraînant une chute spectaculaire de 5,4% des émissions totales en 2020.

LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE À L'ORIGINE DES FEUX DE FORÊTS AMÉRICAINS 


Le changement climatique est devenu le premier facteur responsable des feux de forêts qui ravagent régulièrement l'Ouest des États-Unis, et les activités humaines en sont très majoritairement la cause, indique une étude publiée lundi au moment de l'ouverture de la COP26.


Dans l'Ouest américain, la surface dévastée par les incendies entre 2001 et 2018 s'établit en moyenne à 13.500 km2 par an, deux fois plus que sur la période 1984-2000.

Urgent

LES 7 DERNIÈRES ANNEES LES PLUS CHAUDES


Les sept années de 2015 à 2021 seront probablement les plus chaudes jamais enregistrées, a annoncé l'Organisation météorologique mondiale (OMM), décrivant un climat mondial entrant en "terrain inconnu". Ce rapport annuel sur l'état du climat "révèle que notre planète est en train de se transformer sous nos yeux", et la conférence climat COP26, qui s'est ouverte ce dimanche à Glasgow, doit "marquer un tournant décisif pour l'humanité comme pour la planète", a commenté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué.

AVANT LA COP26, G. THUNBERG MANIFESTE


La militante suédoise Greta Thunberg s'est jointe vendredi à Londres à une action de jeunes écologistes contre le rôle des institutions financières dans la crise climatique, à deux jours du début de la COP26 en Ecosse.


La figure emblématique du mouvement "Fridays for Future" est apparue aux côtés de quelques dizaines de militants devant le siège de la banque Standard Chartered, entourée aussitôt d'une nuée de photographes et caméras. Elle est repartie sans s'exprimer mais a expliqué sur Twitter demander à cette institution financière "de cesser de financer notre destruction".

AFRIQUE DU SUD 


Le gouvernement d'Afrique du Sud a alloué jeudi 25 contrats pour des projets d'énergie renouvelable, d'un montant total de 50 milliards de rands (2,8 milliards d'euros), afin de réduire la forte dépendance du pays au charbon.

Ces 25 projets (12 fermes d'éoliennes et 13 centrales photovoltaïques) confiés au secteur privé porteront les capacités de production d'électricité du pays à 2.583 mégawatts (MW), soit 4,5% de plus qu'actuellement, a indiqué le ministre de l'Energie, Gwede Manthashe.

RÉCHAUFFEMENT


A quelques jours de la conférence sur le climat COP26, le constat de l'ONU est sans appel: les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre devraient être plus de sept fois plus ambitieux pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C.

Malgré les nouveaux engagements de plus de 120 pays enregistrés au 30 septembre, l'écart avec ce qui serait nécessaire pour respecter l'Accord de Paris visant à limiter le réchauffement bien en deçà de +2°C, si possible à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, "reste important", conclut le rapport rendu public mardi par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

CANADA


Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a dévoilé mardi la composition de son nouveau gouvernement à quelques jours de l'ouverture du sommet de la COP26 sur le climat, a choisi de nommer un militant écologiste à la tête du ministère de l'Environnement.

Cycliste aguerri et ancien responsable de Greenpeace, Steven Guilbeault a dédié une grande partie de sa carrière aux enjeux environnementaux avant d'être élu en 2019 et d'immédiatement se voir nommer ministre du Patrimoine.

ELIZABETH II RENONCE À SE RENDRE À LA COP26


Pas d'Elizabeth II à la COP26. La reine d'Angleterre, 95 ans, a renoncé à participer à la conférence de l'ONU sur le climat à la suite d'un avis l'enjoignant à "se reposer", a annoncé mardi le palais de Buckingham. "À la suite d'un avis lui conseillant de se reposer, la Reine effectue des tâches légères au château de Windsor. Sa Majesté a décidé à regret de ne pas se rendre à Glasgow pour assister à la réception de la COP26 le lundi 1er novembre", a annoncé le palais dans un communiqué, moins d'une semaine après que la souveraine a passé une nuit à l'hôpital.

COP26: LE BRESIL VEUT DES INDEMNITES POUR L'AMAZONIE


Le Brésil entend négocier lors de la COP26, qui s'ouvre ce dimanche à Glasgow, "pour que le pays soit indemnisé" dans sa lutte contre la déforestation. Le gouvernement brésilien estime en effet à entre 30 et 40 milliards de dollars sa contribution depuis 2006 à la lutte contre la déforestation de l'Amazonie, dont 60% se trouve sur son territoire.


"L'Amazonie représente environ 50% du territoire brésilien. Si nous devons en maintenir 80% intacts, non seulement en raison de notre propre législation mais aussi pour coopérer avec le reste du monde afin d'empêcher ce changement radical du climat... Nous parlons quand même de préserver 10 Allemagnes", a déclaré lundi le vice-président brésilien, le général Hamilton Mourao à la presse. 


Selon lui, le Brésil devrait annoncer réduire de deux à trois ans son engagement initial à mettre fin à la déforestation illégale d'ici 2030, qui a augmenté depuis l'arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro en 2019.

ZERO EMISSION D'ICI 2050 EN AUSTRALIE 


L'Australie a annoncé ce mardi viser zéro émission nette pour 2050 à quelques jours de la COP26, le sommet des Nations unies sur le climat. 


Premier exportateur mondial de charbon, le pays avait longtemps résisté à se fixer un tel objectif, tant sa production d'électricité et son industrie repose sur des énergies fossiles.


Le premier ministre conservateur Scott Morrison a toutefois refusé de renforcer les objectifs de réduction des émissions pour 2030 (soit une réduction des émissions de CO2 de 26 à 28% par rapport à 2005), affirmant qu'il s'efforcerait de maintenir les mines ouvertes. 

LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE DEVIENT UNE QUESTION DE "SÉCURITÉ NATIONALE" POUR ISRAËL


Le gouvernement israélien a fait de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité de "sécurité nationale" et s'est engagé à "faciliter" les investissements dans les énergies vertes, dimanche 24 octobre, à quelques jours de l'ouverture de la COP26.


Dans un communiqué du cabinet du Premier ministre Naftali Bennett il est indiqué que "la lutte contre le réchauffement climatique est un nouvel intérêt de sécurité nationale pour Israël".

L'ARABIE SAOUDITE VISE LA NEUTRALITÉ CARBONE EN 2060


Premier exportateur de pétrole brut au monde, l'Arabie saoudite vise la neutralité carbone d'ici à 2060, a annoncé ce samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, à quelques jours de la COP26 en Écosse.


Le royaume saoudien compte aussi, selon MBS, participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à un niveau net de zéro d'ici à 2050.


D'après les Nations unies, plus de 130 pays se sont fixé cet objectif, un objectif que l'ONU juge "impératif" pour préserver un climat vivable.

L'ARABIE SAOUDITE AFFICHE SES OBJECTIFS


Premier exportateur de pétrole brut au monde, l'Arabie saoudite vise la neutralité carbone d'ici à 2060, a annoncé samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, à quelques jours de la COP26 en Ecosse.


Le royaume saoudien, l'un des plus grands pollueurs au monde, a aussi fait savoir qu'il participerait aux efforts internationaux pour réduire les émissions mondiales de méthane (parmi les gaz à effet de serre les plus connus) de 30% d'ici à 2030.

COP 26 : TROUVER UN ACCORD MONDIAL SERA "PLUS DIFFICILE"


Le président britannique de la COP26, Alok Sharma, a jugé samedi qu'il serait "définitivement plus difficile" de parvenir à un accord mondial à l'issue de ce sommet sur le climat, qui doit s'ouvrir dans trois semaines à Glasgow, que lors de celui de Paris en 2015. 


Le gouvernement britannique disposera de deux semaines de rencontres afin de persuader quelque 200 pays de faire davantage pour réduire leurs émissions de carbone dans le but de contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, seuil ambitieux fixé en 2015 par les accords de Paris. "Ce que nous essayons de faire ici à Glasgow est en fait très dur", a déclaré Alok Sharma au quotidien britannique The Guardian, "définitivement plus difficile que Paris à de nombreux niveaux".

LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE MENACE LA STABILITÉ MONDIALE


Le réchauffement climatique menace la stabilité mondiale, selon un rapport des services de renseignement américains qui prévoient un risque croissant de conflits dus à la raréfaction de l'eau et aux mouvements migratoires après 2030.

"Les tensions géopolitiques vont probablement s'aggraver car les pays auront des différends sur la façon de réduire les émissions à effet de serre pour respecter les objectifs de l'Accord de Paris", indique jeudi le renseignement américain à quelques semaines de la conférence mondiale sur le climat COP26 prévue à Glasgow début novembre.

GUTERRES "TRÈS INQUIET" D'UN POSSIBLE ÉCHEC DE LA COP26


Les engagements actuels sur le climat des Etats sont "un aller simple vers le désastre", a estimé jeudi le secrétaire général de l'ONU, s'inquiétant du peu de temps restant pour "éviter un échec" de la COP26 qui commence dans dix jours.

Selon la dernière évaluation de l'ONU, les engagements de réduction des émissions actuelles de gaz à effet de serre de près de 200 pays conduiraient à un réchauffement "catastrophique" de 2,7°C, bien loin de l'objectif de l'Accord de Paris de maintenir ce réchauffement bien en-deçà de +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible à +1,5°C.

"C'est sans aucun doute un aller simple vers le désastre", a déclaré jeudi Antonio Guterres au cours d'une conférence de presse en ligne avec les membres du projet international Covering Climate Now.

LES RICHES POLLUENT PLUS QUE LES PAUVRES


Les individus les plus aisés polluent bien plus que les plus pauvres sur la planète et devraient faire l'objet de mesures d'imposition ciblées, relève une étude du World Inequality Lab (WIL) publiée mercredi. Tandis que les niveaux d'émission de carbone cette année rivalisent avec ceux d'avant la pandémie, les 1% les plus fortunés ont émis en moyenne chacun 110 tonnes de CO2 en 2019, détaille cette étude menée par l'économiste Lucas Chancel, co-directeur du WIL à l'Ecole d'économie de Paris. Et les 10% les plus riches sont eux responsables de la moitié des émissions planétaires.


En cumulé, cela a représenté 17% des émissions mondiales de CO2 cette même année. L'ensemble de ces émissions proviennent des comportements de consommation et d'investissements de cette catégorie de population, précise le WIL.

LE LANCET TIRE DE NOUVEAU LA SONNETTE D'ALARME


À dix jours du lancement de la Cop 26, qui démarre le 31 octobre à Glasgow, en Ecosse, un rapport annuel de la revue médicale The Lancet appelle à une action urgente pour intégrer la lutte contre la crise climatique dans les plans de relance post-Covid. Après passage en revue de 44 indicateurs d'impacts sur la santé directement liés au changement climatique, le constat des auteurs est sans appel: "les principales tendances s'aggravent et exacerbent les inégalités sociales et sanitaires déjà existantes".


Selon eux, de nombreux plans de relance mis en place pour faire face aux répercussions du Covid-19 ne sont pas compatibles avec l'Accord de Paris sur le climat de 2015 et auront "des implications sanitaires à long terme". Car le changement climatique crée "des conditions idéales pour la transmission des maladies infectieuses, annulant potentiellement des décennies de progrès pour lutter contre des maladies telles que la dengue, le chikungunya, le Zika, le paludisme et le choléra", selon le rapport du Lancet.

PESTICIDES


Comment vont les pesticides et leur voisinage ? "PestiRiv", l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et Santé publique France vont lancer ce mardi une étude de grande ampleur pour établir une "photographie objective" des risques d'exposition des pesticides.


Ensemble, ils vont suivre 3.350 participants volontaires, habitant plus ou moins près de zones viticoles dans toute la France. Âgés de 3 à 79 ans, ces personnes feront notamment l'objet d'un suivi biologique (prélèvements de cheveux, d'urine) et environnemental (capteurs d'air ambiant, échantillons d'eau...). Les résultats sont attendus d'ici 2024.

COP26 : GRETA THUNBERG AFFICHE SON SCEPTICISME


La COP26, Greta Thunberg n'y croit pas ! À deux semaines du début de la nouvelle conférence sur le climat, qui doit avoir lieu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, en Écosse, la militante suédoise fait déjà part de son scepticisme. "Dans l'état actuel des choses, cette COP n'amènera pas de grands changements", a déclaré à l'AFP la figure emblématique du mouvement Fridays for Future, en marge d'un concert sur le climat organisé à Stockholm.


Face à plusieurs milliers de personnes qui avaient bravé le froid automnal pour écouter une vingtaine d'artistes, la jeune femme a surpris la foule en chantant et dansant 'Never gonna give you up' de Rick Astley. La COP26 et toutes les réunions internationales "ont le potentiel de changer les choses puisqu'elles rassemblent tant de personnes. Nous devons donc nous assurer que nous saisissons cette occasion", a ajouté la militante, vêtue d'une polaire noire. "On va devoir continuer à faire le forcing !"


"Mon espoir évidemment, c'est que nous réalisions tout d'un coup que nous sommes confrontés à une crise existentielle et que nous agissions en conséquence", a continué Greta Thunberg selon qui il faut désormais "changer de focus et ne plus chercher à créer des niches dans les programmes, mais plutôt à sauver la planète, le présent et les conditions de vie des générations futures".


Selon la dernière évaluation de l'ONU publiée mi-septembre, le monde se dirige vers un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C d'ici la fin du siècle alors que chaque fraction de degré supplémentaire multiplie les conséquences dramatiques.

CONCERTS ÉCO-RESPONSABLE 


Le groupe Coldplay a annoncé jeudi 14 octobre une tournée mondiale "éco-responsable" en 2022. "La plus durable possible" et presque entièrement alimentée grâce à des panneaux solaires, une batterie portable durable et un plancher cinétique. 


"Jouer en direct et être connectés aux gens est la raison pour laquelle le groupe existe", mais "en même temps, nous sommes très conscients du fait que la planète est confrontée à une crise climatique", a affirmé Coldplay sur Twitter. 


Pour cette nouvelle tournée, célébrant leur dernier album "Music of The Spheres" qui sort vendredi, le groupe va utiliser "la toute première batterie de spectacle rechargeable et démontable au monde", à la place des habituels générateurs diesel ou essence.

SNCF : FIN DES BOUTEILLES EN PLASTIQUE 


La SNCF a annoncé jeudi qu'elle ne vendrait plus de bouteilles en plastique dans ses TGV et Intercités, privilégiant des emballages recyclables au nom de l'écologie.


"C'était un vrai paradoxe qu'on mette des millions (d'euros) pour avoir des TGV recyclables à 97% et qu'on y vende des bouteilles en plastique", a-t-il remarqué.


Les bouteilles en plastique vont être remplacées par des emballages en carton pour l'eau plate et des canettes en aluminium pour l'eau gazeuse, les deux vendues sous l'appellation "L'Eau Neuve" et venues des Pyrénées.

ENVIRONNEMENT


L'Etat doit "réparer" ses engagements non tenus de baisse des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, a ordonné jeudi la justice administrative, dans une nouvelle décision contre le gouvernement en la matière.


Le Tribunal administratif de Paris a donné raison à quatre ONG, rassemblées sous la bannière "l'Affaire du siècle" et soutenues par une pétition de plus de 2,3 millions de citoyens, qui l'avaient saisie début 2019 pour faire constater les carences de l'Etat dans la lutte contre le réchauffement sur la période 2015/18.

INAUGURATION DE LA PREMIÈRE FAÇADE DÉPOLLUANTE


Une façade d'un immeuble de logements "dépolluante", capable d'absorber l'équivalent des rejets en CO2 de 20 voitures par an, a été inaugurée mercredi à Saint-Louis (Haut-Rhin).


Le revêtement est conçu pour accélérer la décomposition naturelle des particules polluantes grâce à un ciment appliquant la photocatalyse, empêchant ainsi leur fixation sur la façade, selon le cabinet DLRW, architecte du projet. 


Ainsi dotée de "propriétés dépolluantes, autonettoyantes et bactéricides", cette façade est la première du genre "pour des logements en France". Cette innovation a représenté un surcoût de 100.000 euros sur les 6,5 millions d'euros de montant des travaux. 

DÉFORESTATION 


Une ONG autrichienne a déposé mardi une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l'humanité" contre le président brésilien Jair Bolsonaro pour son rôle dans la déforestation amazonienne et ses impacts attendus sur la vie et la santé humaine à travers le monde.

Selon des études, la déforestation en Amazonie brésilienne a transformé ce puits de carbone fondamental pour la planète en émetteur net de CO2 en 2020. L'ONG AllRise assure que l'administration du président brésilien est responsable de la déforestation de quelque 4.000 km2 de forêt amazonienne chaque année, et que le rythme de cette déforestation s'est accru de 88% depuis son arrivée au pouvoir.

Elle l'accuse également d'avoir "systématiquement" cherché à affaiblir ou se débarrasser des lois et organismes officiels encadrant ces pratiques comme des militants de la protection de l'environnement.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE 


Le phénomène de montée des eaux va se poursuivre au-delà de 2100 sous l'effet du réchauffement de l'eau et de la fonte des glaces, quelle que soit la vitesse de réduction des émissions de gaz à effet de serre, expliquent les scientifiques.

BARBARA POMPILI SUR LA COP26


A quelques semaines du nouveau sommet pour le climat qui doit se tenir à Glasgow, en Écosse, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a dit souhaiter que les pays signataires tiennent leurs engagements.


Plus de 120 dirigeant mondiaux ont confirmé leur venue à la COP26, qui doit se tenir les 1er et 2 novembre. Les tensions, notamment entre les États-Unis et la Chine, ont fait peser récemment des inquiétudes sur l'avancée des négociations climatiques. 

PRÉSIDENTIELLE 2022 : ANNE HIDALGO PRÔNE UNE ÉCOLOGIE "SOCIALE"



Dans une interview accordé à Libération, la maire de Paris, candidate à la présidentielle 2022, a fait savoir qu'elle souhaitait une baisse de la taxe sur les carburants et a indiqué son projet d'écologie "sociale".


"C'est sans doute une différence avec les Verts, j'estime qu’on ne peut pas continuer à demander aux plus fragiles, aux plus modestes ou aux classes moyennes de payer le prix fort de la transition écologique", a notamment déclaré Anne Hidalgo.


La maire de Paris a indiqué que "la transition écologique ne se fera pas contre ceux qui, aujourd’hui, ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois, parce que les loyers, l’énergie et les carburants augmentent mais pas leurs salaires".

LA TURQUIE RATIFIE L'ACCORD DE PARIS


La Turquie a ratifié mercredi soir l'Accord de Paris sur le climat, selon la chaine parlementaire qui retransmettait le vote en direct, suivant ainsi l'engagement de son président devant l'Assemblée générale de Nations unies le mois dernier.  Recep Tayyip Erdogan avait annoncé cette décision fin septembre à New York, faisant de son pays le 191e à ratifier cet accord qui devait permettre, lors de son adoption en 2016, de limiter la hausse des températures moyennes sur la planète à 2°C et si possible à 1,5°C.

DISPARITION DES CORAUX


Quelque 14% des coraux ont disparu dans le monde entre 2009 et 2018, en raison du changement climatique, de la surpêche ou des pollutions, selon un rapport publié mardi et réalisé par le Réseau mondial de surveillance des récifs coralliens (GCRMN).


L'état des récifs coralliens dans le monde en 2020 "offre le panorama scientifique le plus précis à ce jour des dégâts que provoque la hausse des températures sur les récifs coralliens du monde entier", indique un communiqué de presse de l'organisation, qui s'est appuyée sur des données recueillies sur 12.000 sites dans 73 pays. A l'inverse, depuis 2011, la présence d'algues dans les récifs s'est accrue de 20%, constatent les auteurs de l'étude.


"De nombreux récifs coralliens dans le monde demeurent résilients et peuvent se reconstituer si les conditions le permettent", souligne cependant le communiqué, "ce qui donne de l’espoir pour la santé à long terme des récifs coralliens si des mesures immédiates sont prises".

URBANISME


Paris aura sa première "forêt urbaine" d'ici 2024 place de Catalogne, à Montparnasse, dans le centre de la capitale française, a indiqué mardi l'adjoint à la végétalisation de la mairie Christophe Najdovski.

 "D'ici 2024, on aura la première forêt urbaine sur la place de Catalogne, entièrement minérale aujourd'hui et qui va devenir beaucoup plus végétale", a déclaré l'adjoint en annonçant le début de la concertation "la semaine prochaine" sur ce projet.

Parmi la dizaine de sites de la capitale encore à l'étude pour accueillir ces forêts urbaines, deux autres dossiers "sont plus avancés", a indiqué son entourage : le parvis de l'Hôtel de Ville et la place du Colonel-Fabien.

MARÉE NOIRE 


480.000 litres d'hydrocarbures se sont écoulés à proximité des côtes californiennes. Un accident dont l'origine n'est pas encore connue mais qui aura des conséquences sur l'environnement.

CHALEURS EXTRÊMES


La hausse de l'exposition aux chaleurs extrêmes dans les zones urbaines, provoquée par leur densité et le réchauffement climatique, risque de priver les populations pauvres d'une vie meilleure dans ces villes, selon une étude scientifique publiée lundi.

"En Afrique et en Asie du Sud, où vivent déjà des centaines de millions de pauvres en milieu urbain (...) sans investissements suffisants, sans intervention humanitaire et sans soutien des gouvernements, la chaleur extrême peut limiter de manière décisive la capacité des populations pauvres à réaliser les gains économiques associés à l'urbanisation", écrivent les auteurs de l'étude parue dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences".

En cause, les "îlots de chaleur" dus à la densité des villes, où le béton, l'asphalte et la moindre végétation tendent à enfermer la chaleur.

GRETA THUNBERG ET LE "BLA BLA"


La militante suédoise Greta Thunberg a dénoncé mardi les "30 années de bla bla" sur le climat des dirigeants du monde, les accusant d'avoir "noyé" les espoirs des jeunes dans leurs "promesses creuses".


"Il n'y a pas de planète B, il n'y a pas de planète bla bla, bla bla bla, bla bla bla, économie verte bla bla, neutralité carbone en 2050 bla bla ", a-t-elle déclaré sous les applaudissements de 400 jeunes du monde entier réunis à Milan par l'ONU à un mois de la cruciale conférence climat COP26. 


"C'est tout ce que nous entendons de la part de nos soi-disant dirigeants. Des mots. Des mots qui sonnent bien mais qui n'ont mené à aucune action, nos espoirs et nos rêves noyés dans leurs mots et leurs promesses creuses", a-t-elle ajouté. 


"Bien sûr nous avons besoin d'un dialogue constructif, mais ils ont maintenant eu 30 années de bla bla et où cela nous a-t-il mené ?", a encore déclaré la militante, qualifiant l'absence d'action "délibérée" des dirigeants mondiaux de "trahison des générations actuelles et futures".

COP 26 À GLASGOW : LE PREMIER MINISTRE AUSTRALIEN POURRAIT NE PAS SE RENDRE AU SOMMET


Le Premier ministre australien Scott Morrison, sous pression pour adopter une politique de neutralité carbone d'ici 2050, a assuré dans une interview publiée lundi qu'il pourrait ne pas se rendre au sommet de la COP26, qui s'ouvrira fin octobre à Glasgow.


Plus grand exportateur mondial de charbon, l'Australie, dont la production d'électricité repose en grande partie sur le charbon, n'a pas pris d'engagement ferme pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Par le passé, M. Morrison a promis de poursuivre l'exploitation minière et l'exportation de charbon tant qu'il y aura des acheteurs.


Le sommet de Glasgow est la plus importante conférence sur le climat depuis l'Accord de Paris en 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que l'ONU a averti que le monde s'acheminait vers une hausse "catastrophique" de 2,7°C.

GRETA THUNBERG A BERLIN


Deux jours avant les législatives allemandes, des milliers de défenseurs de l'environnement, menés par Greta Thunberg, ont réclamé vendredi des mesures plus fortes contre le réchauffement climatique aux candidats en lice pour les élections qualifiées de vote "du siècle" par les activistes.


"Les partis politiques n'en font pas assez" pour le climat, a lancé la jeune militante suédoise à une foule de manifestants rassemblés devant le Reichstag de Berlin, où siègent les députés allemands. "Oui, nous devons voter et vous devez voter. Mais n'oubliez pas que le vote seul ne suffira pas", a poursuivi la jeune femme, acclamée par l'auditoire. "Nous devons continuer à descendre dans la rue et à exiger de nos dirigeants qu'ils prennent des mesures concrètes en faveur du climat".


Son message s'adressait autant aux manifestants qu'aux candidats en lice pour remplacer Angela Merkel à la chancellerie, à l'issue d'un vote à suspense, dimanche, dont les jeux restent totalement ouverts.

LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE AUGMENTE DE 40% LE RISQUE DE CRUE CENTENNALE DANS LA CAPITALE, SELON LA MAIRIE DE PARIS


Le réchauffement climatique subi par Paris, où la température a déjà augmenté de 2,3 degrés par rapport à l'ère préindustrielle, fait augmenter de 20% le risque de crues décennales et de 40% celui de crues centennales estime la mairie, dans un rapport présenté mercredi.


Dans les années à venir, "le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants", résume la mairie dans la synthèse du rapport "Paris face aux changements climatiques".


Un épisode de crue majeure en région parisienne "serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables" et menacerait la qualité des eaux, "avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés". 20% des stations d'épuration sont situées en zone inondable. Une telle crue "pourrait engendrer des pertes directes de l'ordre de 60 millions d'euros" et menacer 430.000 emplois, selon la même source. Les coûts pour les assurances "pourraient osciller entre 3 et 30 milliards d'euros".

LA BCE AVERTIT SUR LES PERTES POTENTIELLES DE PIB DU FAIT DE L'INACTION CLIMATIQUE


L'inaction des gouvernements et des entreprises dans le domaine climatique pourrait provoquer une perte drastique de produit intérieur brut sur le long terme, dans la zone euro, a mis en garde mercredi la Banque centrale européenne.


À partir de 2030, l'absence de mesures ordonnées pour décarboner l'économie pourrait affecter le PIB de l'UE jusqu'à lui faire perdre plus de 10% d'ici 2100, en comparaison d'un scénario où les gouvernements mettraient rapidement en place des politiques actives de transition écologiques, selon les résultats d'un test de résistance climatique mené par la BCE.


L'institution veut sensibiliser le secteur privé sur le sujet en affirmant que la transition vers une économie plus verte reste "une opportunité en or" pour ne pas subir les méfaits futurs du climat.

L'OMS ANNONCE VOULOIR DURCIR SES CRITÈRES SUR LA QUALITÉ DE L'AIR


Asthme, infections pulmonaires, AVC... La pollution de l'air fait 7 millions de morts prématurées par an, poussant l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à établir des limites plus contraignantes pour les principaux polluants de l'air, dont les particules en suspension.


C'est la première fois depuis 2005 que l'OMS met à jour ses lignes directrices mondiales sur la qualité de l'air. Depuis, de nouvelles données ont montré "à quel point la pollution atmosphérique affecte toutes les parties du corps - du cerveau au bébé en pleine croissance dans le ventre de sa mère, et ce à des concentrations encore plus faibles que celles observées précédemment", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.


Juridiquement non contraignants l'OMS a abaissé la quasi-totalité de ses seuils de référence qui portent principalement sur les polluants dits classiques : les particules en suspension, l'ozone, le dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone.

BIDEN VEUT DOUBLER LE MONTANT DES AIDES


Le président américain met la main à la poche. Joe Biden a promis mardi à la tribune des Nations unies d'augmenter les efforts internationaux des Etats-Unis pour lutter à la fois contre la pandémie et contre le changement climatique.


Washington va "annoncer des engagements supplémentaires" pour doper la vaccination dans les pays les moins avancés mercredi, lors d'un sommet virtuel qu'il organise, a indiqué Joe Biden dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU.


Le président américain a promis également de "doubler à nouveau" le montant de l'aide internationale accordée par les Etats-Unis aux pays les moins avancés pour faire face au changement climatique, sans préciser de montant.

CALIFORNIE : LE PARC NATIONAL DE SEQUOIAS GÉANTS MENACÉ PAR DES INCENDIES


Les arbres emblématiques du parc national de Sequoia étaient toujours menacés lundi par les flammes, malgré les efforts des quelque 1700 pompiers déployés pour tenter de stopper l'avancée de plusieurs incendies dans le centre de la Californie.


Le parc national abrite environ 2000 séquoias géants, qui ne poussent que dans cette région du monde et sont considérés comme les arbres les plus volumineux existant actuellement.


Les pompiers ont procédé ces derniers jours à des travaux de débroussaillage et autres aménagements pour préserver ces colosses, pour certains vieux de 2000 à 3000 ans. Ils ont même drapé d'une couverture de protection ignifugée la base du plus emblématique d'entre eux, baptisé "General Sherman". Haut de 83 mètres et d'un diamètre de 11 mètres à sa base, il est considéré par les experts comme l'arbre le plus volumineux du monde.

AIDE AUX PAYS PAUVRES : DE BONNES NOUVELLES VENUES DES ÉTATS-UNIS ?


Le président américain Joe Biden devrait annoncer de "bonnes nouvelles" à l'ONU pour financer l'aide aux pays pauvres contre le changement climatique, a indiqué lundi un haut responsable des Nations unies après un sommet de dirigeants sur le sujet, à six semaines du sommet décisif de la COP26 à Glasgow.


Le président américain a dépêché son envoyé spécial pour le climat, John Kerry, lors de ce sommet organisé par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et le Premier ministre britannique Boris Johnson. "Nous avons entendu le représentant américain [dire que] de bonnes nouvelles étaient imminentes", a affirmé le responsable de l'ONU, se félicitant de "signaux et opinions vraiment positifs".


Les pays développés se sont engagés en 2009, à Copenhague, à mobiliser 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025 pour l'assistance aux pays du Sud afin qu'ils s'adaptent aux impacts du changement climatique et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

JOHNSON "FRUSTRÉ" PAR L'INACTION DES PAYS RICHES


Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s'est dit, lundi, "de plus en plus frustré" par les pays riches qui n'ont pas tenu leur promesse de financer la lutte contre le changement climatique, lors d'une réunion de dirigeants  à l'ONU.


Les pays développés se sont engagés en 2009 à Copenhague à porter à 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 l'assistance aux pays du Sud pour s'adapter aux impacts du changement climatique et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais cet objectif est loin d'être atteint : selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le montant de ce financement n'était que de 79,6 milliards de dollars en 2019.


"Nous sommes tous d'accord qu'il faut faire quelque chose mais j'avoue être de plus en plus frustré que ce 'quelque chose' sur lequel beaucoup d'entre vous se sont engagés n'est pas du tout suffisant", a-t-il affirmé lors d'une table ronde avec des chefs d'État et de gouvernement en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. "Ce sont les plus grandes économies du monde qui causent le problème, tandis que les plus petites en subissent les pires conséquences", a-t-il ajouté.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE


Les engagements déposés par les États signataires de l'Accord de Paris mènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, très loin de l'objectif de 1,5°C espéré pour limiter les retombées destructrices du réchauffement, alerte l'ONU à six semaines de la COP26.


Le rapport évaluant les engagements nationaux de 191 pays, publié ce vendredi, "montre que le monde est sur un chemin catastrophique vers +2,7°C de réchauffement", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

LE GOUVERNEMENT VEUT RÉ-AUTORISER DES CHASSES TRADITIONNELLES D'OISEAUX


Après une décision du Conseil d'Etat début août jugeant plusieurs techniques de chasse traditionnelles d'oiseaux illégales, le gouvernement a mis ce mercredi plusieurs arrêtés en consultation pour permettre certaines de ces chasses, faisant valoir qu'elles respectent bien le droit européen.


La directive européenne "oiseaux" de 2009 interdit les techniques de capture massive d'oiseaux sans distinction d'espèces. Une dérogation est possible "à condition d'être dûment motivée et dès lors 'qu'il n'existe pas d'autre solution satisfaisante' pour capturer certains oiseaux", rappelait le Conseil d'Etat.


Après cette décision et à trois jours de manifestations de chasseurs prévues dans plusieurs départements, le ministère de la Transition écologique a mis à consultation huit arrêtés pour la saison de chasse 2021-2022 jusqu'au 6 octobre. Ils concernent la capture à la tenderie des vanneaux et pluviers dorés dans les Ardennes, la capture d'alouettes des champs avec des pantes dans les Pyrénées-Atlantiques, le Lot-et-Garonne, les Landes et la Gironde, la capture d'alouettes des champs à la matole dans les Landes et le Lot-et-Garonne et la capture à la tenderie aux laçets de grives et de merles noirs dans les Ardennes. Il s'agit de "sortir par le haut du débat sur les chasses traditionnelles en permettant au juge de se prononcer définitivement sur leur conformité au cadre légal européen sur la préservation des oiseaux", fait valoir le ministère à l'AFP. 


Les arrêtés précédents "ne permettaient pas au Conseil d'Etat de considérer que le ministère avait apporté les motivations nécessaires sur l'absence de solution alternative, la sélectivité, l'usage judicieux et les faibles quantités" d'oiseaux tués par ces chasses, qui peuvent permettre des dérogations, autant d'éléments précisés dans les nouveaux textes, selon la même source.

DES JEUNES EN GRÈVE DE LA FAIM POUR LE CLIMAT EN ALLEMAGNE


En Allemagne, six jeunes activistes pour le climat ont cessé de s'alimenter depuis la fin août. "La crise du climat tue. Nous sommes en grève de la faim pour une durée illimitée", proclame en lettres rouges une banderole suspendue à l'une des tentes montées sur une esplanade de verdure entre la chancellerie et le Reichstag, à Berlin. 


Âgés de 18 à 27 ans, lycéens ou étudiants, ces jeunes venus de toute l'Allemagne estiment appartenir à "la dernière génération" qui peut encore agir. Ensuite, soulignent-ils en s'appuyant sur des rapports scientifiques, les conséquences dramatiques du réchauffement climatique seront irréversibles.

QUAND LES ANIMAUX S'ADAPTENT AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE


Dans une étude parue dans Trends in Ecology and Evolution, des chercheurs australiens observent que pour survivre, certaines espèces ont modifié leur apparence physique afin de mieux gérer l'augmentation de température. La taille du bec des perroquets australiens a par exemple, en corrélation avec la température estivale chaque année, augmenté de 4 à 10% depuis 1871. Chez les oiseaux, le bec et les pattes sont en effet des zones fortement vascularisées essentielles à leur thermorégulation.


Les chercheurs ont également signalé une augmentation de la longueur de la queue chez les souris des bois et une augmentation de la taille de la queue et des pattes chez les musaraignes masquées. Il a été démontré que les chauves-souris des climats chauds avaient également une taille d'ailes accrue.

REFUS DE L'ONU


L'ONU comprend "les préoccupations" des ONG à l'approche de la conférence sur le climat COP 26, mais ne prévoit "aucun changement", comme le report qu'elles ont demandé, a déclaré mardi le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq.


"Nous comprenons et respectons les préoccupations exprimées par divers groupes" mais "pour l'instant, aucun changement n'est prévu", a-t-il déclaré lors du point-presse quotidien de l'ONU, en rappelant que "la communauté scientifique mondiale avait clairement indiqué que le changement climatique était désormais une urgence mondiale".

DEMANDE DE REPORT DE LA COP26


Face à la faible vaccination des pays pauvres contre le Covid-19, les ONG climat ont réclamé mardi le report de la conférence climat de l'ONU COP 26, estimant "impossible" la tenue d'une réunion "juste et inclusive" à Glasgow (Écosse) en novembre.


"Avec seulement deux mois d'ici l'échéance, il est évident qu'une conférence mondiale sur le climat sûre, inclusive et juste est impossible, étant donné l'échec à soutenir l'accès aux vaccins à des milliers de personnes dans les pays pauvres, les coûts en hausse des voyages et du logement et de l'incertitude sur l'évolution de la pandémie de Covid-19", écrit le Climate Action Network, qui regroupe quelque 1500 ONG dont Greenpeace, WWF, Action Aid, Oxfam ou encore Amnesty international.

ÉVÉNEMENT MONDIAL


Le Congrès mondial de la biodiversité s’ouvre à Marseille et a l'ambition de jouer un rôle important dans les négociations avant la COP15, prévue en 2022 en Chine. Ce sommet est inauguré par Emmanuel Macron, présent depuis trois jours dans la cité phocéenne.

UN NOMBRE TOUJOURS ÉLEVÉ D'INCENDIES EN AMAZONIE


Le nombre d'incendies en Amazonie brésilienne a légèrement baissé en août, mois qui marque traditionnellement le début de la saison sèche, tout en restant proche des records établis sous la présidence de Jair Bolsonaro, selon des données officielles publiées mercredi. L'agence spatiale INPE a enregistré 28.060 feux en Amazonie le mois dernier, un chiffre en baisse de 4,3% par rapport à août 2020, mais bien supérieur à la moyenne de 18.000 foyers du même mois lors de la décennie ayant précédé l'arrivée au pouvoir du président d'extrême droite.


Sous Jair Bolsonaro, la partie brésilienne de l'Amazonie a perdu quelque 10.000 km2 de forêt par an, la superficie d'un pays comme le Liban, contre 6.500 km2 par an lors de la précédente décennie.


Parallèlement, le nombre d'incendies a fortement progressé. "Depuis 2019 le nombre de feux a atteint des niveaux absurdes", a déclaré Cristiane Mazzetti, de l'ONG de défense de l'environnement Greenpeace. "C'est comme si le gouvernement avait créé 'une norme Bolsonaro' de la destruction", a-t-elle ajouté dans un communiqué, dénonçant "une vision rétrograde du développement qui va à l'encontre des efforts pour lutter contre l'urgence climatique".

LES CATASTROPHES MULTIPLIÉES PAR 5 EN 50 ANS


Le nombre de catastrophes d'origine météorologique, climatique ou hydrologique a été multiplié par cinq entre 1970 et 2019, indique l'ONU ce jeudi dans un rapport.


Au total, plus de 11.000 catastrophes attribuées à ces phénomènes ont été signalées au cours de ces cinq dernières décennies dans le monde, faisant un peu plus de deux millions de morts et des dégâts matériel s'élevant à 3.640 milliards de dollars (plus de 3.080 milliards d'euros).


En moyenne, une catastrophe d'origine météorologique, climatique ou hydrologique a été enregistrée chaque jour au cours des 50 dernières années, entraînant quotidiennement le décès de 115 personnes et des dégâts se chiffrant à 202 millions de dollars.


Plus de 91% de ces décès sont survenus dans des pays en développement.

LES ÉMISSIONS DU TRANSPORT MARITIME ONT RECULÉ D'UN QUART DANS L'UE EN 30 ANS


Les émissions du transport maritime ont diminué de 26% dans l'Union européenne depuis 1990 mais le secteur doit encore réduire drastiquement son empreinte écologique afin que l'UE atteigne la neutralité carbone en 2050, selon un rapport publié mercredi.

En 2019, le transport maritime vers et à l'intérieur de l'UE a représenté 13,5% des émissions liées au transport du continent, selon ce rapport publié par l'Agence européenne de l'environnement et l'Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA).

INONDATIONS


Le réchauffement climatique a renforcé la probabilité et l'intensité des inondations qui ont ravagé l'Allemagne et la Belgique en juillet, faisant plus de 200 morts et des milliards d'euros de dégâts, selon une étude rendue publique mardi.


La survenue d'un tel épisode extrême sur ces régions a été rendue jusqu'à 9 fois plus probable par le réchauffement dû à l'activité humaine, avec au moins 20% de probabilité supplémentaire. Le changement climatique a également fait augmenter la quantité de pluie sur une journée d'entre 3% et 19%", selon les scientifiques du World Weather Attribution (WWA), qui regroupe des experts de divers instituts de recherche dans le monde.


 Pour les 39 scientifiques internationaux réunis sous la bannière du WWA, pas de doute : "Le changement climatique a accru la probabilité, mais également l'intensité" des événements de juillet, a souligné lors d'une présentation en ligne Frank Kreienkamp, du service météorologique allemand, qui a piloté l'étude.

JUILLET 2021, MOIS LE PLUS CHAUD SUR TERRE


Le mois de juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, a indiqué vendredi l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA), en soulignant le rôle du changement climatique dans ce nouveau record. "Ce nouveau record s'ajoute à la trajectoire inquiétante et dérangeante sur laquelle le changement climatique a mis le globe", a alerté le chef de NOAA, Rick Spinrad.


La température globale à la surface de la planète a été plus élevée de 0,01°C par rapport au précédent mois de juillet le plus chaud, en 2016 (qui était alors arrivé à égalité avec les mois de 2019 et 2020). Les relevés de la NOAA ont commencé il y a 142 ans. Le service européen Copernicus sur le changement climatique a de son côté estimé la semaine dernière que le mois de juillet 2021 était le troisième mois de juillet le plus chaud sur Terre.

MACRON APPELLE À "UN ACCORD À LA HAUTEUR"


"Scellons un accord à la hauteur de l'urgence !" lors de la COP26 à Glasgow en novembre, a exhorté lundi Emmanuel Macron après la publication d'un nouveau rapport inquiétant des experts de l'ONU sur le climat (GIEC).


"Le rapport du GIEC est sans appel. À nouveau. Le temps de l'indignation est derrière nous. Accord de Paris, neutralité carbone au niveau européen, loi climat… La France restera du côté de ceux qui agissent" a ajouté le président français dans un tweet, à trois mois de la COP26 (conférence internationale sur le climat).

L'ACTIVITÉ HUMAINE RESPONSABLE


La responsabilité de l'humanité dans le réchauffement climatique est "sans équivoque", ont martelé lundi les experts climat de l'ONU dans leur nouveau rapport, qui estime que les activités humaines ont provoqué la quasi-totalité des +1,1°C gagnés depuis le 19e siècle.


"Il est clair depuis des décennies que le système climatique de la Terre change, et le rôle de l'influence humaine sur le système climatique est incontesté", a déclaré Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe d'experts ayant élaboré ce texte.

LE MONDE EN SURCHAUFFE


La planète va subir une augmentation "sans précédent" des événements météo extrêmes comme les canicules ou les pluies diluviennes, même si le monde parvient à limiter le réchauffement à +1,5°C, a prévenu lundi le rapport des experts climats de l'ONU (Giec).


Ces événements seront sans précédent pour l'humanité en terme d'"ampleur, de "fréquence", du moment de l'année où ils frappent ou de la zone géographique touchée, précisent les scientifiques dans un résumé technique, mettant aussi en garde contre des extrêmes groupés  -- canicule plus sécheresse, pluie plus inondations-- pouvant provoquer des "impacts importants et sans précédent".

LES OCÉANS ET LES FORÊTS SATURENT


La capacité des forêts, des sols et des océans à absorber le CO2 émis par les hommes risque de s'affaiblir avec la poursuite des émissions, menaçant les efforts pour limiter le réchauffement de la planète à des niveaux acceptables, ont mis en garde lundi les experts climat de l'ONU.


Sur les six dernières décennies, ces puits de carbone ont réussi à retirer de l'atmosphère 56% du CO2 émis par les activités humaines, limitant le réchauffement. Mais ils risquent de devenir "moins efficaces" à l'avenir, selon le rapport choc du Giec.

LES ÉNERGIES FOSSILES DANS LE COLLIMATEUR 


Le rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi devrait "sonner le glas" des énergies fossiles qui "détruisent la planète", a réagi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.


Ce rapport d'évaluation, le premier complet depuis sept ans, est "une alerte rouge pour l'humanité. Les sonnettes d'alarme sont assourdissantes: les émissions de gaz à effet de serre créées par les énergies fossiles et la déforestation sont en train d'étouffer notre planète", a-t-il ajouté dans un communiqué.

DES CONSÉQUENCES IRRÉVERSIBLES, SELON LE GIEC


Certaines conséquences du réchauffement de la planète, notamment la fonte des glaces et la hausse du niveau de la mer, sont désormais "irréversibles pour des siècles ou des millénaires", ont estimé lundi les experts climat de l'ONU.


Quel que soit le rythme des futures émissions de gaz à effet de serre, le niveau des océans va continuer à augmenter pendant "des siècles, voire des millénaires", notamment sous l'impulsion de la fonte des calottes glaciaires, selon le nouveau rapport choc du Giec, qui estime que le niveau de la mer pourrait gagner jusqu'à 1 mètre d'ici 2100.

TOUJOURS PLUS D'ÉVÉNEMENTS MÉTÉO EXTRÊMES


La planète va subir une augmentation "sans précédent" des événements météo extrêmes comme les canicules ou les pluies diluviennes, même si le monde parvient à limiter le réchauffement à +1,5°C, a prévenu lundi le rapport des experts climats de l'ONU (Giec).


Ces événements seront sans précédent pour l'humanité en terme d'"ampleur, de "fréquence", du moment de l'année où ils frappent ou de la zone géographique touchée, précisent les scientifiques dans un résumé technique, mettant aussi en garde contre des extrêmes groupés  -- canicule plus sécheresse, pluie plus inondations-- pouvant provoquer des "impacts importants et sans précédent".

POLLUTION DE L'AIR : L'ÉTAT CONDAMNÉ


Le Conseil d'État a condamné mercredi l'État à payer 10 millions d'euros pour n'avoir pas pris les mesures "suffisantes" pour améliorer la qualité de l'air, une somme record qui pourra être renouvelée dans six mois si la décision n'est pas exécutée pleinement.


"Si des mesures ont été prises, le Conseil d'État estime aujourd’hui qu'elles ne permettront pas d'améliorer la situation dans le délai le plus court possible, car la mise en œuvre de certaines d'entre elles reste incertaine et leurs effets n'ont pas été évalués", a indiqué dans un communiqué la plus haute juridiction administrative française, de plus en plus active en matière environnementale.

UNE AMBASSADRICE POUR L'ENVIRONNEMENT


Le gouvernement a nommé mercredi une nouvelle ambassadrice déléguée à l'Environnement, Sylvie Lemmet, à quelques mois de rendez-vous cruciaux pour la biodiversité et après l'éviction de Yann Wehrling. Ancienne élève de l'Ecole nationale d'administration (ENA), Sylvie Lemmet était jusqu'à présent conseillère maître à la Cour des comptes. 

Elle remplace Yann Wehrling, dont la mission avait pris fin en juin, alors que son mandat courait initialement jusqu'à fin 2021. L'élu MoDem est depuis vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, suite à la réélection de Valérie Pécresse à la tête de la région.

LES "SIGNES VITAUX" DE LA TERRE S'AFFAIBLISSENT


Les "signes vitaux" de la planète s'affaiblissent sous les coups de l'économie mondiale, mettent en garde ce mercredi des scientifiques de premier plan, s'inquiétant de l'imminence possible de certains "points de rupture" climatiques. Ces chercheurs, qui font partie d'un groupe de plus de 14.000 scientifiques ayant plaidé pour la déclaration d'une urgence climatique mondiale, estiment que les gouvernements ont de manière systématique échoué à s'attaquer aux causes du changement climatique : "la surexploitation de la Terre".


Depuis une évaluation précédente en 2019, ils soulignent la "hausse sans précédent" des catastrophes climatiques, des inondations aux canicules, en passant par les cyclones et les incendies. Sur les 31 "signes vitaux" de la planète, qui incluent les émissions de gaz à effet de serre, l'épaisseur des glaciers ou la déforestation, 18 atteignent des records, selon un texte publié dans la revue BioScience. Ainsi, malgré la chute des émissions de gaz à effet de serre en raison de la pandémie de Covid-19, les concentrations de CO2 et de méthane dans l'atmosphère ont atteint des niveaux record en 2021. Les glaciers fondent 31% plus vite qu'il y a quinze ans et la déforestation en Amazonie brésilienne a elle aussi atteint un record en 2020, transformant ce puits de carbone crucial en émetteur net de CO2. 

   

Les scientifiques estiment qu’il existe "de plus en plus de preuves que nous approchons, voire avons déjà dépassé" certains des points de bascule qui pourraient entraîner le système climatique vers un changement dramatique et irrémédiable. Cela inclut par exemple la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, qui pourrait être irréversible à l'échelle de plusieurs siècles, même si les émissions de CO2 étaient réduites.

COMBIEN COÛTENT LES CANICULES ?


Des chercheurs de Santé publique France et de l'université d'Aix-Marseille ont calculé l'impact économique des différentes vagues de chaleur qui déferlent chaque année sur le pays. Selon les méthodes de calcul, le coût varie, mais reste conséquent. Ainsi, "entre 2015 et 2020, les impacts sanitaires étudiés représentent au total, selon la méthode choisie, entre 22 et 37 milliards d'euros", révèle l'agence sanitaire.


Pour parvenir à ce total, les chercheurs ont pris en compte tous les effets de la canicule ayant un impact économique : la perte de production liée à l'excès de mortalité, aux passages aux urgences ou aux malaises, ainsi que la perte de bien-être qui limite les activités. Cette dernière est estimée à plus de six milliards d'euros pour les années 2019 et 2020.

Urgent

BARRIÈRE DE CORAIL


L'Australie a évité vendredi que l'Unesco inscrive la Grande Barrière de corail sur sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril, malgré l'inquiétude de la communauté scientifique sur la dégradation de cet écosystème unique.

Le Comité du patrimoine mondial, qui se réunit actuellement sous présidence de la Chine, a décidé de reporter une décision à cet égard, après un lobbying intense de l'Australie qui y était opposée.

VENISE 


Venise a échappé in extremis jeudi à son inscription sur la liste du Patrimoine mondial en péril, proposée par l'Unesco peu avant l'annonce par l'Italie de l'interdiction faite aux grands navires de croisière de pénétrer au cœur de la lagune.

Le Comité du patrimoine mondial réuni à Fuzhou, en Chine, a pris acte de cette interdiction qui entrera en vigueur le 1er août. Il donne jusqu'au 1er décembre 2022 aux autorités italiennes pour rendre de nouveau compte des efforts réalisés afin de préserver l'écosystème et le patrimoine historique exceptionnels de la Sérénissime.

Le Premier ministre italien Mario Draghi a exprimé jeudi soir sa "grande satisfaction" à propos de la décision du comité. "L'attention du monde sur Venise doit rester forte", a prévenu de son côté le ministre de la Culture Dario Franceschini, appelant au "développement durable de ce bien unique". 

BIODIVERSITÉ


L'Union européenne a salué mercredi le texte préparé en vue des négociations de la COP15 sur la biodiversité, prévues pour se prolonger en 2022, tout en appelant à "renforcer" certains de ses objectifs.

 "Il y a beaucoup d'éléments extrêmement positifs, comme l'objectif de protéger au moins 30% des espaces terrestres et des espaces maritimes au niveau mondial d'ici 2030" via des systèmes d'aires préservées, a estimé le commissaire européen à l'Environnement, Virginijus Sinkevicius.

"Mais je note des points qu'il faudra renforcer pour atteindre un résultat positif pour la biodiversité et stopper les extinctions d'espèces", a-t-il souligné, à l'issue d'une rencontre en Slovénie des ministres de l'Environnement de l'UE.

 Il a notamment appelé à "relever l'ambition" pour l'objectif de surfaces soumises à une obligation de "restauration" naturelle, ainsi que pour le niveau de pratiques "durables" dans l'agriculture, la pêche et la sylviculture.

ÉTATS-UNIS


New York et plusieurs régions de l'est des Etats-Unis et du Canada ont été mardi couvertes d'un voile gris au goût de fumée, causé par des incendies dans l'ouest des Etats-Unis et au Canada.

Les services de protection de l'environnement de l'Etat de New York ont émis pour l'ensemble de la journée une alerte à la qualité de l'air, systématique dès lors que sont attendus des taux de concentration de particules fines supérieurs à 35 microgrammes par mètre cube.

Selon un spécialiste de ces services, il n'est pas rare que des fumées d'incendies venus de l'ouest atteignent la région new-yorkaise, mais elles restent généralement suffisamment haut dans l'atmosphère pour ne pas affecter la qualité de l'air. La fumée est cette fois plus basse que d'habitude, a-t-il indiqué.

ADOPTÉ !


Le Parlement a définitivement adopté mardi le projet de loi climat, un "tournant écologique" vanté par le gouvernement mais vivement critiqué par les ONG et la gauche pour son "manque d'ambition".


L'Assemblée nationale a largement soutenu le texte par 233 voix contre 35, après un vote à main levée au Sénat. Cette loi s'inspire des travaux des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat.

LOI CLIMAT


Face à "l'urgence climatique", le Parlement va définitivement adopter mardi l'emblématique projet de loi climat, un "tournant écologique" vanté par le gouvernement, mais vivement critiqué par les ONG et la gauche pour son "manque d'ambition". 

Dans l'après-midi, le Sénat et l'Assemblée vont successivement voter ce texte dense, inspiré par les travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Un compromis a été trouvé entre les deux chambres à l'issue de longues tractations nocturnes il y a une semaine.

Selon la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, cette loi représente une "bascule culturelle globale", "une écologie" de "bon sens" et "du quotidien" grâce à des mesures comme la suppression de lignes aériennes intérieures en cas d'alternatives en train de moins de 2H30, ou l'interdiction de mise en location des "passoires thermiques", logements classés G et F, en 2025 et 2028.

ÉTATS-UNIS


Les incendies continuaient lundi leur course effrénée à travers l'Ouest américain, un fournisseur d'électricité californien - déjà responsable de l'incendie le plus meurtrier de l'Etat - étant mis en cause dans le départ de certains de ces feux.

La saison des feux ne fait que commencer et 80 gros incendies sévissent déjà à travers les Etats-Unis, où ils ont consumé plus de 4 700 km² de végétation.

UNION EUROPÉENNE


Les ministres européens de l'Agriculture, réunis à Bruxelles, ont donné lundi leur feu vert à un "plan d'action" visant à consacrer au moins 25% des terres agricoles de l'UE à l'agriculture biologique d’ici à 2030, contre 8,5% actuellement.

"Il s'agit d'une approche complète : l'objectif principal est de consacrer 25% des terres au bio. Mais il faut également promouvoir l'alimentation bio, développer l'industrie de transformation des aliments bio, élargir les marchés", a expliqué le commissaire européen à l'Agriculture Janusz Wojciechowski, lors d'une conférence de presse.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO


Le parc national de la Salonga, le plus grand de la République démocratique du Congo (RDC), a été retiré lundi de la liste du patrimoine mondial en péril, en reconnaissance des efforts entrepris pour le préserver, a-t-on appris auprès de l'Unesco. 

Le Comité "a décidé aujourd'hui de retirer le Parc national de la Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril en raison des améliorations apportées à son état de conservation", a affirmé l'Unesco dans un communiqué.

"Le suivi régulier de la faune sauvage montre que les populations de bonobos demeurent stables (...) malgré les pressions passées et que la population d'éléphants de forêt a lentement commencé à se reconstituer", ajoute le communiqué. 

NICOLAS HULOT APPELLE À "CHANGER DE MODÈLE"

Dans un entretien à Ouest-France, Nicolas Hulot revient sur les intempéries meurtrières en Europe et lance une alerte. “Si l’humanité veut garder ses chances, c’est maintenant ou jamais qu’il nous faut changer de modèle”, estime l'ancien ministre. “La communauté scientifique nous alerte depuis des décennies et ses prévisions se réalisent aujourd’hui avec encore plus d’amplitude que ce qui avait été prévu”. Pour la figure de l'écologie, “la chronologie des dernières semaines est effrayante”, entre "la fonte de la banquise antarctique", les chaleurs inédites et "les crues meurtrières en Belgique et en Allemagne". 

MARCHE DU CARBONE EN CHINE


La Chine a lancé ce vendredi son propre marché du carbone, le plus grand du monde. Le géant asiatique entend ainsi réduire ses émissions polluantes. Premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, c'est aussi le pays qui investit le plus dans les énergies nouvelles. 


Les échanges ont débuté à 9h30 locale à la Bourse de l'environnement et de l'énergie de Shanghai, a indiqué dans un communiqué l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Cette évolution permet aux autorités provinciales de fixer des quotas pour les centrales thermiques et aux entreprises d'acheter des droits de polluer à d'autres ayant une empreinte carbone plus faible.

VERS UNE ADOPTION DU PROJET DE LOI CLIMAT CET ÉTÉ ? 


À l'issue de neuf heures de discussions, députés et sénateurs sont parvenus dans la nuit de lundi à mardi à un accord sur le projet de loi climat, ouvrant la voie à une adoption définitive dès cet été, a appris l'AFP de sources gouvernementale et parlementaire.

Réunis en commission mixte paritaire, les parlementaires des deux chambres ont trouvé un compromis sur ce projet de loi dense, inspiré des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

Le Sénat dominé par la droite "est revenu sur les reculs environnementaux qui étaient des lignes rouges pour le gouvernement, sur l'artificialisation des sols, les menus végétariens et encore la rénovation énergétique des logements", s'est-on félicité à Matignon. La commission mixte a retenu cependant les apports du Sénat sur le volet accompagnement, notamment sur le forfait mobilités durables.

DÉFORESTATION AU BRÉSIL


3609 km2 ont été déboisés en Amazonie au premier semestre, une hausse de 17% par rapport à la même période de 2020, selon les données officielles rendues publiques ce vendredi.


En juin, la déforestation a par ailleurs atteint 1.062 km2, contre 1.043 km2 pour ce même mois l'an dernier. Il s'agit du quatrième record mensuel consécutif et de la surface la plus importante enregistrée pour un mois de juin depuis que l'Institut national de recherches spatiales (INPE) compile ces informations par satellite, en 2015.

LA CALIFORNIE APPELLE SES HABITANTS A RÉDUIRE LEUR CONSOMMATION D'EAU


La Californie a exhorté jeudi ses habitants à réduire leur consommation d'eau de 15%, et a élargi l'état d'urgence lié à la sécheresse à près de la moitié de la population de l'Etat.


"Cela fait maintenant deux ans que nous vivons une sécheresse" alors que le long épisode de sécheresse précédent s'est achevé il y a peu, a dit le gouverneur de l'Etat Gavin Newsom lors d'une conférence de presse, annonçant qu'il signait un décret encourageant "les efforts volontaires de préservation de l'eau dans l'Etat de Californie".


"Nous espérons que les habitants de Californie garderont l'état d'esprit qu'ils avaient lors de la dernière sécheresse et le renforceront avec une réduction volontaire de 15%, pas seulement dans les habitations, mais aussi dans les opérations industrielles, commerciales et agricoles", a-t-il plaidé. Le gouverneur a ainsi demandé aux Californiens de faire preuve de "bon sens" en réduisant par exemple l'irrigation des pelouses et en prenant des douches plus courtes.


Après plusieurs années marquées par très peu de précipitations, les réserves des barrages à la fin mai en Californie étaient estimées à deux tiers de leur niveau normal. Une situation aggravée par la vague de chaleur de la semaine dernière dans une partie de l'ouest des Etats-Unis et du Canada. Le week-end prochain, des températures record sont encore attendues, avec jusqu'à 53 degrés Celsius prévus dans la Vallée de la Mort en Californie.

LA CANICULE AU CANADA, "PRESQUE IMPOSSIBLE" SANS LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, SELON UNE ÉTUDE


La vague de chaleur qui a frappé fin juin l'ouest des États-Unis et du Canada aurait été "presque impossible" sans le réchauffement climatique causé par les humains, a conclu mercredi un groupe de chercheurs.


"Il n'y a aucun doute, le changement climatique a joué un rôle majeur", a déclaré lors d'un point-presse Friederike Otto, de l'université d'Oxford, l'une des auteures de l'étude.

CLIMAT

Après un désaccord entre l'exécutif avec le Sénat sur la formulation de la révision constitutionnelle sur le climat, Jean Castex a annoncé mardi 6 juillet que le gouvernement mettait "un terme au processus de révision".

CLIMAT : CASTEX ENTERRE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE 


Jean Castex annonce que l'exécutif, en désaccord avec le Sénat, met "un terme au processus de révision constitutionnelle" sur le climat, sur laquelle Emmanuel Macron souhaitait un référendum après avoir suivi les recommandations de la Convention citoyenne pour le climat. Le Sénat, à majorité de droite, avait adopté lundi en deuxième lecture une formulation différente de celle votée par l'Assemblée et soutenue par le gouvernement, autour de l'inscription dans la Constitution notamment de la "préservation de l'environnement". 


"Compte tenu de ce que prévoit l'article 89 de notre Constitution, ce vote met hélas un terme au processus de révision constitutionnelle dont nous continuons à penser qu'il était indispensable à notre pays", a déploré le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale ce mardi après-midi.

INCENDIES AU CANADA


L'armée canadienne va apporter un soutien aérien pendant deux semaines à la province de Colombie-Britannique (dans l'ouest canadien) où quelque 180 incendies continuaient à faire rage après une vague de chaleur inédite, a indiqué dimanche le ministre de la sécurité publique Bill Blair.


Quelque 184 feux, souvent provoqués par des éclairs, étaient toujours actifs dont 41 se sont déclarés dans les deux derniers jours, selon le tableau de bord du service des incendies de la province. 


Au moins deux personnes ont perdu la vie dans l'incendie de la petite localité de Lytton, ravagée par les flammes, les premières victimes connues des feux de forêt. Lytton, devenue le symbole de la crise en cours, après avoir battu le record historique de chaleur au Canada avec 49,6 degrés Celsius, a été détruite à 90% par l'incendie.

INTERDICTION DES PLASTIQUES À USAGE UNIQUE EN ALLEMAGNE


L'Allemagne bannit à compter de samedi la vente de plastiques à usage unique, appliquant une directive européenne destinée à protéger les océans de la pollution.


La nouvelle loi, votée en septembre 2020 et qui entre en vigueur ce samedi, interdit notamment les "cotons-tiges, couverts, assiettes, pailles, touillettes, bâtons de ballons de baudruche et gobelets". Certains emballages en polystyrène, utilisés comme contenants alimentaires, sont aussi concernés par l'interdiction.


Selon la Commission européenne, les produits concernés représentent 70% des déchets échoués dans les océans et sur les plages.

CLIMAT


Ces phénomènes "continueront d'être de plus en plus amplifiées", explique à LCI le climatologue Christophe Cassou.

BRÉSIL


Les incendies en Amazonie brésilienne ont connu le mois de juin le plus dévastateur depuis 2007, ce qui laisse présager d'une nouvelle saison sèche dramatique pour la plus grande forêt tropicale de la planète, selon des données officielles rendues publiques jeudi.


"L'augmentation des départs de feu en Amazonie n'est pas une surprise, c'est le résultat d'actions directes qui incitent à l'illégalité et fragilisent les organes de contrôle, comme la réduction de 60% du budget 2021 pour la surveillance des incendies", déplore l'ONG Institut socio-environnemental (ISA) dans un communiqué transmis à l'AFP.


Selon les experts, ces incendies sont la conséquence de la déforestation pour faire place à l'agriculture et à l'élevage du bétail. Le gouvernement brésilien a publié cette semaine un décret interdisant les brûlis pendant quatre mois et a autorisé l'envoi de l'armée en Amazonie pour lutter contre la déforestation et l'exploitation minière illégale. Jair Bolsonaro s'est récemment engagé auprès de la communauté internationale à éliminer la déforestation illégale au Brésil d'ici 2030, sans annoncer de mesures concrètes pour atteindre cet objectif.

Urgent

L'ÉTAT DOIT AGIR DANS LES 9 MOIS


L'Etat doit prendre dans les neuf mois "toutes les mesures utiles" pour atteindre l'objectif de baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, a ordonné jeudi le Conseil d'Etat dans une décision sans précédent.


La plus haute juridiction administrative française, saisie par la commune de Grande-Synthe, qui s'estime menacée par la montée du niveau de la mer, a relevé que les trajectoires actuelles de la France ne lui permettent pas de respecter ses engagements dans le cadre de l'accord de Paris.

CANICULE


Pour le climatologue Christophe Cassou, la canicule exceptionnelle qui sévit au Canada - où 49,5°C ont été relevés mardi, record historique - et aux États-Unis est amplifiée par le réchauffement climatique.

NICOLAS HULOT SUR LE RAPPORT DU GIEC


Face aux prévisions alarmistes du Giec sur le réchauffement climatique dévoilées la semaine dernière, Nicolas Hulot s'est dit "atterré" face au manque de "réaction de la classe politique". "De droite ou de gauche, chacun devrait en prendre acte et dire que maintenant c'est la priorité", a réclamé l'ancien ministre de l'Environnement démissionnaire d'Emmanuel Macron, ce mercredi sur franceinfo.  "À un moment, on ne va plus pouvoir regarder nos enfants dans les yeux", a-t-il assuré.


D'après un projet de rapport des experts climat de l'ONU obtenu en exclusivité par l'AFP, quelque 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C. "Le pire est à venir, il affectera la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que la nôtre", insistent les auteurs.

FOURNAISE


Pour un troisième jour consécutif, le village de Lytton, à quelque 260 km au nord-est de Vancouver, a établi un nouveau record de chaleur absolu pour le Canada, avec 49,6 degrés, selon le service météorologique canadien.

CANADA : RECORD DE CHALEUR 


Pour un troisième jour consécutif, le village de Lytton, à quelque 260 km au nord-est de Vancouver, a établi un nouveau record de chaleur absolu pour le Canada, favorisé par le phénomène de "dôme de chaleur", avec 49,5 degrés, selon le service météorologique canadien.

EFFORTS INSUFFISANTS POUR LE CLIMAT


Les efforts de la France pour lutter contre le réchauffement climatique sont toujours "insuffisants" pour respecter ses objectifs, juge le Haut Conseil pour le Climat.


La France s'est engagée à réduire ses émissions de CO2 de 40% d'ici à 2030 par rapport à 1990.  Mais le premier "budget carbone" 2015-2018 a été dépassé, valant une condamnation de l'Etat pour carence. Le gouvernement a remonté les plafonds pour 2019-2023, reportant de fait l'effort à accomplir. 


"En raison du retard accumulé par la France, le rythme actuel de réduction annuelle devra pratiquement doubler pour atteindre au moins 3,0% dès 2021 et 3,3 % en moyenne sur la période du troisième budget carbone (2024-2028)", prévient le rapport.

ÉTATS-UNIS : RECORDS DE CHALEUR


L'Ouest des États-Unis a battu de nouveaux records "historiques" de températures provoqués par un "dôme de chaleur" à l'intensité rarissime.  A Portland (Oregon) et Seattle (Etat de Washington), deux grandes villes du nord-ouest des Etats-Unis avec d’ordinaire un climat froid et humide, la température a atteint son plus haut niveau jamais enregistré depuis le début des archives, en 1940. Il a fait 46,1 degrés Celsius à Portland et 41,6 degrés à Seattle.


La chaleur extrême, combinée à une sécheresse intense a favorisé plusieurs incendies. Le "Lava Fire", à la lisière de l'Oregon et de la Californie, avait déjà brûlé quelque 600 hectares lundi matin, contraignant les autorités à évacuer certains habitants et à fermer une route nationale.

TEMPÉRATURES RECORDS 


Un "dôme de chaleur" au-dessus de l’Ouest du Canada a fait battre de nouveaux records de températures, provoquant des alertes à la chaleur dans trois provinces et deux territoires arctiques ce dimanche 27 juin.


Dans le village de Lytton, en Colombie-Britannique, le thermomètre est monté jusqu’à 46,6 °C. Une chaleur jamais enregistrée au Canada. 

L'ÉCOCIDE DISPARAIT DE LA LOI CLIMAT


Le Sénat n'a pas retenu ce vendredi la notion "d'écocide", l'une des mesures phare du projet de loi climat, jugeant la notion "trop floue". Les sénateurs, qui examinent le texte en première lecture, ont revu l'article 68 par lequel le gouvernement a introduit un délit d'écocide pour les atteintes intentionnelles les plus graves à l'environnement, avec jusqu'à dix ans d'emprisonnement et 4,5 millions d'euros d'amende.


Au contraire des députés qui avaient validé cette notion en première lecture, les sénateurs ont jugé cette "incrimination pénale trop floue", selon la rapporteure Marta de Cidrac (LR), et ont ainsi suivi l'avis des travaux de la commission sénatoriale, qui avait estimé "préférable de réserver (l'écocide) à des crimes relevant de juridictions internationales".

LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE


Les sénateurs ont acté jeudi 24 juin la suppression d’une seule ligne aérienne intérieure, loin de l’objectif de départ souhaité par la Convention citoyenne pour le climat. Le texte doit ensuite repasser en commission mixte paritaire puis devant les députés pour être entériné.

LOI CLIMAT : LIGNES AÉRIENNES INTÉRIEURES 


Le Sénat à majorité de droite a voté jeudi le principe de la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, en cas d'alternatives en train de moins de 2H30, mais avec des modifications qui limiteraient la portée de la mesure à la seule ligne Orly-Bordeaux. 

Il s'agit d'une mesure emblématique du projet de loi climat et résilience, examiné en première lecture par la chambre haute, après l'Assemblée nationale.

Le seuil de 2H30 retenu par le gouvernement préserve la possibilité d'effectuer un aller-retour dans le même journée ainsi que le désenclavement des territoires. Il entérine surtout l'existant, puisque le gouvernement avait contraint Air France à renoncer aux liaisons concernées en contrepartie d'un soutien financier en mai 2020, en pleine crise sanitaire. Il interdira aux concurrents de s'engouffrer dans la brèche.

Selon le texte voté par les députés, un décret permettrait de déroger à cette interdiction lorsque les lignes aériennes assurent "majoritairement" le transport de passagers en correspondance. 

Selon le texte voté par les députés, un décret permettrait de déroger à cette interdiction lorsque les lignes aériennes assurent "majoritairement" le transport de passagers en correspondance. 

La chambre des territoires a redéfini ce périmètre, pour permettre de déroger à l'interdiction lorsqu'elles assurent "à plus de 50%" le transport de passagers en correspondance. La disposition ainsi "clarifiée", "ne concernerait plus qu'une seule ligne encore ouverte en France: le Orly-Bordeaux", selon le rapporteur Philippe Tabarot (LR).

MADAGASCAR : 1 MILLION DE PERSONNES MENACÉES PAR LA FAMINE


Le sud de Madagascar et le district d’Amboasary affrontent la pire sécheresse depuis 40 ans. selon le programme alimentaire mondial, au moins 1 million de Malgaches pourraient être menacés de famine.


Si le phénomène local de "Kéré" (crise alimentaire chronique) est bien connu, il est aggravé cette année par un terrible manque d’eau qui empêche toute récolte.


De plus le banditisme qui cible le bétail et les vivres distribuées par les ONG est un fléau supplémentaire pour les populations déjà affaiblies.

Madagascar 1 million d'habitants menacés de famineSource : Sujet TF1 Info

CLIMAT : PROJET DE LOI CONSTITUTIONNEL 


L'Assemblée nationale a adopté mardi en deuxième lecture le projet de révision constitutionnelle sur le climat, en modifiant à la marge sa formulation, ce que la majorité promeut comme un pas en direction du Sénat à majorité de droite.

Emmanuel Macron souhaite un référendum sur le sujet, ce qui nécessite au préalable l'accord des députés et sénateurs sur le même texte.

En commission puis en séance lundi, lors de la deuxième lecture, les députés ont choisi de graver à l'article 1er de la Loi fondamentale que la République française "garantit la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et agit contre le dérèglement climatique". Suivant les préconisations de la Convention citoyenne sur le climat (CCC), l'exécutif souhaitait inscrire la même formule à un mot près : "lutte" et non simplement "agit" contre le dérèglement climatique.

LA GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL "EN DANGER"


Dans un rapport, l'Unesco a recommandé de rétrograder le statut de la Grande Barrière de corail, au patrimoine mondial depuis 1981, pour l'inscrire sur la liste des sites en danger. 


Cette décision intervient à la suite de la détérioration de la Grande Barrière, pour beaucoup due à la récurrence des épisodes de blanchissement des coraux, une conséquence des bouleversements climatiques. 


Si cette inscription à la liste des sites en danger n'est pas considérée comme une sanction par l'Unesco, elle témoigne, pour les organisations de défense de l'environnement, d'un manque de volonté du gouvernement en matière de réduction des émissions de carbone. Certains pays y voient même un moyen de sensibiliser la communauté internationale et de contribuer à la sauvegarde de leur patrimoine.


L'Australie a cependant contesté cette décision et d'ors et déjà affirmé qu'elle s'organiserait pour que cette inscription ne se réalise pas. Selon le pays, la décision de l'Unesco ne tient pas compte des milliards de dollars dépensés pour tenter de protéger la Barrière, située au nord-est de l'Australie. 

PÉAGES


Le Parlement européen et les Etats membres de l'UE se sont mis d'accord mercredi pour que les frais de péage auxquels sont soumis les poids lourds et autocars ne soient plus calculés en fonction de la durée du trajet mais de la distance parcourue. Ces nouvelles règles prévues dans le cadre de la réforme de la directive "eurovignette" visent à réduire les émissions de CO2, selon un communiqué du Parlement européen.


Pour encourager l'utilisation de véhicules moins polluants, l'accord trouvé prévoit que "les États membres devront fixer des taux de tarification routière différents en fonction des émissions de CO2 pour les camions et les bus" dans les prochaines années, "avec des réductions de tarification considérables pour les véhicules à émissions nulles ou faibles".


L'eurodéputée franco-allemande Anna Deparnay-Grunenberg (Verts) a cependant dénoncé les nombreuses exceptions prévues dans le compromis qui selon elle fait la part trop belle aux camions par rapport au fret ferroviaire. Elle a interpellé sur Twitter la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur sa "stratégie pour atteindre les objectifs du Pacte vert alors qu'il n'y a aucune amélioration dans le secteur du transport".

VERS UNE INTERDICTION DES BATEAUX PUBLICITAIRES ? 


Après les avions tirant des banderoles, le gouvernement a indiqué mardi qu'il souhaitait aussi interdire les bateaux utilisés près des plages pour porter des messages publicitaires.

Un amendement gouvernemental en ce sens a été présenté lors de l'examen en première lecture du projet de loi "climat et résilience" par le Sénat. Rejeté par les sénateurs, il pourrait être remis sur le tapis lors des débats en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, qui a le dernier mot en matière législative.

La ministre de l'Environnement Barbara Pompili, qui défendait le texte devant les sénateurs, a souhaité aller vers une "préservation globale des plages" contre ce type de publicité, invoquant le fait que "les vacanciers ont droit à un peu de tranquillité".  "On n'interdit pas la publicité par avion sur les plages pour qu'elle revienne par bateau", a-t-elle déclaré, pour justifier le fait que les embarcations publicitaires étaient désormais aussi dans le collimateur, en plus des aéronefs.

L'amendement gouvernemental ne vise toutefois que les publicités commerciales, épargnant de facto les publicités "pour des événement sportifs, nautiques en particulier", que pourraient porter ces navires, a-t-elle précisé.

LE PROJET DE LOI CLIMAT ARRIVÉ AU SÉNAT 


Le Sénat a entamé lundi l'examen en première lecture du projet de loi climat, qui reprend une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne retenues par Emmanuel Macron. Ce texte qui doit tracer "le chemin d'une écologie qui frappe à la porte des Français", selon la ministre Barbara Pompili, est critiqué pour son manque d'ambition et jugé "inabouti" par l'opposition de droite, majoritaire parmi les Sénateurs.


Près de 700 amendements adoptés en commission et 2000 déposés en séance publique vont être épluchés pendant deux semaines. Parmi les mesures fortes susceptibles d'être votées par les Sénateurs le 29 juin prochain, on retient l'obligation pour les propriétaires de rénovation des passoires thermiques ou la suppression de certains vols intérieurs en cas d'alternative en train de moins de 2h30.


Plusieurs propositions ont aussi été modifiées en commission. Les Sénateurs ont approuvé une baisse de la TVA sur les billets de train de 10 % à 5,5 %, l’une des mesures de la convention citoyenne pour le climat non retenues par le gouvernement et les députés. Mais le terme d'écocide a été supprimé de l'article créant deux délits environnementaux, l’un intentionnel et l’autre non intentionnel.

LES SUISSES VOTENT CONTRE L'INTERDICTION DES PESTICIDES DE SYNTHÈSE


Les électeurs suisses ont largement voté ce dimanche contre l’interdiction des pesticides de synthèse, refusant d’engager le pays - qui abrite un des plus grands fabricants de produits phytosanitaires, le groupe bâlois Syngenta, racheté en 2017 par le géant chinois ChemChina - sur cette voie.


"C'est un choix de la raison et du pragmatisme, c'est un choix qui garantit l'avenir de notre agriculture et qui assure la sécurité alimentaire de notre pays. Ce non donne la possibilité au monde agricole de poursuivre ses réformes de transition vers une production plus durable", a réagi le président suisse, Guy Parmelin, en conférence de presse.


Férocement combattue dans les campagnes, l'interdiction, soutenue par les écologistes et la gauche, a également été rejetée dans les villes de Genève et Fribourg. Le "oui" ne l'a emporté que dans le canton de Bâle-Ville - où se trouve le siège de Syngenta.


Le comité ayant présenté le texte a appelé le gouvernement à l'issue du vote à "régulièrement tester la population pour détecter les résidus de pesticides".

PLASTIQUE


La production mondiale annuelle de plastique a reculé en 2020 en raison de l'impact de la crise sanitaire, selon l'association européenne des producteurs de plastique PlasticsEurope.


L'an passé, la planète a produit un million de tonnes de plastique de moins qu'en 2019 : 367 millions de tonnes contre 368 l'année précédente, toujours selon cette même association de producteurs.


"Il s'agit de la troisième baisse mondiale depuis l'après-guerre, après celle intervenue en 1973 au moment du premier choc pétrolier, et celle de 2008 lors de la crise financière des subprimes", selon Eric Quenet, directeur général de Plastics Europe.

CENTRALE SOLAIRE THERMIQUE 


Mardi, le Chili a inauguré la première centrale solaire thermique d'Amérique latine, dans le désert d'Atacama (nord), le plus sec et le plus ensoleillé du monde, un projet qui doit aider le pays à atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.

Sur une zone circulaire de plus de 700 hectares, 10.600 miroirs entourent une tour de 250 mètres de hauteur dont le sommet est bombardé par les rayons du soleil.

Un réservoir contenant des sels fondus est ainsi chauffé à plus de 560 degrés pour produire de la vapeur qui entraîne une turbine générant 110 mégawatts d'électricité propre.

Cette infrastructure est combinée à une centrale photovoltaïque adjacente, et les deux fournissent ensemble un total de 210 mégawatts d'énergie renouvelable.

LE NEVADA EN GUERRE CONTRE LES PELOUSES 


Aux Etats-Unis, le gouverneur du Nevada Steve Sisolak a signé une loi interdisant toute herbe "non-fonctionnelle" d'ici 2027. L'objectif est de combattre les effets de la sécheresse qui menace la principale source d'eau de cet Etat du sud du pays, le Colorado. 


Toutes les pelouses non-utilisées (bord de rue, à l'entrée des maisons et dans les jardins des bureaux) sont désormais interdites. A Las Vegas, ces espaces recouvrent 40% de la surface en herbe de la ville par exemple. Les maisons familiales, les parcs et les golfs sont exemptés de ce ban. 


Il nous revient, pour les futures générations, d'être plus soucieux de la conservation de nos ressources naturelles, l'eau en particulier", a justifié Steve Sisolak. C'est la première qu'une telle mesure est décidée aux Etats-Unis, jusqu'à présent les arrêtés de limitation de la consommation d'eau ont été localisés et temporaires. 

PLUS DE CO2 DANS L'AIR


Malgré la pandémie de coronavirus, le taux de CO2 dans l'atmosphère a atteint en mai un plus haut depuis qu'il a commencé à être mesuré il y a 63 ans par un observatoire à Hawaï. La barre des 419 parties par million (ppm, l'unité de mesure utilisée pour quantifier la pollution dans l'air,) a été franchie, selon l'Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA). 


D'autres preuves scientifiques indiquent que ce taux n'avait en réalité pas été atteint depuis des millions d'années. A l'époque, le niveau de la mer était plus élevé d'une vingtaine de mètres, et de larges forêts occupaient des région de l'Arctique, selon des études. "Si nous voulons éviter un changement climatique catastrophique, la plus haute de nos priorités doit être de réduire la pollution au CO2 à zéro à la date la plus proche possible", s'est alarmé Pieter Tans, scientifique pour NOAA.  

DÉFORESTATION RECORD EN AMAZONIE 


La déforestation a atteint en mai un niveau record pour ce mois en Amazonie brésilienne, avec une progression de 41% par rapport à mai 2020, qui a entraîné le déboisement d'une surface de 1.180 km2 de la plus grande forêt tropicale au monde. 

Cette forte progression met sérieusement en doute l'engagement devant la communauté internationale du président brésilien Jair Bolsonaro d'"éliminer la déforestation illégale au Brésil d'ici à 2030", soit dix ans plus tôt qu'initialement prévu.

PROTECTION D'ESPÈCES MENACÉES


L'administration du président Joe Biden a annoncé vouloir rétablir des mesures de protection d'espèces menacées ayant été substantiellement assouplies par le gouvernement de son prédécesseur Donald Trump. L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) "va déclencher le processus de régulation dans les mois qui viennent afin de réviser, annuler ou rétablir cinq mesures de l'Endangered Species Act finalisées par l'administration précédente", a-t-elle déclaré dans un communiqué. 


Cette loi datant de 1973, référence mondiale en matière de sauvegarde de l'environnement, a notamment permis de sauver de l'extinction le pygargue à tête blanche, l'emblème même du pays. Elle a été significativement modifiée par le gouvernement républicain de Donald Trump. Une clause accordant automatiquement la même protection aux espèces dites "menacées" qu'aux espèces "en danger d'extinction" immédiat a notamment été supprimée.

TURQUIE : LES CÔTES ENVAHIES PAR LA "MORVE DE MER"


Une mousse visqueuse a envahi depuis plusieurs semaines les côtes du nord-ouest de la Turquie sous l'action combinée de la pollution et du réchauffement climatique, un phénomène qui préoccupe les défenseurs de l'environnement. Les mucilages, parfois surnommés "morve de mer", apparaissent lorsque des organismes végétaux vivant en suspension dans l'eau gonflent jusqu'à former une sorte de mucus jaunâtre qui recouvre de vastes pans de mer.

BANQUISE 


La banquise située sur les côtes de l'Arctique fond jusqu'à deux fois plus vite qu'estimé jusqu'ici, selon une étude, rendue publique vendredi par l'University College London (UCL), aux implications inquiétantes pour le réchauffement climatique. 

L'étude, parue dans la revue The Cryosphere, conclut que la glace dans les principales régions côtières arctiques s'amincit à un rythme de 70 à 100% plus rapide que le consensus établi.

La cause de cette réévaluation spectaculaire serait l'utilisation par les chercheurs de cartes plus récentes concernant l'épaisseur de la neige au-dessus de la glace, qui prennent cette fois-ci en compte l'impact de plusieurs décennies de changement climatique.

"Les calculs précédents sur l'épaisseur de la banquise étaient basés sur une carte de la neige mise à jour pour la dernière fois il y a 20 ans", a expliqué le doctorant Robbie Mallett, qui a dirigé l'étude. "Comme la banquise commence à se former de plus en plus tard dans l'année, la neige qui la recouvre a moins de temps pour s'accumuler", poursuit-il. "Nos calculs tiennent pour la première fois compte de cette diminution et suggèrent que la banquise fond plus rapidement que nous le pensions."

AGRICULTURE BIO 


"La bio à poil". Plus ou moins dévêtues, près de 300 personnes se sont rassemblées mercredi à Paris pour dénoncer les arbitrages ministériels sur les subventions aux agriculteurs, jugées insuffisamment tournées vers le maintien de la production en bio.

Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie tend à "rhabiller confortablement une certaine agriculture quitte à en déshabiller une autre", a dénoncé le nouveau président de la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) Philippe Camburet, à l'origine de la manifestation. 

Le 21 mai, M. Denormandie a présenté ses arbitrages sur la répartition de l'enveloppe française de la future Politique agricole commune (PAC) pour la période 2023-27, faisant bondir la Fnab et la quarantaine d'autres organisations paysannes et écologistes réunies dans le collectif "Pour une autre PAC".

Ces arbitrages entérinaient en effet la disparition d'aides spécifiques à l'agriculture bio pour les agriculteurs déjà convertis à ce mode de production, une mesure entamée en 2017. En revanche, les subventions à la conversion vers le bio sont relevées à 340 millions d'euros par an.

Depuis fleurissent sur Twitter les photos d'agriculteurs et d'agricultrices dans le plus simple appareil, préservant simplement leur intimité par des pancartes ou un peu de paille.

NAUFRAGE IMMINENT


Le porte-conteneurs MV X-Press Pearl endommagé par un incendie au large de Colombo risquait de sombrer tandis qu'il était remorqué dans des eaux plus profondes mercredi, a déclaré la Marine du Sri Lanka.


"Le navire court le risque imminent de sombrer", a déclaré le porte-parole Indika de Silva, quelques heures après le début du remorquage du navire MV X-Press Pearl, immatriculé à Singapour, afin de l'éloigner des côtes de Colombo. 

POLÉMIQUE 

GLACIERS ISLANDAIS


Menacés de disparition quasi complète d'ici 2200, les glaciers islandais ont déjà perdu environ 750km2 de surface depuis le début des années 2000, soit 7% de leur superficie totale, sous l'effet du réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi dans la revue spécialisée Jökull ("Glacier" en islandais).


Au total, la surface des glaciers islandais, qui recouvrent encore un peu plus de 10% du pays, est tombée en 2019 à 10.400 km2. En 2014 déjà, l'Islande avait acté la première disparition d'un de ses glaciers, l'Ok, sous l'effet du réchauffement. 


Les glaciers de l'Alaska, des Alpes et d'Islande font partie de ceux qui ont rétréci le plus vite dans le monde ces dernières années. Les quelque 220.000 glaciers de la planète ont perdu 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an entre 2000 et 2019. Un rythme qui s'accélère.

NEGOCIATIONS 


A six mois d'une conférence climat cruciale, les Nations unies reprennent ce lundi des négociations à l'arrêt depuis l'échec de la COP25 de Madrid fin 2019 et perturbées par la pandémie de Covid-19. Les attentes se concentrent donc sur la COP26, reportée d'un an et désormais prévue en novembre prochain à Glasgow.


D'autant que le changement à la présidence américaine a relancé le processus politique, après quatre années de climato-scepticisme trumpien. Le sommet en ligne sur le climat convoqué fin avril par le nouveau locataire de la maison Blanche a vu les grands pays émetteurs redoubler d'engagements vers la neutralité carbone, à commencer par les Etats-Unis eux-même.


Et la lutte contre le changement climatique figurera en bonne place au sommet du G7 en Cornouailles du 11 au 13 juin, pendant les nouvelles discussions onusiennes. Le club des pays riches s'est tout récemment déjà engagé à stopper toute aide publique aux centrales à charbon, très polluantes.


Le forum de juin n'est pas une enceinte de décisions, mais les négociateurs espèrent déboucher sur des progrès "qui nous permettront de prendre des décisions quand nous nous rencontrerons en personne" pour la COP26, abonde Tosi Mpanu Mpanu, président du groupe SBSTA.

POLLUTION 


Depuis neuf jours, un porte-conteneurs en feu au large de Colombo a provoqué une immense pollution au plastique et menace de déverser 300 tonnes de fioul, 50 tonnes de gazole et des tonnes d'acide dans l'Océan Indien. Les conséquences écologiques sont déjà catastrophiques.

APAISEMENT

Le calme est revenu vendredi à Goma, ce vendredi matin, après que la ville s'est en grande partie vidée de ses habitants, et alors que la nuit de jeudi à vendredi a été caractérisée par une diminution et une désintensfication du nombre de tremblements de terre.


Les autorités ont identifié quatre risques principaux : les tremblements de terre à répétition, la toxicité de l'air et de l'eau du fait des cendres dispersées dans l'atmosphère, une "éruption secondaire" avec possiblement des laves surgissant directement du sol dans la ville. Et enfin le "scénario catastrophe" de l'explosion d'une "poche de gaz sous le lac Kivu, du fait d'un contact avec le magma".

DIAPORAMA


Depuis six jours, Goma vit au rythme des secousses du volcan Nyiragongo, qui a provoqué quelque 270 tremblements de terre en trois jours selon l'Observation volcanologique de la ville.

GOMA : LES HABITANTS FUIENT


Voici les images de l'évacuation de Goma. Des milliers d'habitants fuient par tous les moyens. 

volcan Nyiragongo : Goma évacuéeSource : Sujet TF1 Info

SÉISMES EN RDC : D'ÉNORMES BOUCHONS À LA SORTIE DE GOMA


Des embouteillages sur des kilomètres bloquaient à la mi-journée la route quittant par l'ouest la ville de Goma, après l'évacuation ordonnée à l'aube par les autorités inquiètes des risques d'éruption du volcan Nyiragongo, selon un correspondant de l'AFP. Dans la cohue et l'énervement, des files de voitures, camions, mini-bus surchargés tentaient d'avancer péniblement sur cette route reliant sur plus de 25 km Goma à la localité de Sake, dans la région montagneuse du Masisi. 


Ces bouchons s'étendent jusque sur une vingtaine de kilomètres. Des milliers de piétons, des familles, des enfants des vieillards portant valises et balluchons, marchaient sur le bas-côté, tandis que quelques militaires et  policiers tentaient, souvent impuissants, de fluidifier la circulation.

SÉISMES EN SÉRIE EN RDC


Depuis samedi, des tremblements de terre secouent à intervalles réguliers la ville de Goma, au pied du volcan Nyiragongo, dans l'est de la République démocratique du Congo. Ce jeudi, les autorités ont ordonné l'évacuation de dizaines de milliers de personnes.

POLLUTION DANS LA SEINE


Une pollution aux pesticides a été identifiée samedi dans la Seine, à la hauteur de Rouen, a annoncé mardi la métropole rouennaise qui a fait part de son intention de porter plainte. "Nous allons porter plainte contre X, déclare-t-il au Monde. La Seine n’est pas une poubelle. Les Rouennais n’en peuvent plus de subir une forme de laxisme", a indiqué au Monde le président de la métropole et maire PS de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol


La pollution a occasionné une coloration bleue de l'eau et a été repérée samedi dernier au soir par les militaires de la brigade fluviale de gendarmerie de Rouen, selon la préfecture de Seine-Maritime. La fuite proviendrait d’un récipient contenant du thiaméthoxame, un néonicotinoïde dont l’usage est interdit dans l’Union européenne depuis 2018 mais qui a fait son grand retour en France.

CALIFORNIE


Le gouvernement américain est en passe d'approuver le projet d'installation d'éoliennes au large des côtes californiennes, ont annoncé des responsables mardi, après l'approbation plus tôt ce mois-ci du plus gros projet d'éolien jusqu'ici aux Etats-Unis, au large du Massachusetts.

L'accès aux eaux californiennes pour de tels projets est désormais possible depuis que le Pentagone ne s'y oppose plus, ont affirmé ces responsables ; le ministère américain de la Défense utilise cette zone de l'océan pour ses exercices militaires et avait empêché les entreprises privées d'y développer des projets.

EMPREINTE DE LA FINANCE


La City finance environ deux fois plus d'émissions de CO2 que les rejets du Royaume-Uni dans son ensemble, affirme une étude de WWF et de Greenpeace. D'après des données publiées à partir de 2019, les associations chiffrent le bilan des sociétés financières analysées à "805 millions de tonnes", dont un peu plus de la moitié est associée aux banques.


"Le secteur financier va jouer un rôle vital dans le fait de déterminer si le monde va réussir la transition vers une économie faiblement carbonée durable", souligne l'étude, qui pointe qu'"à ce jour, ni le gouvernement ni aucun régulateur n'a pris de mesures adéquates pour s'attaquer au problème".


Les travaux portent sur 15 banques et gestionnaires d'actifs présents au Royaume-Uni. Ils excluent les assurances, sous-évaluant, selon les auteurs, l'empreinte carbone de la finance britannique. D'après eux, cette dernière devrait être considérée comme un secteur à fortes émissions de carbone au même titre que "les secteurs pétrolier, minier, aérien, etc."

CENTRES DE DISTRIBUTION DE MCDONALD'S BLOQUÉS AU ROYAUME-UNI


En cette journée mondiale de la biodiversité, des défenseurs des animaux et de l'environnement ont bloqué plusieurs centres de distribution au Royaume-Uni de la chaîne américaine de restauration rapide McDonald's, affirmant que cela affectera 1.300 restaurants.


"Nous faisons cela pour mettre fin à la misère de la restauration rapide qui provoque l'obésité, détruit l'Amazonie et réchauffe la planète" a expliqué sur Twitter Animal Rebellion, le groupe à l'origine de cette action qui vise quatre centres de distribution en Angleterre à Coventry (centre), Manchester (Nord), Basingstoke (Sud) et Hemel Hampstead près de Londres.


Animal Rebellion a annoncé vouloir rester au moins 24 heures sur les sites visés.

"IMMENSE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE"

Les soldats du feu luttaient samedi, pour le troisième jour consécutif, contre le premier incendie d'importance de l'année en Grèce, dans la zone d'habitat naturel protégée de Geraneia, à l'ouest d'Athènes. Le sinistre, parti mercredi soir des côtes du golfe de Corinthe, est "l'un des incendies les plus importants des 20-30 dernières années, survenu ce mois-ci, si tôt dans la saison", a déploré samedi le chef des pompiers Stefanos Kolokouris, sur la chaîne de télévision ANT1. 


La pinède dense a brûlé à 54%, et près de 6% du massif appartenait à des zones protégées par le réseau Natura 2000, qui rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une faune et une flore exceptionnelles. Pour Euthymios Lekkas, professeur en gestion de catastrophe environnementale à l'Université d'Athènes, c'est aussi "une immense catastrophe écologique qui va nécessiter des travaux pour éviter des éboulements de terrains et de terribles inondations à l'automne". 


D'après le collectif "Caesar's Paradise", des oiseaux, des tortues, des hérissons, des sangliers, mais aussi des chiens et chats errants ont été retrouvés carbonisés. 

LA LPO ATTAQUE EN JUSTICE DES GÉANTS PHARMACEUTIQUES POUR LE DÉCLIN DES OISEAUX DES CHAMPS 


La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) a assigné vendredi devant le Tribunal judiciaire de Lyon Bayer et Nufarm, les deux principaux producteurs en France d'imidaclopride, un insecticide néonicotinoïde particulièrement toxique largement utilisé dans le secteur agricole, afin de faire reconnaître leur responsabilité dans le déclin des populations d’oiseaux des champs.


Selon l'association, au moins un quart de ces volatiles ont disparu, en partie en raison de cette substance chimique. "L'imidaclopride a des effets directs dus à l’ingestion de graines enrobées de la substance toxique (6 graines suffisent à tuer instantanément une Perdrix grise), et des effets indirects liés à la disparition des invertébrés, aquatiques et terrestres, dont ils se nourrissent", écrit la LPO dans un communiqué.

EXPLOITATIONS 


La Commission européenne a donné son feu vert à la France pour un crédit d’impôt à destination des agriculteurs qui décident de renoncer au glyphosate. Une bonne nouvelle ?

ARCTIQUE

L'Arctique s'est réchauffé trois plus vite que la planète depuis 1971, a indiqué le Programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique dans un rapport publié ce jeudi. Une dynamique plus élevée que ce qui avait été observé jusqu'à présent, puisqu'en 2019, la dynamique se limitait à observer une croissance deux fois plus élevée des températures dans l'Arctique.

Concrètement, cela signifie qu'entre 1971 et 2019, là où la température sur l'ensemble de la planète augmentait de 1°, elle augmentait de 3,1° sur le continent.

Passé ce constat, les auteurs du rapport s'inquiètent d'une autre évolution. Si les émissions carbone ne diminuent pas suffisamment pour établir la hausse des températures à 1,5 ° d'ici la fin du siècle, "la probabilité d'un été arctique sans glace marine [sera] dix plus grande avec un scénarion à 2°".

ICEBERG DÉTACHÉ


Le plus gros iceberg existant s'est détaché de l'Antarctique a annoncé, ce jeudi, l'Agence spatiale européenne. D'une taille équivalente à la moitié de celle de l'île de Corse, l'iceberg, baptisé "A-76", fait environ 170 km de long sur 25 km de large pour une surface totale de 4320 km². 


Il s'est détaché dans la mer de Weddell où il a été repéré initialement par le British Antarctic Survey (BAS), un organisme de recherches britannique sur les zones polaires. Les images de l'énorme bloc de glace ont été prises par le satellite Sentinel-1 dans le cadre du programme européen d'observation de la Terre "Copernicus".


La station polaire britannique avait déjà été le témoin, en février dernier, de la rupture d'un iceberg de 1270 km².

POLLUTION DE L'AIR


Les confinements ont permis de limiter la pollution de l'air mais malgré tout, des millions de Franciliens ont été exposés en 2020 à des niveaux supérieurs aux recommandations de l'OMS, selon un rapport d'Airparif, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France.


L'année 2020 a en particulier vu une "baisse conséquente" de la pollution au dioxyde d'azote (NO2) suite aux mesures sanitaires : -30% par rapport à 2019 à Paris. En revanche, les particules fines n'ont que peu baissé et reste à un niveau largement supérieur à celui recommandé par l'OMS.

 CARBURANT "PROPRE"


Cette initiative ne convainc pas certaines organisations écologistes.

NÉCOTINOÏDES AU CANADA


Le Canada a annoncé mercredi qu'il renonçait à interdire le troisième pesticide néonicotinoïde homologué dans ce pays, l'imidaclopride, tout en limitant son utilisation pour certaines cultures comme il l'avait fait pour les deux autres,la clothianidine et le thiaméthoxame. 


Une réévalution des données scientifiques a permis d'établir que "certaines utilisations de l'imidaclopride ne présentent pas de risques pour la santé humaine ou pour l'environnement, alors que d'autres utilisations présentent effectivement des risques", a expliqué lors d'un point-presse Scott Kirby, chargé du dossier des pesticides au ministère de la Santé.

TRAFIC DE PESTICIDES ILLÉGAUX


Le procès d'un trafic de pesticides qui a permis l'importation illégale d'Espagne de 80 tonnes de produits interdits s'est ouvert ce mercredi en correctionnelle à Coutances (Manche).


Treize personnes comparaissent dans ce procès qui doit durer trois jours. La plupart sont des producteurs de carottes poursuivis pour détention et utilisation de produits phytopharmaceutiques à base de dichloropropène. Ce pesticide utilisé contre un ver parasite des carottes est interdit en France depuis 2018 dans la mesure où il est considéré comme toxique pour la santé et dangereux pour l'environnement par l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques). 

MODE ET FOURRURE ANIMALE


A l'instar d'autres grandes griffes, Valentino a décidé de ne plus utiliser de fourrure animale dans ses collections à partir de 2022, une annonce saluée mercredi en Italie par des militants de la cause animale.


"Le concept 'sans fourrure' est parfaitement en phase avec les valeurs de notre entreprise", a déclaré le PDG de Valentino, Jacopo Venturini, cité dans un communiqué. "Nous avançons rapidement dans la recherche de matériaux alternatifs en vue d'une plus grande attention à l'environnement pour les collections des prochaines années", a-t-il ajouté.

LE CRÉDIT D'IMPÔT "SORTIE DU GLYPHOSATE" ACCEPTÉ PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE


La Commission européenne a accepté ce mercredi la proposition du gouvernement de mettre en place un crédit d'impôt "sortie du glyphosate" dès 2021 pour les agriculteurs français. Annoncé en décembre, ce régime d'aide spécifique permettra d'accompagner durablement les exploitations qui renoncent volontairement au glyphosate. D'un montant forfaitaire de 2 500 euros, il s'applique aux secteurs des grandes cultures, de l'arboriculture et de la viticulture, ainsi que les exploitations d'élevage.

LE MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT BRÉSILIEN SOUPÇONNÉ DE TRAFIC DE BOIS


La police brésilienne a perquisitionné ce mercredi le domicile du ministre de l'Environnement Ricardo Salles, soupçonné d'avoir pris part à un réseau de trafic de bois exporté illégalement à l'étranger, a-t-on appris de source judiciaire.


Un arrêt du juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, auquel l'AFP a eu accès, a autorisé cette perquisition, ainsi que la levée du secret bancaire de ce ministre hautement controversé, très critiqué pour la hausse de la déforestation en Amazonie depuis l'arrivée au pouvoir du président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

UN PREMIER VOL LONG-COURRIER À L'HUILE DE FRITURE


Air France et le groupe pétrolier Total ont réalisé ce mardi le premier vol long-courrier de la compagnie avec du carburant à base d'huile de friture. L'avion, qui a décollé de Roissy- Charles-de-Gaulle à 15h40, doit atterrir dans la soirée à Montréal, Canada. Le biocarburant avec lequel il a volé a permis d’économiser 20 t de CO2, soit 15% des émissions de ce vol, selon les entreprises. Il coûte en revanche quatre fois plus cher. 


Ces biocarburants, appelés "SAF" (de l’anglais "sustainable aviation fuel") sont actuellement produits dans la bioraffinerie de la Mède, dans les Bouches-du-Rhône, et sur le site d’Oudalle, en Seine-Maritime. Non autorisé en usage seul, le SAF doit être mélangé à un minimum de 50 % de kérosène.


À partir du 1er janvier 2022, les compagnies aériennes devront utiliser au minimum 1 % de ce biocarburant, puis 5 % en 2030, selon la feuille de route établie par le gouvernement. C'est encore bien en deçà des 50% que peuvent accepter les moteurs d'avions de dernière génération. Airbus travaille même actuellement sur un taux de 100%.

LA SANTÉ D'ENVIRON 8000 INDIGÈNES MENACÉE AU PÉROU


Quelque 8000 indigènes au Pérou présentent des niveaux élevés de plomb, d'arsenic et de mercure en raison de l'exploitation minière près de leurs villages dans la province d'Espinar (Sud-Est), dénonce un rapport publié ce mardi par Amnesty International.


"Les niveaux de métaux et substances toxiques (plomb, cadmium, arsenic, mercure et manganèse) découverts chez les participants à l'étude démontrent le risque pour la santé auquel sont exposées les communautés indigènes dans la province d'Espinar", selon le rapport de l'organisation de défense des droits humains, issu de trois ans d'enquête autour de la zone minière d'Ataccapay contrôlée par le géant anglo-suisse Glencore.


La présence de métaux lourds dans l'organisme "peut générer différentes sortes de maladies, des nausées, des vomissements, certains types de cancers et des problèmes hépatiques", ajoute-t-elle.

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE EN ESPAGNE


Les députés espagnols ont adopté définitivement ce jeudi une loi de transition énergétique en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément à l'objectif de l'Union européenne.


L'une des principales mesures de cette loi "de changement climatique et de transition énergétique", accusée par des ONG de manquer d'ambition, est l'interdiction de la vente de véhicules pour particuliers émettant du CO2 d'ici 2040 et celle de leur circulation d'ici 2050.


D'ici à 2030, les énergies renouvelables devront également représenter 42% de la consommation totale d'énergie dans le pays et au moins 74% de la production d'électricité. 


Par ailleurs, toujours selon ce texte, d'ici à deux ans, soit en 2023, toutes les villes de plus de 50.000 habitants devront instaurer des zones limitant la circulation des véhicules les plus polluants, comme le font Barcelone et Madrid. 

POLLUTION : ARCELORMITTAL DEVANT LA JUSTICE


Plusieurs associations écologistes ont réclamé mardi devant la justice 110.000 euros de dommages et intérêts au géant de l'acier ArcelorMittal, pour avoir pendant plusieurs années enfreint la loi sur les émissions de polluants dans son usine de Fos-sur-mer, près de Marseille.  La décision du tribunal judiciaire d'Aix sera connue le 29 juin.

Les plaignants accusent ArcelorMittal de "porter gravement atteinte à l'environnement et notamment à la qualité de l'air et la santé des riverains", dans un bassin de vie où "ils sont déjà soumis à une très forte pollution de l'air".

Du benzène, du dioxyde de soufre, de l'oxyde d'azote... l'aciérie de Fos-sur-mer n'a pas respecté les valeurs limites fixées par la loi pour les émissions de ces polluants entre 2013 et 2018, a assuré l'avocat de France Nature Environnement (FNE), Mathieu Victoria, devant le tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence.

Pour la défense, Me Joëlle Herschtel a assuré qu'ArcelorMittal "se préoccupe de façon très importante de son empreinte environnementale". Pour expliquer les "écarts" avec la réglementation, elle a mis en avant le remplacement de 136 fours de cokerie, "des travaux trop longs pour répondre au délai administratif".

Le groupe a récemment communiqué sur sa volonté d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050, assurant qu'une aide de 15 millions d'euros de l'État devait permettre de faire de Fos "un site exemplaire" en la matière.

CLIMAT DANS LA CONSTITUTION: LE SÉNAT VOTE UN TEXTE DIFFÉRENT DE L’ASSEMBLÉE


Le Sénat dominé par l'opposition de droite a réécrit lundi le texte visant à inscrire le climat dans la Constitution, qu'Emmanuel Macron veut soumettre à un référendum, mais sur lequel plane une grande incertitude, faute d'accord entre les deux chambres du Parlement.

Pour la protection de l’environnement, la chambre haute a refusé l’emploi du verbe "garantir", et préféré celui de "préserver".


Ce vote rend très incertain le référendum sur l’environnement voulu par Emmanuel Macron et promis aux 150 membres de la convention citoyenne pour le climat.

PAS DE REFERENDUM SUR LE CLIMAT ?


Emmanuel Macron a souhaité dimanche que le projet de loi qui doit inscrire la protection du climat dans la Constitution "vive sa vie parlementaire". Au risque d'abandonner l'idée de passer par un référendum. 


Le projet de loi grave, à l'article 1er de la Constitution, que la France "garantit la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et la lutte contre le dérèglement climatique". Il a été approuvé dans ces termes en première lecture par les députés le 16 mars. Or, la majorité du Sénat, de droite, qui doit à son tour l'examiner, rejette le terme "garantit" qui donnerait selon elle à la préservation de l'environnement une forme de priorité sur les autres principes constitutionnels.


Face à ces réticences, le président aurait renoncé au scrutin selon le Journal du dimanche dans son édition du 9 mai, le texte devant être voté dans les mêmes termes par les deux chambres pour pouvoir être soumis à référendum. "Le président de la République n’a pas à intervenir dans le travail des parlementaires", a commenté Emmanuel Macron.

MARCHE POUR LE CLIMAT


Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce dimanche pour une loi climat plus ambitieuse, alors que des doutes se font jour sur un référendum pour inscrire la lutte contre le dérèglement climatique dans la Constitution.

UNE FERME GÉANTE D'INSECTES INAUGURÉE


La start-up française Ynsect, spécialisée dans l'élevage et la transformation d'insectes pour l'alimentation animale, humaine et les engrais, a inauguré jeudi le chantier de son site Ynfarm à Poulainville, dans la Somme, qui a pour ambition de devenir "plus grande ferme verticale du monde" d'ici fin 2021 ou début 2022. 

Située près d'Amiens, la ferme de 36 m de haut et d'une surface de 45.000 m2, "carbone négatif", devrait produire 100.000 tonnes d'ingrédients à base d'insectes par an (poudres, huiles et engrais) lors de sa mise en production en 2022 puis 200.000 tonnes à partir de 2023.

Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, venue symboliquement poser la première pierre, il s'agit d'un "exemple" pour l'environnement. "Enfin, on réfléchit à l'impact environnemental de notre mode de production (...) ça nous permet de produire chez nous, de créer de l'emploi chez nous, de créer de l'activité économique chez nous"

SÉQUOIA

   

Un séquoia géant de Californie se consumait toujours lentement ces derniers jours après avoir été pris dans un gigantesque incendie qui a ravagé la région à la fin de l'été 2020, ont annoncé mercredi les services du parc national de Séquoia. Selon les experts, il s'agit des conséquences de l'incendie de forêt qui avait été déclenché par la foudre le 19 août 2020 et s'était étendu dans toute la région. Au total, jusqu'en décembre 2020, on estime que plus de 700 km2 de forêts sont partis en fumée à cause de cet incendie.


Le séquoia en question est isolé et ne présente pas de danger pour l'environnement ou les usagers du parc mais ce phénomène qui persiste plusieurs mois après la fin de l'incendie "démontre à quel point le parc est sec", souligne Leif Mathiesen, expert en gestion des incendies auprès des parcs nationaux de Séquoia et Kings Canyon, cité dans un communiqué. "Etant donné la faible quantité de chutes de neige et de pluie cette année, il pourrait y avoir d'autres surprises", met-il en garde.

OURS


Le "plus grand" des ours bruns roumains a été abattu par un prince du Liechtenstein lors d'une partie de chasse, ont déploré mercredi deux ONG, tandis que la police de l'environnement a ouvert une enquête. "Arthur avait 17 ans et était le plus grand ours observé en Roumanie et sans doute au sein de l'Union européenne", a écrit Gabriel Paun, de l'association roumaine Agent Green, dans un communiqué, évoquant le témoignage d'un garde forestier de la région de Covasna (centre).


La chasse aux ours est interdite en Roumanie mais le prince Emanuel, qui vit en Autriche où sa famille possède un château, avait bénéficié d'une dérogation pour tuer une femelle soupçonnée d'avoir attaqué plusieurs fermes l'année dernière, selon cette ONG et l'organisation de défense des animaux VGT. Le ministre de l'Environnement Tanczos Barna a confirmé dans les médias locaux la délivrance d'un permis, sans donner le nom du bénéficiaire. 


Le prince a tué en mars "un mâle qui vivait au coeur de la forêt et ne s'était jamais approché des habitations des alentours", assure Gabriel Paun, avec à l'appui un document émanant d'une association locale de chasseurs au nom de "Emanuel Prinz von und zu Liechtenstein". Les mensurations de l'ours y sont notées 593 points sur un maximum de 600, soit "un record". "Il est évident que le prince n'est pas venu résoudre un problème affectant les villageois mais tuer un ours et emporter le plus grand trophée pour l'accrocher au mur", s'est indigné le militant.


De son côté, la maison princière du Liechtenstein n'a pas souhaité commenter "une question privée et personnelle, dont elle ne connaît pas le contexte", tout en soulignant son atttachement au "respect de la nature".

SÉNAT TATILLON

Le Sénat n'aime pas la contrainte et, surtout, sa majorité de droite aime mettre des bâtons dans les roues du programme présidentiel. La commission des lois de la chambre haute en a fait l'illustration en adoptant un amendement du LR François-Noël Buffet modifiant les termes de l'article qui serait soumis aux Français par référendum à l'automne.


De "La France garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique", le rapporteur a obtenu que l'article dispose désormais que "la France préserve l’environnement ainsi que la diversité biologique et agit contre le dérèglement climatique, dans les conditions prévues par la Charte de l’environnement de 2004".


Si elle peut paraître bénigne, la différence est tout de même de taille, puisqu'entre la "garantie" proposée par la première version et la "préservation" et "l'action" désormais protégée par la seconde, nous sommes sur un terrain juridiquement moins contraignant. 


François-Noël Buffet s'en est expliqué en exposant la crainte que les objectifs environnementaux prendraient alors le dessus sur d'autres principes constitutionnels. 


Fin de l'histoire ? Peut-être. Comme nous sommes là dans le cadre d'une réforme constitutionnelle, les deux chambres doivent se mettre d'accord pour faire passer le texte. Autrement dit : soit  Emmanuel Macron accepte de "préserver" l'environnement plutôt que la "garantie de sa préservation", ce qui risque de lui mettre à dos bon nombre d'associations et dirigeants écologistes faiblement représentés, soit le Sénat évolue, soit le référendum n'aura pas lieu.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LÉGER MIEUX


Le groupe Climate Action Tracker a conclu que les nouveaux objectifs de réduction des gaz à effet de serre fixés par les principaux Etats pollueurs ont permis de revoir à la baisse les prévisions sur le réchauffement climatique.


Elles passeraient à +2,4°C d'ici la fin du siècle, soit 0,2°C de moins que prévu jusqu'à présent. Ce chiffre reste pour autant encore loin de l'objectif fixé par l'Accord de Paris sur le Climat : contenir le réchauffement climatique à +1,5°C.

LE PROJET DE LOI CLIMAT ADOPTÉ EN PREMIÈRE LECTURE

 

L'Assemblée nationale a adopté ce mardi en première lecture le projet de loi climat, vanté par la majorité comme un "marqueur du quinquennat", mais décrié par la gauche et les écologistes pour ses "insuffisances". Inspiré par les travaux de la Convention citoyenne pour le climat, le texte a été voté par 332 voix contre 77, et 145 abstentions. Il est attendu au Sénat courant juin.

ÎLE-DE-FRANCE 


Le candidat écologiste à la présidence de la région Île-de-France Julien Bayou a promis, dans un meeting en ligne, la création de 200.000 emplois grâce à la transition écologique qu'il entend impulser s'il est élu.


"Ce qui est bon pour le climat est bon pour l'emploi", a-t-il scandé dans un bref discours faisant suite à plusieurs reportages dans les différents départements de la région.


Le candidat EELV a promis de "décliner dans la région les 149 propositions de la convention climat", qu'il estime bafouées par le projet de loi climat que l'Assemblée nationale doit adopter mardi. Il a notamment cité la "rénovation thermique, l'agro-écologie, la lutte contre les pesticides et le trafic aérien, la défense du train, les transports collectifs, le vélo, la réduction de la publicité".

LE PROJET DE LOI CLIMAT À L'ASSEMBLÉE


Au terme de semaines de débats passionnés, l'Assemblée nationale doit adopter ce mardi le projet de loi climat, vanté par la majorité comme un "marqueur du quinquennat" mais décrié par les écologistes pour ses "insuffisances" face à "l'urgence climatique".


Le texte, mis au vote en fin d'après-midi en première lecture, a fait l'objet de plus de 110 heures de discussions dans l'hémicycle - parmi les records sous la Ve République - durant trois semaines jusqu'à mi-avril. Il est attendu au Sénat courant juin.


Inspiré des travaux de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) voulue par Emmanuel Macron, ce texte comprend une batterie de mesures, dont la suppression de certaines lignes aériennes intérieures en cas d'alternatives de moins de 2h30 en train, la création d'un délit d'écocide ou l'interdiction de la mise en location des logements passoires thermiques en 2028.


Malgré "quelques avancées", des ONG comme Greenpeace et le Réseau action climat dénoncent un "formidable gâchis" et du "climato-cynisme" avec un "projet de loi pour faire semblant d'agir".

L'ÉTÉ S'ANNONCE CHAUD ET SEC


Ce dimanche, le Parisien révèle que Météo-France prévoit un temps globalement chaud et sec, sans être caniculaire entre juin et août. "Le signal semble chaud, mais pas extrême en moyenne sur les trois mois. Ce qui ne veut pas dire que ponctuellement on n'aura pas des vagues de chaleur", a expliqué notamment Pierre Bonnin, climatologue.

"Nous sommes sur de grandes tendances, mais elles sont fiables : l'été démarrera tôt, comme depuis plusieurs années avec le réchauffement climatique, il sera chaud et sec, avant un retour à la normale estivale probable pour août", a confirmé de son côté Guillaume Séchet, météorologue et responsable du site Météo-villes.fr

Ces prévisions ne réjouissent pas les agriculteurs qui redoutent la sécheresse. "Hélas, on n'est pas surpris, c'est la même chose depuis trois ou quatre ans", a résumé Joël Limouzin, membre du bureau de la FNSEA. "De grosses pluies cet hiver, suivies de périodes de sécheresse : pour nous, c'est terrible", a-t-il conclu dans le Parisien

FORET AMAZONIENNE


Au Brésil, la forêt amazonienne a rejeté ces dix dernières années plus de carbone qu'elle n'en a absorbé, un basculement inédit, selon une étude publiée dans la revue Nature Climate Change. Ses résultats montrent que les dégradations de la forêt, causées à la fois par les activités humaines et le changement climatique, en sont la principale cause. En 2019, la déforestation a fortement augmenté, avec environ 3,9 millions d’hectares perdus contre 1 million en 2017 et 2018. 

Alors que les forêts tropicales sont cruciales pour freiner le réchauffement de la planète, "c’est la première fois qu'on a des chiffres qui montrent qu'on a basculé et que l'Amazonie brésilienne est émettrice" nette de carbone, a expliqué à l'AFP l'un des auteurs de l'étude Jean-Pierre Wigneron, chercheur à l'Inrae, l'Institut français de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement.

LA PAC 


Les États de l'UE ont progressé lundi vers un compromis sur la part des nouvelles primes "environnementales" aux agriculteurs, pomme de discorde avec la Commission et les eurodéputés dans les négociations sur la nouvelle Politique agricole commune (PAC).

Les Vingt-Sept s'étaient mis d'accord en octobre sur une réforme de la PAC, qui s'appliquera à partir de janvier 2023 pour rendre l'agriculture européenne plus verte, tandis que le Parlement européen adoptait parallèlement sa propre feuille de route.

Depuis, eurodéputés, États membres et Commission européenne négocient d'arrache-pied un accord sur la base de leurs propositions respectives. Les ministres de l'Agriculture se sont réunis lundi en visioconférence pour accélérer les pourparlers.

PROJET ÉOLIEN EN NORMANDIE


Le gouvernement français a annoncé lundi avoir pré-sélectionné six candidats pour le futur parc d'éoliennes prévu au large du Cotentin, avec lesquels s'ouvre désormais une phase de "dialogue concurrentiel" qui aboutira au choix d'un lauréat l'an prochain.

Il s'agit de la société Eoliennes en Mer Manche Normandie (EDF avec les canadiens Enbridge et CPPIB), de l'espagnol Iberdrola, de la coentreprise Ocean Winds (Engie avec le portugais EDPR), du groupe anglo-néerlandais Shell, du consortium franco-allemand Total-RWE et enfin du consortium formé par le suédois Vattenfall, l'allemand Wpd et la Banque des Territoires.

UKRAINE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi la communauté internationale à travailler ensemble pour assurer la sécurité nucléaire et éviter toute répétition de la catastrophe de Tchernobyl, le jour du 35e anniversaire de ce pire accident nucléaire de l'Histoire. "L'explosion à la centrale de Tchernobyl et ses conséquences ont transformé le monde", a-t-il  déclaré lors d'un déplacement dans la zone d'exclusion qui entoure le réacteur accidenté dans un rayon de trente kilomètres. 

"Notre tâche est de transformer la zone d'exclusion en une zone de renaissance" et "de tout faire pour renforcer la sécurité" nucléaire afin d'"éviter que des catastrophes similaires ne se reproduisent dans le futur", a ajouté le chef de l'Etat.  

 VRAC


Pâtes, riz, café et bien d'autres aliments vendus en quantité précise et sans emballage, c'est le boom du vrac pour les produits alimentaires. Les ventes augmentent de 40 % chaque année. Mais est-ce vraiment plus écologique et plus économique ?

POLLUTION


Les pollutions dues à la Seconde Guerre mondiale et à l'agriculture intensive affectent de manière irréversible la composition du plancton marin, selon une étude de l'Ifremer basée sur l'analyse des sédiments de la rade de Brest.

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont prélevé des carottes de sédiments de plusieurs mètres de longueur dans la rade de Brest puis ont analysé l'ADN préservé dans ces sédiments pour déterminer à quels organismes il appartient.

BIDEN

Pour le président américain, lutter contre le réchauffement climatique permet aussi bien de répondre à "un impératif moral et économique", nécessaire à la survie à moyen terme de l'espère humaine, que de satisfaire à des bénéfices économiques "extraordinaires" dans les promesses de nouveaux emplois que renferme une économie décarbonée. "Le coût de l'inaction", a-t-il répété aux différents leaders présents sur place, sera plus élevé "à mesure que nous attendons".

AMÉRIQUE LATINE


Le premier traité environnemental d'Amérique latine et des Caraïbes, protégeant notamment les droits des défenseurs de l'environnement, a été promulgué jeudi, ratifié par 12 pays.


Cet "accord d'Escazu" garantit la protection de l'environnement et de la santé des personnes, principalement des peuples indigènes, favorise la participation du public, l'accès à l'information et à la justice en matière d'environnement. Il est le premier à introduire des dispositions spécifiques pour protéger les droits des défenseurs de l'environnement, cibles de nombreux assassinats en Amérique latine.

RÉACTIONS


Suite aux annonces du président américain Joe Biden, qui a dévoilé un nouvel objectif de réduction des émissions polluantes, la communauté internationale a largement applaudi la prise de position des États-Unis.


"Je suis ravie de voir que les Etats-Unis sont de retour pour travailler avec nous sur le climat", a lancé la chancelière allemande Angela Merkel, en écho aux propos des présidents français Emmanuel Macron et sud-africain Cyril Ramaphosa.

SOMMET SUR LE CLIMAT

La première partie de ce sommet est désormais close avec une prise de parole de chacun des dirigeants présents. Peu de grandes annonces ont été faites, si ce n'est le rehaussement des objectifs des États-Unis, du Canada et du Brésil. 

De manière plus anecdotique, on retient également cet incident technique ayant conduit à l'interruption d'Emmanuel Macron en faveur de Vladimir Poutine. Alors que le président français était en train d'insister sur l'importance de la lutte contre le réchauffement, le secrétaire d'État américain Antony Blinken l'a abruptement remercié, sans se rendre compte que son discours n'était pas terminé, pour passer la parole à Vladimir Poutine, qui s'exprimait en direct. Le discours d'Emmanuel Macron, enregistré au préalable, a finalement été diffusé après cela.

GRETA THUNBERG

"Combien de temps pensez-vous que vous pouvez continuer à ignorer le changement climatique (...) sans avoir à rendre des comptes?", a lancé l'activiste suédoise en vidéoconférence devant une commission du Congrès américain, en marge du sommet sur le climat organisé par Washington. "Nous, les jeunes, sommes ceux qui parlerons de vous dans les livres d'Histoire. C'est nous qui choisirons comment on se souviendra de vous. Faites les bons choix", a ajouté Greta Thunberg.

JAIR BOLSONARO

Le président brésilien a annoncé la neutralité carbone à l'horizon 2050, soit 10 ans plus tôt que l'objectif précédemment annoncé, ainsi que la fin de la déforestation illégale en 2030. Une annonce qui intervient alors que le déboisement de l'Amazonie a augmenté de 9,5% en 2020 par rapport à 2019, avec plus de 11 000 km² partis en fumée. Du jamais vu depuis 12 ans.

OBJECTIF

À l'ouverture du sommet sur le climat, Joe Biden a annoncé officiellement la nouvelle ambition des États-Unis : réduire de 50 à 52% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030, soit le double des objectifs précédents.

Joe Biden ouvre le sommet sur le climatSource : TF1 Info

UNION EUROPÉENNE

"A la COP26 à Glasgow, nous devrons montrer que nous sommes sur la bonne voie", a déclaré Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne. "Hier nous sommes tombés d'accord avec le Parlement européen sur la première loi climatique. Grâce à cela, nous allons graver dans le marbre l'objectif de neutralité carbone." La chef de l'exécutif européen a encore assuré que "la lutte contre le changement climatique sera le moteur de la relance mondiale".

EMMANUEL MACRON

Après s'être exprimé en introduction du sommet virtuel sur le climat, le président français a réaffirmé sur Twitter l'objectif européen, sur lequel les 27 se sont mis d'accord mercredi 21 avril.

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Devant l’urgence climatique, la crise démocratique, une société aux inégalités croissantes, certains ont décidé de ne pas rester les bras croisés, ils ont un coup d’avance, l’audace de croire qu’ils peuvent apporter leur pierre à l’édifice. Ils sont ce que l’on appelle des Changemakers.


La rédaction de TF1info

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