SOLIDARITÉ – Près de trois mois après la disparition de Maëlys, 9 ans, en Isère, les parents sont toujours sans nouvelles de la fillette. Au centre hospitalier de Pontarlier, où travaille la mère de la petite fille, le personnel peut désormais faire don de RTT.
Employée en tant qu’infirmière à l’hôpital de Pontarlier, Jennifer de Araujo, la mère de la petite Maëlys, n’a pas remis les pieds dans l’établissement depuis le soir de la disparition de sa fille, la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Discrète dans les médias, sa dernière prise de parole remonte au 5 novembre dernier, date d’anniversaire de la petite fille qui devait avoir 9 ans. "Nous lâchons aujourd'hui ces ballons pour te faire honneur. Nous, tes parents, ta sœur, notre famille, nos amis, on est tous présents pour toi".
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"C’est la seule façon qu’on a de l’aider"
Cette situation douloureuse ne laisse pas insensible ses collègues qui ont décidé de se mobiliser en conséquence. Le corps hospitalier, dans son ensemble, a décidé de faire don de RTT à la mère de famille. "Chacun donnera ce qu’il veut, ce qu’il peut", explique Lydie Lefebvre, déléguée syndicale au centre hospitalier intercommunal, à nos confrères de l’Est Républicain. "Ça peut être une RTT, une demi-journée de RTT, même une heure de travail pour certains. Et ça restera confidentiel".
Un élan de solidarité validé en amont par le Comité technique de l’établissement début octobre. "Tout le monde a été profondément choqué par ce qu’il s’est passé. On a très vite su qu’il était question d’une de nos collègues. Ça touche encore plus (...) C’est la seule façon qu’on a de l’aider. Si chacun donne ne serait-ce qu’une heure, on ne sera pas loin d’une année de travail…", ajoute Lydie Lefebvre. Les volontaires ont jusqu’à fin décembre pour se manifester.
Une cagnotte ouverte début septembre
Une cagnotte Leetchi avait été lancée début septembre pour venir en aide aux parents. En l'espace de quelques jours, près de 50.000 euros avaient été collectés. D’anciennes camarades de l’Institut de formation en soins infirmiers à Bourgoin-Jallieu, où a étudié la mère de la fillette, étaient à l’origine de cette initiative.