Elu LR tué à Créteil : Alain Ghozland est mort asphyxié

Publié le 13 janvier 2016 à 19h13

INFO METRONEWS - L'homme de 73 ans, retrouvé mort à son domicile mardi matin, est décédé des suites d'une asphyxie. L'autopsie confirme qu'il a été frappé à plusieurs reprises.

Alain Ghozland, retrouvé mort mardi matin à son domicile, est décédé des suites d’une "asphyxie dans un contexte traumatique", indiquent les résultats de l'autopsie réalisée ce mercredi et révélés par metronews. L'autopsie a démontré que l'élu Les Républicains de Créteil (Val-de-Marne) avait reçu plusieurs coups, d'où la présence de lésions sur le cadavre, mais que le décès était dû à une asphyxie. "Ce qui confirme le caractère volontaire de l'homicide", a précisé à metronews une source judiciaire, sans souhaiter indiquer la nature exacte de l'asphyxie (étranglement, étouffement...).

Désormais, les enquêteurs privilégient la piste crapuleuse. Alain Ghozland avait été retrouvé par son frère mardi matin à son domicile, inquiet de ne pas l'avoir vu la veille à la synagogue. Pilier de la communauté juive de Créteil , l'élu est présenté comme une personnalité locale "respectable".

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Environnement de la victime exploré

Aucune trace d'effraction n'a été retrouvée sur la porte de l'appartement situé au 4e étage. Mais son domicile a été fouillé et laissé sens dessus dessous. L’homme de 73 ans a-t-il ouvert la porte à des cambrioleurs ? Attendait-il quelqu’un chez lui rencontré sur Internet ? "L'environnement de la victime est évidemment exploré", indique-t-on de source judiciaire. Et l'hypothèse d'une mauvaise rencontre n'est pas écartée.

Sur la page Facebook de l’élu, une vingtaine "d'amis" et d'abonnements. Parmi ces comptes figurent uniquement des femmes, affichant souvent des photos dénudées. "Une vie personnelle atypique" par ailleurs connue dans l'entourage de la famille d'Alain Ghozland. Contactées par metronews, plusieurs de ces femmes reconnaissent avoir connu le conseiller municipal mais assurent qu'il "n'aurait pas souhaité qu'elles se révèlent aux journalistes".

La voiture de la victime a disparu

Aucune interpellation n'a été réalisée dans le cadre de cette enquête confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne et ouverte pour "homicide volontaire". La voiture de la victime, stationnée au bas de l'immeuble, a disparu et est recherchée par les enquêteurs.

Même si la piste crapuleuse est la plus probable, "toutes les portes restent ouvertes", assure cette source judiciaire. Pour l'entourage de la famille, toutes les explications n'ont pas encore été apportées. "Même si la piste crapuleuse est suivie, rien n'écarte à l'heure actuelle le mobile qui peut être aussi antisémite", souffle-t-on. "Il faudra que l'enquête policière lève tous les doutes."


La rédaction de TF1info

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