Angers : nu, il s’introduit dans le lit de sa voisine étudiante avant de l’agresser sexuellement

Publié le 9 septembre 2017 à 10h43
Angers : nu, il s’introduit dans le lit de sa voisine étudiante avant de l’agresser sexuellement

FAIT DIVERS – Une jeune femme âgée de 20 ans et domiciliée à Angers (Maine-et-Loire) a porté plainte mercredi contre son voisin âgé de 48 ans. Ce dernier est accusé de s’être glissé dans le lit de cette étudiante dans la nuit mardi à mercredi et de l’avoir caressée. Il sera jugé pour ces faits en octobre.

Le voisin va devoir s'expliquer devant la justice le 4 octobre prochain. Jeudi dernier, un homme âgé de 48 ans a été interpellé à son domicile d’Angers après que sa voisine, de 28 ans sa cadette, a porté plainte contre lui. Selon la victime, le quadragénaire s’est introduit chez elle dans la nuit de mardi à mercredi alors que la porte n’était pas verrouillée. Il s’est ensuite immiscé dans son lit avant de lui caresser les seins. 

Le petit-ami était sorti

Alors que le quadragénaire venait de se glisser, nu, sous les draps et de toucher la jeune femme, celle-ci a cru qu’il s’agissait de son petit-ami, qui était sorti. La victime, étonnée de voir son compagnon déjà rentré, aurait alors dit "Tu es déjà arrivé ?", rapporte Le Courrier de l’Ouest qui révèle cette affaire. 

En se retournant vers celui qui la câlinait, elle aurait alors découvert que l’homme à ses côtés n’était pas son copain mais son voisin. Ce dernier aurait alors pris la fuite.

Un précédent à la fenêtre

Devant les enquêteurs de police, la jeune femme a indiqué avoir déjà eu des problèmes avec ce voisin. En juin 2017, ce dernier s’était déjà masturbé à sa fenêtre en la regardant. Pour tenter de se justifier, il avait expliqué qu’il s’était mis près de la fenêtre car "c’était l’endroit où il captait le mieux les réseaux pour visionner sur son téléphone des sites pornographiques". L’individu s’est dit  "navré" et a affirmé comprendre que la jeune femme ait pu être "traumatisée". 

L'homme devait être jugé vendredi en comparution immédiate mais le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique. Le vice-procureur avait demandé son placement en détention provisoire en attendant l'audience du 4 octobre prochain. Invoquant un casier judiciaire vierge, l’avocate du quadragénaire, Me Claire Eon, a finalement obtenu qu’il reste libre sous contrôle judiciaire. Le prévenu devra, d'ici son procès, être domicilié chez sa mère et pointer deux fois au commissariat de la préfecture d’Indre-et-Loire. "Il lui est interdit de paraître à son adresse actuelle à Angers et ‘entrer en contact avec sa voisine", précise le journal local. 


La rédaction de TF1info

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