Enfants tués par un tracteur dans l'Aveyron : le conducteur mis en examen pour "homicide involontaire"

par Youen TANGUY
Publié le 21 mai 2018 à 20h42, mis à jour le 21 mai 2018 à 21h07
Enfants tués par un tracteur dans l'Aveyron : le conducteur mis en examen pour "homicide involontaire"
Source : Thinkstock

JUSTICE - Le conducteur du tracteur ayant fauché deux jeunes enfants samedi à Montbazens (Aveyron) a été mis en examen pour homicide involontaire et placé en détention provisoire ce lundi.

L'accident mortel s'est produit samedi. Un homme de 27 ans, ayant causé la mort de deux enfants à Montbazens dans l'Aveyron en les fauchant avec son tracteur, a été mis en examen du chef d'"homicide involontaire aggravé par deux 

circonstances", à savoir "conduite en état alcoolique" et "défaut de maîtrise du véhicule" avant d'être écroué à la maison d'arrêt de Druelle, a-t-on appris auprès du parquet de Rodez. Il avait été présenté à un juge d'instruction un peu plus tôt dans l'après-midi.

Selon les premiers éléments de l'enquête, et notamment des témoins, l'accident s'est produit en fin d'après-midi après un virage que le conducteur, avec son tracteur tirant une remorque chargée de terre pour un poids "largement supérieur aux autorisations" a "pris trop rapidement", a indiqué à l'AFP Chérif Chabbi, vice-procureur de la République de Rodez.

Les examens pratiqués après l'accident ont démontré que le conducteur du tracteur, un pompier professionnel d'une caserne parisienne, âgé de 27 ans, avait "un taux d'alcool par litre d'air expiré à 0,94 g", soit "près de 2 g d'alcool dans le sang" au moment de l'accident. Le conducteur avait déjà déjà condamné pour conduite en état alcoolique en 2011.

Trois cellules psychologiques mises en place

Grièvement blessés, les enfants, un garçon habitant le Lot en visite chez son père et une petite fille du village, n'ont pas survécu malgré de longues tentatives de réanimation, a précisé le chef de salle du centre opérationnel des pompiers du département.

Une cellule médicopsychologique a été mise en place dimanche dans les locaux de la mairie de Montbazens. Deux autres seront ouvertes mardi, dans l'école de Montbazens où était scolarisée la fillette et dans l'établissement scolaire du Lot fréquenté par le garçonnet, a appris l'AFP auprès de la gendarmerie.


Youen TANGUY

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