APB 2017 : plus de 65.000 jeunes n’ont toujours pas d’affectation pour la rentrée

Publié le 22 juillet 2017 à 0h18, mis à jour le 22 juillet 2017 à 0h29

Source : JT 13h Semaine

POST-BAC - La galère continue pour de nombreux bacheliers inscrits sur la plateforme APB en attente de savoir où ils seront admis à la rentrée. Plus 65.000 d’entre eux sont toujours sur le carreau, selon les chiffres communiqués vendredi soir par le gouvernement.

Leurs vacances doivent avoir avoir un goût amer. 65.341 jeunes inscrits sur la plateforme d'admission post-bac (APB) sont toujours sans affectation ce vendredi soir, indique dans un communiqué le ministère de l'Enseignement supérieur. Parmi eux, 38.780 n'ont reçu "aucune proposition sur les voeux formulés sur APB", et 26.651 ont postulé "uniquement dans des filières sélectives pour lesquelles leur candidature n'a pas été retenue", précise le ministère.

La procédure principale d'admission APB s'est terminée mercredi, et les candidats sans affection doivent désormais se tourner vers une procédure complémentaire, ouverte depuis fin juin et jusqu'au 25 septembre, toujours sur la plateforme APB. Vendredi, seuls 22.891 candidats s'étaient inscrits. 

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      "Enorme gâchis"

      Y sont proposées des places vacantes tout au long de l'été, les jeunes doivent donc consulter très régulièrement APB et postuler sans attendre dès qu'une proposition les intéresse. Un total de 187.000 places, en filières sélectives et non sélectives, y sont disponibles.

      Le ministère précise par ailleurs que parmi les plus de 65.000 candidats figurent toujours ceux qui auraient trouvé une place hors APB mais qui ne sont pas désinscrits de la plateforme.

      La plateforme APB est vivement critiquée pour laisser des milliers de jeunes sans affectation, une situation qualifiée d’”énorme gâchis” par la ministre de l’Enseignement supérieure, Frédérique Vidal. Une vaste concertation avec les acteurs de l'enseignement supérieur a débuté lundi pour "trouver rapidement des solutions pour la rentrée 2018".


      La rédaction de TF1info

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