Affaire Grégory : Jacqueline Jacob peut rentrer chez elle

Publié le 20 novembre 2017 à 17h45, mis à jour le 20 novembre 2017 à 18h13

Source : JT 20h WE

JUSTICE - Après avoir défendu vendredi dernier son "alibi" devant la juge d'instruction, Jacqueline Jacob, mise en examen pour le rapt et la mort du petit Grégory en 1984, avait demandé l'assouplissement du contrôle judiciaire qui la tient éloignée de son mari, également suspecté, et de leur domicile. Ce lundi, la Chambre d'instruction de la Cour d'appel de Dijon l'a autorisée à rentrer chez elle sous certaines conditions.

Elle va pouvoir rentrer chez elle, mais devra respecter certaines conditions. Il y a trois jours, le vendredi 17 novembre, lors de son entrevue avec la juge d'instruction au cours de laquelle elle avait défendu son alibi, Jacqueline Jacob, mise en examen dans le dossier de l'assassinat du petit Grégory, avait demandé l'assouplissement du contrôle judiciaire qui la tient éloignée de son mari Marcel Jacob, également suspecté, et de leur domicile. 

La défense, qui avait prévenu d'un pourvoi en cassation en cas de refus, n'aura pas à le faire. Ce lundi, la Chambre d'instruction de la Cour d'appel de Dijon a en effet accédé à la demande de Jacqueline Jacob. Cette dernière a donc obtenu l'assouplissement de son contrôle judiciaire et peut donc rentrer à son domicile, dans les Vosges. Mais elle n'est toutefois pas autorisée à se rendre en Haute-Marne, où réside actuellement son mari. Ce dernier doit être entendu par la juge le 4 décembre prochain. 

Cela fait maintenant cinq mois que Jacqueline Jacob est éloignée de chez elle, à Aumontzey. En juin dernier, l'arrestation du couple avait relancé "l'affaire Gregory" qui demeure une énigme depuis que le petit garçon de 4 ans a été retrouvé, pieds et poings liés, dans les eaux de la Vologne le 16 octobre 1984.

Les deux septuagénaires sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" auteurs de plusieurs lettres anonymes très bien renseignées, et d'être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent. Brièvement écroués fin juin, ils avaient depuis l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile.


La rédaction de TF1info

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