ENQUÊTE - C'est l’une des figures les plus sulfureuses de l’escroquerie au CO² en France. Arnaud Mimran, a été placé en garde à vue mardi 13 septembre dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption dans les rangs de la police.
L’une des figures les plus sulfureuses de l’escroquerie au CO² en France, Arnaud Mimran, a été, d’après nos informations, placé en garde à vue mardi 13 septembre 2016 dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption dans les rangs de la police.
Le richissime golden boy, récemment condamné à huit ans de prison pour le "casse du siècle" (283 millions d’euros d’escroquerie à la taxe carbone) a été extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) pour être interrogé dans les locaux de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), à Paris. Il a rejoint la prison en fin de journée, sans poursuites judiciaires engagées pour le moment.
Un "indic" de la police judiciaire a lui aussi été placé en garde à vue, puis relâché.
Trois enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCCO) de la police judiciaire ont, eux, été entendus librement le même jour comme simples témoins par l’IGPN.
La "police des polices" agissait dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 13 juillet dernier pour "corruption", "trafic d'influence", "violation du secret" et "recel" . Le journal Mediapart avait révélé peu de temps avant des enregistrements clandestins semblant démontrer de possibles liens entre des escrocs de la mafia du CO² et des policiers.