Les îles de l’Atlantique : cap sur Belle-Île-en-Mer

En cette fin de nuit, Rémi et Jérémy Hervé débarquent leur pêche, 300 kg d'oursins. C'est la pleine saison de ce produit de la mer, qui durera jusqu'au printemps. Ils sont qu'une poignée à le pêcher dans les courreaux de Belle-Île, ce détroit de quinze kilomètres entre l'île et le continent.

Alain Le Noble est Bellilois depuis plus de 20 ans. Ce retraité est un passionné des voitures anciennes. "L'avantage des promenades en véhicules anciens, c'est que l'on prend toujours des petites routes bucoliques où qu'on soit", explique-t-il. Anne-Laure Cabret, elle, est la troisième génération à tenir une épicerie-bar-restaurant de l'île, ouverte 7j/7 en été et 6j/7 en hiver. Les clients y défilent et discutent. Yves, gardien de phare, vient en voisin. 

Hors saison, en janvier, les artistes de l'île ferment leurs galeries. Ils travaillent donc chez eux dans leur atelier pour renouveler leurs collections.