Toulouse : un homme meurt en cellule de dégrisement d'une fracture du crâne

Publié le 9 août 2016 à 9h18
Toulouse : un homme meurt en cellule de dégrisement d'une fracture du crâne

FAIT-DIVERS - A Toulouse, un homme de 60 ans est mort d'une fracture du crâne alors qu'il était en cellule de dégrisement. Une enquête a été confiée à l'IGPN pour déterminer les causes du décès.

Un sexagénaire placé ce dimanche soir en cellule de dégrisement au commissariat principal de police de Toulouse a été retrouvé mort dans la nuit. Il a succombé des suites d'une fracture du crâne, a-t-on appris ce lundi auprès du parquet de la ville. L'autopsie, pratiquée en présence du procureur de la République, a permis de montrer que la victime "ne portait aucun trace apparente de coups", a annoncé le parquet. de Toulouse.

Enquête pour "recherche des causes de la mort"

L'instance a indiqué avoir ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort" qu'il a confiée à l'IGPN (Inspection générale de la police nationale). Des analyses et des examens complémentaires à l'autopsie ont également été demandés.

Selon une source policière, dimanche vers 17h, rapporte France Bleu Toulouse , la police municipale a été alertée par des riverains à cause de la présence d'un homme, âgé de 60 ans, en état d'ébriété sur la voie publique. Aux dires de ces témoins, cet homme était quasi inerte après avoir déambulé en titubant et chuté à plusieurs reprises. Ce mardi soir, le parquet a indiqué que le médecin légiste n'excluait pas l'intervention d'un tiers sur la voie publique. Autrement dit que l'homme enivré n'était peut-être pas seul ce soir-là. 

Ivresse publique

Sur place, les policiers municipaux ont découvert un homme incapable de marcher, qui "a chuté à plusieurs reprises" et qu'ils ont aidé à s'installer dans leur voiture où il s'est immédiatement endormi alors qu'ils l'amenaient au commissariat de police le plus proche. En application du Code de la santé publique sur "l'état d'ivresse publique et manifeste", l'homme a été placé en cellule de dégrisement et vu par un médecin, lequel n'a formulé aucune contre-indication.

C'est dans la nuit, entre 2h et 3h, que les policiers de permanence ont découvert l'homme décédé alors qu'ils étaient venus le réveiller pour voir s'il avait dessaoulé. Aucun incident n'a été signalé avec cet homme tant avec la police municipale qu'au commissariat de police.

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La rédaction de TF1info

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