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L'effroi dans le Nord. Un homme a été mis en examen mercredi pour viols et agressions sexuelles après avoir reconnu "une quarantaine" de faits ces trente dernières années, a annoncé le procureur de la République à Valenciennes. Cet ouvrier, dénommé Dino Scala, âgé de 56 ans, et habitant à Pont-sur-Sambre (Nord), avait été arrêté lundi 26 février et placé en garde à vue suite à une affaire de viol en Belgique. La voiture du suspect immatriculée en France avait été enregistrée par des caméras de vidéosurveillance. Un signalement avait alors été fait auprès des policiers français.
Cette identification fait suite à une information judiciaire ouverte en 1996 concernant "19 femmes", a déclaré le procureur de la République Jean-Philippe Vicentini, le premier remontant à 1988. Dino Scala "a reconnu les faits qui lui sont reprochés" et a expliqué qu'il "agissait sous le coup de pulsions qu’il ne parvenait pas à contrôler", poursuit le procureur. Il "a indiqué spontanément qu’il évalue le nombre de ses victimes à une quarantaine".
Mais pour l'heure, "19 victimes", des femmes majeures et également mineures, ont été identifiées. Les investigations se poursuivent. Les faits avaient été "regroupés" dans un même "dossier d’instruction" parce que "le mode opératoire était assez similaire", "le lieu des faits était géographiquement proche" et "surtout qu’à plusieurs reprises un ADN avait découvert", a développé le procureur. "Malheureusement, un ADN ne permet pas d’identifier un auteur", a-t-il ajouté. Le mis en cause n'avait en effet pas de condamnation judiciaire et n'était donc pas inscrit dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Dino Scala, père de trois enfants majeurs, a été décrit par son entourage comme un homme sans histoires, très impliqué dans la vie associative et sportive de son village où il avait été président du club de football. Questionné sur sa personnalité, le magistrat a répondu que le suspect "travaillait beaucoup", qu'il avait le profil d'"un peu tout le monde" et n'avait pas "attiré l'attention de manière particulière" jusqu'à cette récente affaire de viol en Belgique qui a permis de le confondre.
"On peut se satisfaire de cette arrestation car on s’aperçoit qu’on avait sûrement affaire à un mis en cause qui a commis des nouveaux faits il y a quelques semaines et était donc suspectible d’agir dans le futur", a conclu Jean-Philippe Vicentini.
Revivez la conférence du procureur minute par minute
DECLARATION DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
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UNE "QUARANTAINE" DE VICTIMES
"Une nouvelle agression qui pouvait avoir des liens communs" avec les autres "avait été commise" début février en Belgique, explique le procureur, conduisant à l'interpellation de cet homme. Son ADN "est similaire" avec les autres affaires, précise-t-il. "Globalement, cette personne reconnaît les faits qui lui sont reprochés, elle dit qu’elle agissait sous le coup de pulsions. Elle indique qu’elle évalue le nombre de ses victimes à une quarantaine".
"On peut se satistaire de cette arrestation", conclut Jean-Philippe Vicentini.
DECLARATION
Le procureur explique qu'un ADN avait été découvert il y a plusieurs années dans ces affaires mais "malheureusement un ADN ne permet pas d'identifier un auteur". "La personne interpellée n’a pas de condamnation et n’est pas inscrite au FNAEG", précise-t-il.
CONFERENCE
Le procureur Jean-Philippe Vicentini explique que "19 femmes" victimes d'agressions sexuelles et de viols en France ont été identifiées dans cette affaire.
L'auteur agissait avec un mode opératoire assez similaire : "Très tôt le matin, de dos", précise le procureur. On est "avec un auteur qui utilisait des gants et masquait son visage", poursuit-il.
DECLARATION
La conférence de presse du procureur de la République de Valenciennes va démarrer à 15 heures.
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