Fausse alerte attentat à Paris : la justice penche vers l'acte malveillant

Publié le 18 septembre 2016 à 14h00, mis à jour le 21 septembre 2016 à 7h57
Fausse alerte attentat à Paris : la justice penche vers l'acte malveillant
Source : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

MALVEILLANCE - Au lendemain du fiasco de la fausse alerte attentat dans le quartier de Châtelet, le parquet a ouvert une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire".

Alerte de bonne foi ou canular ? Au lendemain du fiasco de la fausse alerte attentat à l'église St-Leu, dans le quartier de Châtelet-Les Halles à Paris, le parquet semble privilégier la thèse de l'acte malveillant. Une enquête a été ouverte pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse", a indiqué une source judiciaire à l'AFP ce dimanche. "Les enquêteurs cherchent à déterminer les conditions dans lesquelles cette alerte a été donnée et s'orientent vers une fausse alerte malveillante", a déclaré la même source.

Un appel à la police, à 15h39, donnant l'alerte sur une possible prise d'otages en cours, avait déclenché samedi une vaste opération avec intervention de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI). Le secteur avait été bouclé et des habitants évacués ou confinés. Via l'application officielle pour smartphone SAIP (Système d'alerte et d'information aux populations), les autorités avaient délivré un message "église - alerte attentat en cours". En pleine menace terroriste, cette opération avait créé un important émoi, notamment sur les réseaux sociaux, avant que l'alerte ne soit levée. Le 26 juillet, un prêtre avait été assassiné en pleine messe par deux jeunes jihadistes dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen.


La rédaction de TF1info

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