Accident mortel impliquant le convoi présidentiel : l'enquête requalifiée en "homicide involontaire"

Barbara Azaïs
Publié le 29 novembre 2016 à 7h48
Accident mortel impliquant le convoi présidentiel : l'enquête requalifiée en "homicide involontaire"
Source : PATRICK KOVARIK / AFP

INVESTIGATION - Selon "L'Express", l'enquête ouverte à la suite de la mort d'un automobiliste lors du passage du convoi présidentiel à la Rochelle le 8 novembre, a été requalifiée jeudi 24 novembre en "homicide involontaire".

Vingt jours après l’accident mortel à la Rochelle, impliquant le convoi le François Hollande, l’enquête a été requalifiée d’homicide involontaire. Selon une information de l’Express, l’investigation ouverte initialement pour "recherches des causes de la mort" d’un homme de 83 ans a été requalifiée jeudi 24 novembre et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, les motards ayant ouvert le passage à la voiture du chef d’Etat étant des policiers. "Cela ne signifie pas, à ce stade, qu'une infraction est caractérisée. Mais nous voulons nous donner le champ d'enquête le plus large possible", affirme la procureure de La Rochelle, Isabelle Pagenelle, au journal

Les policiers ne se seraient pas aperçus de l'accident

La victime, Marcel Briché, s'apprêtait à entrer sur la rocade rochelaise, au niveau de Lagord, lorsqu’il a été contraint de se ranger sur le côté pour laisser passer le convoi de François Hollande. Surpris par l’intervention du motard et le bruit des sirènes, l’octogénaire, qui se trouvait encore sur la voie d’accélération, s’est encastré dans l’arrière d’une Mercedes se trouvant devant lui, qui elle-même a percuté un autre véhicule. 

Selon nos informations, une plainte a été déposée par Thierry Broché, le fils de la victime, le 17 novembre. Une source proche de l’enquête affirme que les policiers de l’escorte ne se sont pas arrêtés parce qu’ils n’avaient pas vu l’accident se produire. 

Selon une source citée par L’Express, "il en ressort, pour l'instant, qu'un ralentissement soudain a été constaté, sans que l'on puisse encore établir une faute du personnel chargé de sécuriser le convoi. Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. L'enquête va durer encore deux ou trois mois".


Barbara Azaïs

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