Une salariée de Lindt condamnée pour avoir introduit des objets en métal dans les boîtes de chocolat

Publié le 18 janvier 2016 à 21h02

CHOCOLAT – Une intérimaire de l'usine Lindt à Pau a été condamnée à un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve de deux ans : elle a introduit à 18 reprises dans les boîtes de chocolats des corps étrangers, comme des boulons ou des vis.

Ce n'est pas le genre de surprise qu'on s'attend à trouver dans un chocolat. Une intérimaire de 57 ans, employée dans l'usine du chocolatier suisse Lindt et Sprüngli, située à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), a été condamnée lundi à Pau à un an de prison avec sursis pour avoir introduit des boulons dans des boîtes de chocolats Lindt, a-t-on appris auprès du parquet.

Les faits remontent à 2014 quand les premiers objets métalliques avaient été découverts dans les alvéoles de boîtes de chocolats. Un bout d'aluminium, une pièce d'un centime, des boutons de pressions en métal, des écrous, des vis ont notamment été trouvés, détaille Sud Ouest . Une enquête de la gendarmerie et des portiques à rayons X installés quelques mois plus tard dans l'entreprise ont permis de découvrir en 2015 la supercherie

Elle voulait décrocher un CDI

Implanté depuis les années 1920 à Oloron-Sainte-Marie où il fabrique ses célèbres Pyrénéens, le chocolatier suisse estime à plus de 500.000 euros le coût de cette affaire, une somme liée notamment au rappel des boîtes, et au renforcement des mesures de sécurité et de contrôle mises en place dans l'usine. Les contrôles ont permis d'éviter que les boîtes soient vendues au public.

La quinquagénaire, intérimaire pendant 27 saisons, a expliqué aux enquêteurs avoir agi ainsi à 18 reprises "pour attirer l'attention de la direction", a précisé le magistrat. Elle voulait obtenir un CDI.

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La rédaction de TF1info

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