À Anjou, les mines de granite et d'ardoise ont une importance nationale jusqu'au XXème siècle. Elles étaient depuis abandonnées, mais aujourd'hui, certains passionnés veulent leur donner une seconde vie.
Le sous-sol de l'Anjou est un trésor. Il produit de grands vins, recouvre les toits des plus beaux châteaux et habille les plus belles avenues. À Bécon-les-Granits, les héros sont des carriers. Un musée rend hommage à leur travail et à une pierre unique. "C'était toute la vie économique du Bécon qui tournait autour du granite", raconte Cathérine Chéreau, adjointe (SE) à la maire de Bécon-les-Granits (Maine-et-Loire).
On retrouve le granite bleu sur des cimetières ou encore sur des monuments, mais pas seulement. Autour de Bécon, dans la campagne, en prenant de la hauteur, on aperçoit encore certaines de ces carrières. Elles sont remplies d'eau et ne sont plus exploitées depuis le XXème siècle. Des hommes et des femmes font revivre ces puits en les transformant en spots de plongée. Jean-Pierre Bouakaze a quitté la finance pour reprendre le club "Maïtaï Bécon Plongée" voici quelques années.
Les plongeurs sont descendus le long des parois de granite. La pierre est un terrain de jeu. Plus loin, Jean-Pierre nous montre les stigmates de l'exploitation.