Euro 2016 : face à l’Albanie, l’équipe de France a soif de revanche

Publié le 15 juin 2016 à 10h40
Euro 2016 : face à l’Albanie, l’équipe de France a soif de revanche

FOOTBALL - En remportant, ce mercredi soir à Marseille, leur 2e match du groupe A de l'Euro 2016, les Bleus ont l’occasion de se qualifier en 8es de finale. Sur leur route se dresse l’Albanie, un adversaire qu’ils connaissent bien, et qui va les confronter à leurs propres démons.

Il y a des matchs amicaux à enjeu. Le vendredi 14 novembre au soir, à Rennes, dans le vestiaire du stade de la Route-de-Lorient, Patrice Evra colle Alexandre Lacazette contre un mur pour lui expliquer à quel point son attitude, sur le terrain quelques minutes auparavant, avait été scandaleuse. La France venait de concéder le nul (1-1) face à l’Albanie et le Lyonnais de dire adieu à toute possibilité de s’imposer durablement dans le groupe de Didier Deschamps. Dimitri Payet, le héros de France-Roumanie (2-1), a bien failli connaître le même sort, essuyant la colère du sélectionneur après une humiliante défaite (1-0) contre le même adversaire, à Elbasan, le 13 juin 2015. Le Réunionnais ne retrouvera les Bleus qu’en mars 2016. Et, ce mercredi, il retrouvera les Albanais, à Marseille.

Personne, parmi les 23 appelés à disputer l’Euro 2016, n’a oublié ces deux matchs. "Ca n’avait pas été notre meilleur match, a souri Olivier Giroud à l’évocation de la défaite de l’an dernier. Mais ils (les Albanais) avaient eu du mérite. Ils avaient montré une détermination et une générosité exceptionnelles. Pour être honnête, j’avais été surpris qu’ils mettent autant de cœur. Du coup, on aura une petite revanche à prendre." Une certitude : cette fois, les Bleus ne risquent pas de prendre inconsciemment l’adversaire de haut.

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"On connait cette équipe, ses qualités, ses faiblesses. C'est une équipe très compacte, qui défend très bien, qui manie bien le ballon. Il faudra jouer sur nos atouts, exercer un gros pressing, les étouffer d'entrée et bloquer leurs contre-attaques. Ils ont un couloir gauche performant qu’il faudra stopper. Les deux matches amicaux nous avaient posé beaucoup de problèmes, que ce soit à Rennes ou en Albanie. On a envie de se rattraper mercredi par rapport à ces deux résultats, parce qu’ils nous restent en travers de la gorge. Surtout que là, ce sera plus important," avait lâché, lundi, un Moussa Sissoko visiblement impatient d’en découdre.

Effectivement, le contexte sera totalement différent. Mais il rappellera tout de même à l’équipe de France celui du match d’ouverture contre la Roumanie : un adversaire regroupé, qui n’aura rien à perdre, et tentera tout pour faire douter un pays hôte sous pression. "Notre victoire de vendredi a amené de la confiance et de la sérénité, veut toutefois croire Didier Deschamps mardi. Là, il y aura moins de crispation. Il faut qu'on ait plus de maîtrise et de fluidité." Pour Blaise Matuidi, "ce 2e match arrive à point nommé pour s’améliorer dans le jeu". Pour se rassurer, surtout. "On doit faire mieux contre l’Albanie, on en est bien conscients", a ainsi admis le milieu parisien. Manière de dire qu’il s’agira d’abord d’une revanche contre eux-mêmes.


La rédaction de TF1info

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