Désigné auteur d'un viol, un adolescent de 12 ans passé à tabac à Sevran

Publié le 4 mai 2017 à 14h54
Désigné auteur d'un viol, un adolescent de 12 ans passé à tabac à Sevran

VENGEANCE - Le 19 avril dernier, à Sevran, en Seine-Saint-Denis, un adolescent de 12 ans a été roué de coups pendant plusieurs heures par sept jeunes, dont un seul majeur. Ces derniers le tenaient pour responsable d’un viol présumé survenu la veille sur une jeune fille de 13 ans.

Les faits se sont déroulés le 19 avril dernier, dans le quartier Montceleux, à Sevran, en Seine Saint-Denis. Un adolescent de 12 ans a été roué de coups pendant plusieurs heures par sept jeunes, dont un seul majeur, alors qu’ils le tenaient pour responsable d’un viol présumé survenu la veille sur une jeune fille de 13 ans, dans un appartement à la sortie des cours.

Selon Le Parisien, ces sept personnes ont été arrêtées après cette expédition punitive d’une rare violence. Les plus jeunes ont été confiés au tribunal pour enfants alors que le seul majeur a été déféré au tribunal correctionnel, notamment pour enlèvement et séquestration. L’adolescent, lui, a été hospitalisé pendant deux jours. "La rumeur le désignait comme l’auteur d’un viol", rapporte une source proche de l’affaire au journal.

Pas de plainte mais une enquête au sujet du viol présumé

Lors de l’agression, l’adolescent aurait été emmené de force dans un appartement situé en haut d’une tour, puis dans un hall et enfin dans une autre rue du quartier avant d’être frappé à de nombreuses reprises. Parmi les personnes soupçonnées d’avoir passé à tabac l'adolescent figure le frère de la jeune fille, victime présumée d’un viol. Dénudé, le collégien aurait également été contraint de déambuler devant le collège du quartier. Pour le moment, 45 jours d’incapacité totale de travail ont été prescrits à la jeune victime, au regard de ses blessures.

Quant au viol présumé de la jeune fille, il fait pour l’instant l’objet d’une enquête, le tout sans que le tribunal ne se soit prononcé ou qu’une plainte n’ait été déposée par la victime. La police n’a quant à elle été saisie que le 21 avril. 


La rédaction de TF1info

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