Montreuil : le siège de la CGT vandalisé dans la nuit par des individus cagoulés

Publié le 25 juin 2016 à 17h49
Montreuil : le siège de la CGT vandalisé dans la nuit par des individus cagoulés

FAITS DIVERS - Le siège de la CGT à Montreuil a été "vandalisé" dans la nuit de vendredi à samedi par des individus cagoulés qui ont cassé plusieurs portes et vitres.

Les casseurs étaient cagoulés. Le siège de la CGT à Montreuil en Seine-Saint-Denis a été "vandalisé" dans la nuit de vendredi à samedi par des individus qui ont cassé plusieurs portes et vitres, a déclaré Philippe Martinez, secrétaire général de la confédération. "Ca s'est fait assez vite. Des individus cagoulés avec des sacs à dos ont franchi les barrières et ont tapé, forcément avec des objets costauds, sur des portes et des vitres", a-t-il indiqué, précisant qu'une équipe de police a constaté les faits et qu'une enquête a été ouverte.  

"Sur les images de la vidéosurveillance, on voit deux individus", a-t-il précisé. Des sources policières ont confirmé que deux individus ont cassé sept à huit vitres, munis de marteaux, avant d'être mis en fuite par les vigiles. "Fini de trahir", était-il écrit sur l'un des murs vandalisé, comme si la négociation de la CGT avec le gouvernement pour pouvoir manifester ce jeudi avait fortement déçu les opposants les plus radicaux à la loi Travail.

"On a évité le pire"

Toutefois, les personnes cagoulées n'ont pas pu entrer à l'intérieur du siège de la première organisation syndicale française. "Il y a plusieurs portes à franchir pour rentrer au siège. Ils ont cassé la première, les vitres sur les côtés, mais ils n'ont pas pu entrer parce qu'il y a un système qui se déclenche", a poursuivi le patron du syndicat. "On a évité le pire", a encore dit le secrétaire général, assurant que le siège n'a jusqu'à présent jamais été victime de violences d'"une telle ampleur".

Jeudi 23 juin, le siège de la CFDT situé dans le 19e arrondissement de Paris était également vandalisé alors qu'une centaine de personnes manifestaient sans autorisation vers 21 heures. Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a évoqué sur Twitter une attaque d'"individus cagoulés". "Cette attaque violente est un coup direct porté à la démocratie", a-t-il affirmé. La préfecture de police de Paris a donné ce samedi des "consignes de vigilance accrue" pour les locaux des syndicats.

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Chose rare ces derniers temps, la CGT a reçu le soutien de Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Myriam El Khomri, tous trois en première ligne dans le bras de fer contre la centrale, que ce soit dans le cadre de l'opposition à la loi Travail ou dans la gestion de la sécurité et des débordements pendant les manifestations de ces derniers mois.

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Ainsi le Premier ministre a-t-il tweeté : "Condamnation ferme du vandalisme contre le siège de la CGT. Rien ne peut justifier ces attaques contre les acteurs de la démocratie sociale". Son successeur place Beauvau a quant à lui "demandé que tous les moyens soient mis en œuvre pour retrouver les auteurs". Enfin, la ministre du Travail a exprimé sa "solidarité" avec les membres du syndicat.


La rédaction de TF1info

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