Lorient : enceinte de sept mois, elle se poignarde pour tuer son bébé après une dispute

Publié le 7 février 2017 à 15h18
Lorient : enceinte de sept mois, elle se poignarde pour tuer son bébé après une dispute

FAIT DIVERS - Dans la nuit du 25 au 26 novembre dernier, une femme de la région de Hennebont (Morbihan) s'est donné trois coups de couteau dans le ventre après une dispute avec son compagnon. Elle comparaissait ce lundi devant le tribunal de Lorient.

C'est une affaire sordide que nous raconte Ouest-France, ce mardi. L'histoire d'une femme qui comparaissait devant le tribunal de Lorient pour s'être asséné trois coups de couteau dans le ventre, alors qu'elle était enceinte de sept mois. L'enfant, né en urgence par césarienne va bien malgré quelques blessures. 

La mère s'est vu retirer l'autorité parentale et a été condamnée à quatre ans de prison, dont la moitié avec sursis et à une mise à l'épreuve et une obligation de soins. Elle devra verser 5000 euros de réparation au conseil départemenal du Morbihan, après le placement de l'enfant. 

"C’est pas ton bébé, regarde ce que j’en fais !"

L'affaire remonte à la nuit du 25 au 26 novembre dernier. Cette mère de quatre enfants âgée de 27 ans qui avait ingurgité beaucoup d'alcool et des médicaments, se dispute avec son compagnon. Ouest-France raconte qu'au cours de la dispute, elle a menacé le père de son enfant : "C’est pas ton bébé, regarde ce que j’en fais !" avant de retourner le couteau contre elle par trois fois. Un geste effectué "par jalousie et pour se venger de son conjoint", expliquait-on lors de l'audience. 

Opéré en urgence, le bébé nait par césarienne. L'enfant va bien mais demeure marqué par les coups de couteau, au niveau de la pommette et de la paupière. "Je n'étais pas dans mon état normal, j'avais pris des cachets et bu beaucoup d'alcool. J'aurais jamais pu faire ça à jeun", s'est-elle défendu lors de l'audience. Les experts ont conclu à un discernement altéré au moment des faits. L'ex-companon de la jeune femme, a été condamné lui, à trois mois de prison pour violences conjugales. 

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La rédaction de TF1info

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