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L'alerte attentat n'en était finalement pas une. Mais le déploiement des forces de l'ordre, lui, était bien réel. Un très important dispositif de sécurité - policiers, brigade de recherche et d'intervention, hélicoptère, tireurs d'élite - a eu lieu dans le 1er arrondissement de Paris au milieu de l'après-midi ce samedi, après le signalement d'une prise d'otages supposée dans une église de la rue de Saint-Denis. Prise d'otages qui n'a jamais eu lieu.
Cet incident , signalé à 15h39, a été provoqué à la suite d'un appel jugé "crédible" par les forces de police. Il a provoqué le déclenchement - sur les réseaux sociaux - de l'alerte attentat par les autorités, suscitant une inquiétude très vive dans l'ensemble de la capitale et au delà.
Sur place, le secteur du boulevard Sébastopol et une partie de la rue de Saint-Denis ont été totalement bouclés. "En moins de 10 minutes, les forces d'intervention rapide de la BRI étaient sur place", a indiqué le préfet de police de Paris. "En moins de 15 minutes, une colonne d'assaut de la BRI était prête avec un médecin. "Dès que le périmètre a été bouclé, la BRI a mené une reconnaissance dans l'église. Ce qui est intéressant, c'est que cela a démontré l'extrême réactivité des forces de l'ordre."
Vers 16h40, la vérification des forces de police a permis de lever ce qui n'était finalement qu'une fausse alerte. La préfecture de police a finalement publié ce tweet : "Fin de l'intervention des forces de l'ordre - Levée de doute effectuée, aucun danger à signaler". Une fausse alerte confirmée par Bernard Cazeneuve dans un communiqué. Le ministre explique que "par précaution, le système d'alerte aux populations 'SAIP' a été immédiatement déclenché".
L'application du ministère de l'Intérieur avait émis une alerte attentat peu avant 16h30, avec simplement ce mot : "église". Le message anonçait une "intervention en cours des forces de l'ordre et de secours suite à un attentat", conseillait de s'abriter et de ne pas s'exposer.
Les investigations en cours doivent désormais déterminer d'où provenait ce coup de téléphone et s'il s'agissait d'un canular.
"Les circonstances qui ont mené à cette intervention restent à déterminer avec précision", a encore déclaré le ministre de l'Intérieur.
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