Angoulême : 4 ans ferme pour un sexagénaire qui collectionnait un million d’images pédopornographiques

Publié le 13 juillet 2016 à 14h49
Angoulême : 4 ans ferme pour un sexagénaire qui collectionnait un million d’images pédopornographiques

FAITS DIVERS - Un homme de 65 ans a été condamné mardi 12 juillet à quatre ans de prison ferme et à une obligation de soins par le tribunal correctionnel d’Angoulême. Il collectionnait et classait minutieusement sur son ordinateur plus d'un million d’images pédophiles téléchargées sur le web.

Pour justifier sa collection face au juge, le prévenu de 65 ans a indiqué ressentir une certaine satisfaction à "posséder des photos que tout le monde n’a pas". Un sexagénaire a été condamné mardi à quatre ans de prison ferme par le tribunal correctionnel d’Angoulême pour avoir collectionné et classé avec minutie un million d’images à caractère pédopornographique téléchargées sur Internet. L’homme a également une obligation de suivre des soins, révèle La Charente Libre.

Ses antécédents judiciaires ont joué en sa défaveur, indique le journal local. Le sexagénaire a en effet déjà été incarcéré huit ans pour agression sexuelle sur mineur et, en août 2011, le juge d’application des peines avait durci les mesures d’éloignement après qu’il ait été surpris au plan d’eau de Saint-Yrieix, près d'Angoulême, prenant des photos douteuses de femmes et d’enfants en maillot de bain.

Abusé dans son enfance

"Ma sexualité est dirigée autrement que sur les enfants", s’est défendu l’ancien prof de guitare, confessant des rapports, "il y a un moment", avec une femme plus vieille que lui. "Pour moi, ces photographies n’avaient rien de sexuel, c’était juste sensuel, et surtout totalement virtuel", relève le quotidien local , qui ajoute que le sexagénaire s’est décrit comme un simple voyeur. Les images "n’ont rien de virtuel : ce sont de vraies victimes", s’est alors insurgée la procureure.

Abusé lui-même lorsqu’il avait huit ans, l’homme a estimé qu’il avait en réalité été "sexuellement éduqué" à cette époque, et a dit n’en avoir souffert que lorsque sa famille l’avait "forcé à déposer plainte", conclut La Charente Libre.
 


La rédaction de TF1info

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