FAUSSES NOTES - Le chanteur congolais a été renvoyé en procès en France, soupçonné d'avoir à plusieurs reprises agressé sexuellement et séquestré quatre de ses danseuses en région parisienne entre 2002 et 2006, a appris l'AFP ce vendredi de source judiciaire.
Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, âgé de 61 ans, a été renvoyé le 31 janvier dernier en correctionnelle par une juge d'instruction de Nanterre pour des faits qui se seraient déroulés notamment dans un pavillon d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) que le chanteur louait et où il hébergeait ses danseuses en marge de concerts ou d'enregistrements dans l'Hexagone, selon cette source.
Un mandat d'arrêt international
Parti précipitamment de France en août 2009 alors que sa mise en examen, assortie d'une demande de détention provisoire, avait été requise par le parquet de Nanterre, Koffi Olomidé est depuis sous le coup d'un mandat d'arrêt international, d'après cette même source.
Le sexagénaire, marié et père de famille, est donc désormais renvoyé pour atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité et pour séquestrations. Il devra également comparaître pour avoir facilité l'entrée et le séjour irrégulier en France des quatre plaignantes, toutes congolaises, et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant ou en les privant même de toute rémunération. En outre, deux hommes de main, considérés comme ses complices, sont également convoqués devant la justice.
Des plaignantes effrayées par les représailles
Parti précipitamment de France en août 2009 alors que sa mise en examen, assortie d'une demande de détention provisoire, avait été requise par le parquet de Nanterre, Koffi Olomidé est depuis sous le coup d'un mandat d'arrêt international, d'après cette même source.
Le sexagénaire, marié et père de famille, est donc désormais renvoyé pour atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité et pour séquestrations. Il devra également comparaître pour avoir facilité l'entrée et le séjour irrégulier en France des quatre plaignantes, toutes congolaises, et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant ou en les privant même de toute rémunération. En outre, deux hommes de main, considérés comme ses complices, sont également convoqués devant la justice.
Les quatre plaignantes, qui appartenaient toutes à son groupe Quartier latin, ont déposé plainte en 2007, 2009 et 2013. Elles ne sont depuis plus jamais retournées en République démocratique du Congo (RDC) par peur des représailles. Le Comité contre l'esclavage moderne, qui a soutenu les plaintes de deux d'entre elles, a indiqué à l'AFP se porter partie civile dans cette affaire.
Plusieurs démêlés avec la justice
Ce n'est pas la première fois que l'icône de la musique congolaise et africaine (qui figure dans la prestigieuse liste des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie, un ouvrage de référence américain) a maille à partir avec la justice. Proclamé roi de la rumba depuis la mort de Papa Wemba en 2016, Koffi Olomidé avait été écroué quatre jours cette même année pour avoir donné un violent coup de pied à l'une de ses danseuses. Il avait alors été libéré sous caution.
Il avait été mis en examen en février 2012 pour viols aggravés - dont certains sur mineure de 15 ans - mais les chefs de poursuite ont depuis été modifiés et la procédure, correctionnalisée. En août de la même année, Koffi Olomidé, Antoine Agbepa Mumba de son vrai nom, avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour "coups et blessures volontaires" contre son producteur. En France, il a été condamné en 2006 à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale.