ÉCOLOGIE - Les représentants de 200 pays se retrouvent à Glasgow pour tenter de répondre, pour la 26e fois, à l'urgence climatique. Les discussions vont durer deux semaines.
Au total, 200 pays sont invités à Glasgow, en Écosse, dans le cadre de la COP26. Boris Johnson doit y accueillir chacun des chefs d'État, dont le très attendu président américain, arrivé en Europe dès ce week-end. Joe Biden est effectivement beaucoup plus favorable à la question écologique que son prédécesseur Donald Trump. Emmanuel Macron, lui, vient d'arriver. Quant aux absents de cette conférence, il y a la Chine, la Russie et le Brésil.
Pourquoi un nouveau sommet, 26 ans après la première COP ? Le premier objectif est toujours d'intensifier les efforts contre le réchauffement climatique, six ans après les accords de Paris sur le climat en 2015. À l'époque, les pays se mettent d'accord pour limiter la hausse de la température à 1,5 °C. Concrètement, chaque État a fait des efforts. La Suède, par exemple, compte désormais taxer les kérosènes utilisés par ses avions. L'Espagne, de son côté, a fermé la moitié de ses centrales à charbon. Et partout en Europe, les voitures propres sont subventionnées.