ACCIDENT - Ce vendredi matin, deux hélicoptères de l'armée se sont écrasés, près du lac de Carcès, dans le Var. Les cinq officiers à bord ont péri dans l'accident. Si les circonstances du drame restent à préciser, la piste d'un télescopage en vol est priviligiée.
Ce live est à présent terminé.
VICTIMES
Crash d’hélicoptère dans le Var : qui sont les cinq militaires tués ?
VICTIMES
Lieutenant Sébastien Greve, mort en service dans un vol de formation en vue d’obtenir une nouvelle qualification. #RIP camarade. pic.twitter.com/ASSv4Z2ko1 — Armée de Terre (@armeedeterre) 2 février 2018
VICTIMES
Capitaine Patrick Vasselin, mort en service dans un vol d’instruction. #RIP camarade. pic.twitter.com/SoZ1qvxN2k — Armée de Terre (@armeedeterre) 2 février 2018
VICTIMES
Capitaine François Mille, mort en service dans un vol d’instruction. #RIP camarade. pic.twitter.com/8UZ6hHyrdd — Armée de Terre (@armeedeterre) 2 février 2018
VICTIMES
Capitaine Quentin Gibert, mort en service dans un vol de formation en vue d’obtenir une nouvelle qualification. #RIP camarade. pic.twitter.com/QdiV61OH1T — Armée de Terre (@armeedeterre) 2 février 2018
VICTIMES
Lieutenant-colonel Stéphane Chaon, mort en service dans un vol d’instruction. #RIP camarade. pic.twitter.com/cf4QsgY8iE — Armée de Terre (@armeedeterre) 2 février 2018
CONFERENCE DE PRESSE
Le procureur de la République de Marseille précise les circonstances du drame. "Le second apapreil s'est enflammé à son contact avec le sol. A cette heure, les enquêteurs travaillent sur l'hypothèse d'une collision entre les deux appareils. Il y a beaucoup d'éléments au sol, en cours d'examen (...) pour déterminer la cause de cet accident", précise Xavier Tarabeux.
Il indique que des témoins sont en cours d'audition et qu'ils recherchent d'autres témoignages. Selon les premiers éléments, "on était très peu de temps après le décollage. Ce sont des pilotes expérimentés y compris les stagiaires qui effectuaient cette formation. Ils sont suivis sur le plan médical, régulièrement", précise le procureur. Il indique qu'il n'y a pas de boites noires dans ces appareils. "L'important pour nous, c'est de pouvoir relever tout élément matériel, sur place", indique Mr Tabareux.
CONFERENCE DE PRESSE
Florence Parly prend la parole. Elle rappelle les faits du drame qui s'est déroulé ce matin. Elle confirme qu'une enquête est ouverte. "Cette catastrophe est un drame. J'ai tenu à me rendre dès aujourd'hui auprès des camarades des disparus pour leur exprimer ma compassion, pour être à leurs côtés et partager la très vive émotion qui les secoue. J'ai une pensée particulière pour les proches et les familles des disparus", dit-elle. "Je tiens à leur exprimer ma solidarité. Les familles et les proches savent qu'elles peuvent compter sur mon engagement dans la durée et les accompagner dans cette terrible épreuve", indique la ministre.
CIRCONSTANCES A DÉTERMINER (2)
"Apparemment il y aurait eu un télescopage [...] Cet accident est complètement incompréhensible", déclare le maire de Carcès, Patrick Genre. Un autre élu présent sur les lieux, le conseiller départemental Jean-Pierre Veran, maire de la commune voisine de Cotignac, assurait qu'aucun accident n'avait jamais eu lieu dans ce secteur "régulièrement survolé" par l'armée, évoquant un "choc effroyable" et des débris "éparpillés".
CIRCONSTANCES A DÉTERMINER (1)
"L'un des deux [appareils] s'est disloqué et est tombé sur la route départementale, le second, à quelque 150 ou 200 mètres, a brûlé", précise à la presse sur place le préfet du Var, ajoutant que "les causes de l'accident [n'étaient] à l'heure actuelle pas identifiables".
RENCONTRE
La ministre des Armées, Florence Parly, s'est annoncée pour le début d'après-midi à Luc-en-Provence. Elle doit s'entretenir avec le major général de l'Armée de terre, le général commandant l'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT), le commandant de l'école d'application de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT), le préfet du Var et les forces de secours. Elle rencontrera ensuite les officiers stagiaires de l'EALAT.
Puis elle s'exprimera auprès de la presse vers 15h45 / 16h sur le site de l'école.
VIDEO
Les recherches sur la zone de l'accident.
PRÉCÉDENTS
L'accident survenu ce matin est l'un des plus graves de ces dernières années en France. Le 20 mai 2016, un hélicoptère de la gendarmerie de Targes s'était écrasé à Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées, tuant quatre gendarmes. L'enquête avait conclu à des erreurs du pilote.
Le 25 avril 2009, cinq personnes dont un bébé né en vol et sa mère avaient péri en Corse dans l'accident d'un hélicoptère de la Sécurité civile qui s'était écrasé par mauvais temps dans des montagnes au sud-ouest de Bastia, en tentant de gagner l'hôpital de la ville.
AÉRONAUTIQUE
La Gazelle, le modèle des hélicoptères impliqués le drame, est un appareil léger de reconnaissance et d'attaque de fabrication française. Les premiers exemplaires sont entrés en service dans l'armée au début des années 1970.
INVESTIGATIONS
L'enquête a été confiée au parquet de Marseille et est menée par la section de recherches de la gendarmerie de l'air.
VICTIMES
Les cinq militaires morts dans l'accident étaient tous des officiers, selon le Premier ministre. Dans l’un des hélicoptères, les secours ont retrouvé trois corps et deux autres dans le second hélicoptère, selon la préfecture du Var.
MATIGNON
J’ai appris avec une très grande émotion la mort accidentelle de cinq officiers de l’armée de Terre, dans le cadre d’une mission d’entraînement en vol dans le Var. Mes plus sincères condoléances à leurs familles et à leurs frères d’armes. — Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 février 2018
RÉACTION
Contacté par LCI, le Préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, a confirmé "un bilan définitif de 5 morts" lors de cet accident. Par contre, il ne confirme pas les affirmations de la compagnie de gendarmerie de Brignole, qui disait que les deux appareils "se sont percutés".
CONDOLÉANCES DE L'ÉLYSÉE
Le président de la République confirme, dans un communiqué, "la mort de cinq pilotes de l'armée de Terre à la suite d'un accident" et "adresse ses très sincères condoléances aux familles et aux proches de ces militaires ainsi qu'à leurs camarades. Il les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances".
BILAN CONFIRMÉ
La préfecture du Var confirme que l'accident a causé la mort de 5 personnes.
SOUTIEN
❗️ #Soutien à nos camarades des Armées et à leurs proches touchés par le décès de 5 des leurs lors du crash d'hélicoptères de #Carcès . https://t.co/owT2SHasCf — GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 2 février 2018
PRÉSENCE SUR PLACE
Le Préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, est arrivé à Carcès à proximité de la zone du crash des hélicoptères.
ZONE DE RECHERCHES
❗️ #Carcès (83) Axes D13 et D24 coupés suite au crash de 2 #Hélicoptères . La section de recherches de la gendarmerie de l’air est saisie de l’enquête. — GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 2 février 2018
HOMMAGE
Très vive émotion suite au tragique accident survenu ce matin dans le Var. Je rends hommage aux militaires tués et je veux dire à leurs familles et leurs frères d’armes ma solidarité et mon soutien total. Je me rends cet après-midi au Luc, où les hélicoptères étaient basés. — Florence Parly (@florence_parly) 2 février 2018
BILAN A CONFIRMER
Les secours ont retrouvé 3 corps sans vie dans l'un des hélicoptères et une 4e victime dans l'autre. Le second passager du deuxième appareil est toujours recherché, selon la préfecture.
GOUVERNEMENT
La ministre des Armées, Florence Parly, se rendra sur la base du Luc, dans le Var, d'où sont partis les deux hélicoptères de l'Armée de Terre accidentés.
RECHERCHES
Vendredi matin, une vingtaine de militaires étaient sur place, ainsi que le commandant de groupement de gendarmerie et le sous-préfet du Var. Deux Dragons et un hélicoptère de gendarmerie ont été déployés sur place.
CIRCONSTANCES
Il s'agit de "deux engins de l’École de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT) du Cannet des Maures", précise le préfet du Var dans un communiqué.
Les hélicoptères, de type gazelle, "se sont percutés, il y avait trois personnels dans l'un et deux dans l'autre, tous sont morts", selon les précisions de la compagnie de gendarmerie de Brignole.
DRAME
Deux hélicoptères de l'armée se sont écrasés vendredi matin après s'être percutés près du lac de Carcès (Var), à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, faisant au moins 4 morts. Une cinqième victime est actuellement recherchée dans la zone de l'accident.
Ce vendredi, vers 8h30, deux crashs d'hélicoptères de l'armée ont fait cinq morts dans le Var. Il s'agit de "deux engins de l’École de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT) du Cannet des Maures", précise le préfet du Var dans un communiqué. Les hélicoptères se sont écrasés sur le secteur de Cabasse / Carcès, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, dans des circonstances encore inconnues.
Les appareils, de type gazelle, "se sont percutés [l'enquête devra le confirmer : NDLR], il y avait trois personnels dans l'un et deux dans l'autre, tous sont morts", selon la compagnie de gendarmerie de Brignole. D'autres sources avaient précédemment évoqué la recherche du corps d'une sixème personne à bord d'un des deux appareils. Les secours ont retrouvé les cinq corps, selon la préfecture du Var. Les victimes étaient "cinq officiers de l'Armée de terre" en "mission d’entraînement en vol dans le Var", a indiqué le Premier ministre.
Une cellule de crise a été ouverte juste après la survenue de l'accident pour coordonner les secours. Deux Dragons, un hélicoptère de gendarmerie et une vingtaine de militaires ont été déployés sur place. La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé sa venue pour le début d'après-midi.